Si vous ne faisiez pas ce métier aujourd’hui, que seriez-vous?

J’ai le privilège d’exercer ma passion; difficile dès lors d’envisager d’autres vocations.

Les valeurs qui vous sont essentielles?

La confiance, véritable ciment de toute initiative humaine; j’y ajoute l’enthousiasme, le meilleur des carburants.

Le premier argent que vous avez gagné?

Sur un parking, à 10 ans, en lavant des parebrises pour 1 franc, histoire d’y voir plus clair.

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Trois invités, réels ou fictifs, pour un dîner idéal?

Une trilogie réussie verrait converger le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, le fondateur du World Economic Forum, le Pr Klaus Schwab, et la présidente de la Confédération, la conseillère fédérale Karine Keller-Sutter.

Votre plus grand regret?

Mon adage préféré invite à vivre ses rêves plutôt qu’à rêver sa vie; le meilleur moyen de limiter les regrets.

La qualité que vous admirez chez un entrepreneur ou un dirigeant?

Persévérance, résilience. J’ajouterais également libéralisme humaniste.

L’artiste dont vous aimeriez acheter une œuvre si vous en aviez les moyens?

Grand amateur de photographie, j’opterais volontiers pour une œuvre – inaccessible, malheureusement – d’Andreas Gursky.

Le meilleur livre que vous avez lu ces derniers temps?

Paradis perdus, le 1er tome de La traversée des temps, d’Eric-Emmanuel Schmitt, véritable épopée civilisationnelle.

Le dernier restaurant qui vous a impressionné?

Régulièrement en déplacement, j’ai le privilège de découvrir de bonnes tables aux quatre coins du monde, mais un restaurant de proximité dont la mue opérée récemment m’a impressionné est le magnifique Parc des Bastions. Une vraie réussite!

Qu’est-ce qui peut vous faire sortir de vos gonds?

La mauvaise foi crasse.

Le film ou la série qui vous a marqué?

La série Painkiller et sa plongée abyssale dans la tragédie des opioïdes aux Etats-Unis.

L’entrepreneur que vous admirez?

Patrick Odier, pour son engagement en faveur de la durabilité et, au-delà, son investissement de toujours pour le tissu économique suisse et genevois.

Votre dernière fête trop arrosée?

Un Nouvel An mémorable sous le ciel étoilé de Verbier enneigé.

Un seul objet sur une île déserte, lequel?

Mon téléphone, je le crains (même si je m’emploie à me libérer du diktat de l’immédiateté).

Le dernier achat pour lequel vous avez dépensé sans compter?

Je m’apprête à (r)acheter un vélo électrique, le mien ayant été récemment volé.

Si vous deviez quitter la Suisse, où vous installeriez-vous?

A Bruxelles, une ville que j’affectionne pour sa convivialité (étant moi-même une «demi-portion de frites», comme binational, titulaire du passeport belge).

Un homme ou une femme pour illustrer un nouveau billet de banque?

Nicolas Bouvier, dont l’ouvrage L’usage du monde a nourri ma passion du voyage.

Votre moyen de transport préféré?

Le vélo, gage de liberté (et de mobilité améliorée à Genève).

Qu’est-ce qui vous fait peur dans le monde actuel?

Les velléités belliqueuses qui se multiplient dans un monde fragmenté, lequel s’éloigne du multilatéralisme dont Genève est le berceau et le bastion.

La plus grande découverte de ces cent dernières années?

Internet, inventé au CERN, à Genève. C’est une porte ouverte sur le vaste monde.

Si Dieu existe, après votre mort, qu’aimeriez-vous l’entendre vous dire?

Bienvenue!