La thérapie cellulaire et génique représente souvent la seule option de traitement pour des patients atteints de maladies jusqu’ici incurables. Toutefois, en raison de leur disponibilité limitée ainsi que d’une production complexe et onéreuse, de nombreux patients ne pourront bénéficier de ces soins. Avec sa solution innovante de traitement des cellules, la start-up Limula est en train de bouleverser le secteur. «Notre plateforme permet la production de thérapies cellulaires ultra-personnalisées de manière entièrement automatisée, résume le CEO, Luc Henry. Cela permet de réduire le temps passé par des techniciens de laboratoires spécialisés à manipuler les échantillons, et donc de limiter le risque d’erreur humaine et de contamination.»

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Soutien du CSEM

La société se concentre sur la thérapie cellulaire CAR-T, qui modifie génétiquement les cellules immunitaires d’un patient afin d’identifier et de cibler les cellules cancéreuses. Ce processus vise à isoler les cellules immunitaires du sang du patient, à les traiter et à les réinjecter dans l’organisme. Fondée en 2020, Limula, qui compte aujourd’hui huit collaborateurs dans ses locaux du Biopôle à Epalinges (VD), a reçu le soutien du CSEM dans le cadre d’un projet financé par Innosuisse.

«Nous sommes en train de terminer une phase pilote pendant laquelle nous collectons des retours d’utilisateurs», indique Luc Henry. Suivra une phase d’industrialisation permettant de faire la transition entre le prototype et un produit répondant aux normes de qualité de la branche. En parallèle, la société développe de nouvelles fonctionnalités, un effort de R&D financé à hauteur de plus de 7 millions de francs de fonds publics.