Offrir aux personnes issues d’économies en difficulté une protection contre l’inflation grâce à des investissements conformes et sûrs à l’étranger. Voilà l’objectif de la fintech genevoise Nsave. Lancée fin 2022, elle regroupe aujourd’hui une vingtaine de personnes entre Genève et Londres. A ce jour, l’équipe a réuni 22 millions de dollars auprès d’investisseurs de renom tels que TQ Ventures, Sequoia Capital, Y Combinator, ACE Ventures, SV Angel et Proton. A la base de cette initiative se trouvent deux entrepreneurs aux profils atypiques. Originaires de Syrie et de Palestine, Amer Baroudi et Abdallah AbuHashem ont remporté des bourses Rhodes et étudié à Oxford avant de créer leur start-up en s’inspirant de leur propre parcours. «Nous offrons à nos clients un accès sûr et conforme à des comptes en devises fortes, ainsi qu’à des services de paiement, souligne Amer Baroudi. L’objectif est de créer une plateforme qui offre à chacun, et en particulier à ceux qui naissent dans des régions moins privilégiées et subissent l’exclusion, la possibilité de protéger et de développer leur patrimoine. Des millions de vies pourraient changer, et les économies locales et mondiales en bénéficieraient.»

 
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700 millions

«L’exclusion financière touche 700 millions de personnes dans le monde, issues d’économies en crise, où l’inflation est élevée et le système bancaire défaillant», relève Amer Baroudi. Lui-même a été concerné. Lorsque la guerre a éclaté en Syrie, sa famille a tout perdu: maison, sécurité et économies durement amassées au fil des ans.