«L’innovation n’est pas un luxe réservé aux grandes entreprises, c’est un levier accessible à toutes les PME: celles qui innovent sont justement celles qui traversent les crises avec succès, car elles savent transformer leurs défis quotidiens en opportunités concrètes», souligne Jacques Panchard, fondateur du programme InnoPME. L’innovation revêt une importance stratégique pour les entreprises, surtout dans le contexte économique incertain actuel et les évolutions rapides sur les marchés. Lancé par le SPEI et la société vaudoise Strategyzer, le programme InnoPME souhaite donner aux sociétés vaudoises des outils concrets dans ce domaine.

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«On observe une déconnexion entre les problématiques auxquelles les PME font face et la perception d’utiliser l’innovation pour y répondre, relève Mathieu Menet, co-organisateur du programme. L’innovation doit être considérée comme un moyen permettant de transformer ces enjeux en opportunités de croissance et de résilience.»

C’est cette vision qui sous-tend le programme InnoPME. Il s’agit de démythifier l’innovation en démontrant qu’elle ne s’adresse pas uniquement aux grandes firmes ou aux start-up actives dans les technologies. Cette année, le fond du programme a été adapté afin de faciliter cet accès, en mettant l’accent sur les bénéfices en termes de développement et de stabilité pour les entreprises, à travers des outils et des méthodes éprouvées.

Trois options possibles

Afin de rendre le programme plus engageant, trois services sont proposés: un atelier kickstart, un sprint de trois jours et un sprint de trois mois. L’atelier dure quatre heures et peut être effectué durant un après-midi ou une soirée. Il est mutualisé entre plusieurs entreprises et touche à des thématiques spécifiques. Prévu au mois d’avril, le prochain kickstart traitera de l’intelligence artificielle générative. «Les entreprises viennent avec une problématique liée au thème et doivent repartir avec des projets d’innovation qu’elles aimeraient lancer», explique Mathieu Menet.

Le sprint de trois jours s’adresse aux sociétés qui souhaitent s’essayer, dans un premier temps, aux méthodes d’innovation, par exemple commencer à faire de l’expérimentation en termes de business design ou de business model canvas. Cela permet d’obtenir des premières validations du terrain. Le sprint de trois mois permet de valider entièrement le projet sur lequel l’entreprise aimerait travailler, soit tout ce qui touche à la viabilité, à l’attractivité ou à la faisabilité. «Avec InnoPME, l’innovation devient simple et accessible, résume Sarah Godard, co-organisatrice du programme. Les entreprises peuvent structurer leurs idées, réduire les risques et obtenir rapidement des résultats tangibles, sans avoir besoin de ressources démesurées.»

Un état d’esprit

En somme, l’innovation est avant toute chose une question de méthodologie et d’état d’esprit. Spécialisée dans la gestion des sols, la société lausannoise TeraSol a participé au programme.

Elle a développé l’outil ExoMap pour aider les communes et les professionnels de l’aménagement à identifier les secteurs où il est possible de planter des arbres et/ou de désimperméabiliser les sols scellés. «Grâce au programme InnoPME, nous avons appris à garder une proximité essentielle avec notre marché, souligne le CEO, Cédric Coquelin. En allant directement à la rencontre de nos clients, nous avons pu clairement identifier leurs attentes, ajuster précisément notre produit et créer un véritable impact.» Sa collègue Caroline Coquelin, CMO, se montre également enthousiaste: «Nous avons trouvé la structure dont nous avions besoin pour avancer plus vite, plus loin et surtout dans la bonne direction.»

>> Pour des informations détaillées et pour entrer en contact avec l’équipe InnoPME, vous pouvez cliquer sur ce lien. Attention, le nombre de places est limité.