La tablette de chocolat Frey, le Café Royal, les snacks Blévita ou les barres Farmer: aussi différents que soient ces produits, ils proviennent tous du même fabricant, Delica. L’entreprise, dont le siège est à Buchs (AG), fait partie du groupe Migros. Elle est née de la fusion des entreprises Chocolat Frey, Midor, Riseria, Total Capsule Solutions et de la Delica initiale.
Les 2200 collaborateurs de Delica fabriquent 4650 articles différents sur cinq sites de production d’une surface équivalente à 14 terrains de football. L’année dernière, l’entreprise s’était classée 18e, mais, cette année, les commentaires des collaborateurs l’ont hissée à la 5e place.
Pour la cheffe du personnel et membre de la direction Barbara Werfeli, les raisons de ce bon résultat sont multiples. L’entreprise montre régulièrement son estime à ses collaborateurs et les remercie pour leur engagement, notamment avec des «goodies bags» à Pâques et à Noël. La société a ancré le thème du feedback dans la formation des cadres ainsi que dans la culture d’entreprise. La convention collective de travail de Migros, qui s’applique aussi à Delica, représente également un plus. Elle comprend par exemple quatre semaines de congé paternité et une politique d’octroi de vacances généreuse. Enfin, selon Barbara Werfeli, l’entreprise attache beaucoup d’importance aux possibilités de développement et de carrière individuels.
Mais tout n’a pas toujours été aisé: la fusion des petites entreprises pour former l’actuelle Delica en 2021 a constitué un challenge de taille. Ce n’était pas une période facile et des défis subsistent encore aujourd’hui, notamment en ce qui concerne les changements culturels et l’émergence d’un sentiment d’appartenance. «Avec 64 nationalités différentes, nous vivons la diversité au quotidien. Nous veillons à ce que chacun puisse apporter ses forces et ses idées et soit entendu.»
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