Sarah Barber, 42 ans
Nouveau Responsable Innovation en énergie éolienne à la Haute école spécialisée de Suisse orientale, Saint-Gall

<p>Sarah Barber porte les innovations éoliennes de la Suisse dans le monde entier.</p>

Sarah Barber porte les innovations éoliennes de la Suisse dans le monde entier.

© DR

D’origine britannique, Sarah Barber révolutionne la numérisation et l’échange de données dans le secteur de l’énergie éolienne. Depuis 2018, elle est responsable du pôle Windenergie Innovation à la Haute Ecole spécialisée de Suisse orientale OST. Elle a créé ce domaine de recherche. «Au niveau mondial, l’énergie éolienne est un sujet de première importance. Mais elle a du mal à s’imposer en Suisse», observe--t-elle. Sa mission est de placer les innovations éoliennes suisses sur le marché international. «C’est pourquoi je travaille beaucoup à l’étranger», dit-elle. Cette ingénieure a, par ailleurs, mis sur pied le projet WeDoWind. «L’objectif est d’améliorer l’échange international de données entre les universités et l’industrie.» Car, si les chercheurs ont besoin des données disponibles dans l’industrie, cette dernière s’appuie sur les connaissances de la science. Sarah Barber est également codirectrice de la Wind Task 43 au sein de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). «Ce groupe de projet fait par exemple progresser l’efficacité du traitement des données.» Pour elle, il est clair que l’approvisionnement énergétique du futur doit être composé d’un mix. «Ce n’est pas parce que je travaille dans le domaine de l’éolien que le vent est la seule solution.»

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Adrian Bührer, 46 ans
Partenaire chez Übermorgen Ventures, Zurich

Adrian Buhrer

Adrian Bührer investit son argent dans des entreprises qui luttent contre la crise climatique avec des idées innovantes. 

© Jasmin Frei

Adrian Bührer est une sorte d’aspirateur à idées. Un millier d’idées commerciales atterrissent chaque année sur son bureau. Et le rythme se maintient en 2023. «Jusqu’au milieu de l’année, il y en avait déjà 500, nous sommes donc sur la bonne voie», déclare le cofondateur et partenaire d’Übermorgen Ventures. La société d’investissement suisse investit dans des jeunes entreprises qui veulent lutter contre la crise climatique avec des idées innovantes. Et ce dans toute l’Europe.

Il remarque toutefois que l’enthousiasme dans le financement des start-up s’est refroidi. «D’un côté, la baisse de la valorisation des entreprises nous donne davantage de pouvoir de négociation. Elles sont redevenues plus réalistes.» Mais, d’un autre côté, il est devenu plus difficile pour certaines des 24 entreprises du portefeuille de lever de nouveaux capitaux. «Alors que nous comptions auparavant trois à six mois pour un nouveau tour de financement, nous préférons actuellement planifier sur douze mois. C’est surtout la hausse des taux d’intérêt qui complique la recherche d’investisseurs. Beaucoup de capitaux sont désormais investis dans d’autres classes d’actifs.» Il ne s’agit pas d’un manque de créativité de la part des jeunes entrepreneurs. «Il y a heureusement beaucoup de très bonnes idées pour lutter contre la crise climatique. J’aimerais que la politique soit aussi innovante.»

Ces derniers temps, Adrian Bührer se concentre sur Übermorgen Ventures. En avril 2023, il a cédé la présidence du conseil d’administration de Farmy.ch au pionnier de l’e-food Dominique Locher. En tant qu’investisseur fondateur, il reste cependant présent chez le leader de l’e-commerce de produits de la ferme.

 


Aurélien Demaurex, 44 ans
Cofondateur, CFO et vice-président d’Ecorobotix, Yverdon-les-Bains (VD)

<p>Aurélien Demaurex limite l’utilisation de produits chimiques grâce à des pulvérisateurs automatisés de précision.</p>

Aurélien Demaurex limite l’utilisation de produits chimiques grâce à des pulvérisateurs automatisés de précision.

© Fred Merz/Lundi13

Avec Ecorobotix, Aurélien Demaurex associe son esprit d’entreprise à la volonté de rendre l’agriculture plus durable. Et ce, avec beaucoup de succès. Produisant des pulvérisateurs de précision automatisés pour les cultures, l’entreprise vient de récolter 46 millions de francs supplémentaires lors d’un tour de financement. Entre-temps, près d’une centaine de collaborateurs travaillent déjà pour le fabricant de robots agricoles, alors qu’ils étaient moitié moins il y a deux ans.

Aurélien Demaurex est né en Argentine dans une famille d’entrepreneurs suisses. Il a étudié le management à l’Université de Lausanne. Après avoir travaillé dans le secteur bancaire et dans l’aide humanitaire, il a lancé Ecorobotix en 2014 avec Steve Tanner. «Mon associé a grandi dans une ferme et, enfant, il devait aider à désherber les champs de betteraves sucrières, relate-t-il. Ensemble, nous avons trouvé une solution plus facile et plus efficace que le travail manuel fastidieux. Celle-ci protège aussi l’environnement en réduisant la quantité de produits chimiques nocifs.»

Le premier produit, le pulvérisateur ARA, utilise l’intelligence artificielle pour identifier et neutraliser rapidement certaines plantes. Il est transporté par un tracteur. «Nos prototypes étaient des robots autonomes, mais en raison des préférences des agriculteurs, nous avons développé ARA, qui est adapté à un marché plus large», explique l’inventeur. Le pulvérisateur est commercialisé dans plus de 15 pays. Si la plupart des utilisateurs sont européens, l’entreprise s’est récemment lancée en Amérique du Nord, où deux des producteurs de légumes les plus connus du Canada sont devenus clients. Ecorobotix travaille aussi avec un distributeur en Argentine et souhaite étendre ses activités à d’autres pays du continent américain. L’entreprise devrait atteindre le seuil de rentabilité d’ici deux à trois ans.

Aurélien Demaurex s’engage parallèlement en politique pour la protection de l’environnement. Il a ainsi participé à la fondation des Vert’libéraux dans le canton de Vaud en 2010 et siège pour ce parti au Grand Conseil depuis l’année dernière. Selon lui, les Vert’libéraux sont, comme Robotix, la preuve qu’il est possible de combiner économie et protection de l’environnement. «De plus, j’apporte en politique la voix des fondateurs de start-up, que l’on entend trop rarement.»

 


Christoph Gebald, 40 ans
Cofondateur et co-CEO de Climeworks, Zurich

<p>L’entreprise de Christoph Gebald aspire le CO2 de l’air pour l’utiliser ensuite dans l’industrie.</p>

L’entreprise de Christoph Gebald aspire le CO2 de l’air pour l’utiliser ensuite dans l’industrie.

© Gaetan Bally/Keystone

Avec son collègue Jan Wurzbacher, il dirige l’une des start-up les plus spectaculaires du moment. Climeworks est le pionnier mondial du DAC, acronyme de Direct Air Capture. Cette solution consiste à capturer l’air pour filtrer le dioxyde de carbone et le stocker ensuite dans le sol ou l’utiliser dans l’industrie. Cette opération soulage l’atmosphère de cette quantité de gaz à effet de serre. Les deux fondateurs se sont rencontrés à l’EPFZ. La société emploie aujourd’hui 330 personnes (400 d’ici à fin 2023), avec un investissement total de 810 millions de dollars. La deuxième installation industrielle, appelée Mammoth, sera opérationnelle en 2024. Elle fournira une capacité dix fois supérieure à la première, qui porte le nom d’Orca. Toutes deux sont situées en Islande. Mammoth devrait ainsi neutraliser l’empreinte écologique de 6000 Européens. Mais il faudra encore beaucoup de temps et d’argent avant que Climeworks puisse neutraliser des gaz à effet de serre à une échelle significative pour le climat. Dans un premier temps, il est prévu d’étendre les activités aux Etats-Unis, le marché le plus important. Climeworks a le statut de licorne, soit de start-up valorisée à plus de 1 milliard de dollars.

 


Auréline Grange, 33 ans
Nouveau Cofondatrice et Chief Climate Officer à Open Forest Protocol, Lausanne

<p>Avec ses outils numériques, Auréline Grange soutient la reforestation dans de nombreux pays.</p>

Avec ses outils numériques, Auréline Grange soutient la reforestation dans de nombreux pays.

© DR

Il y a quelques mois, Auréline Grange a reçu un appel d’un propriétaire forestier au Kenya qui voulait la remercier. Auparavant, il ne pouvait gagner de l’argent avec ses terres et sa forêt qu’en détruisant l’écosystème pour vendre le bois. Aujourd’hui, grâce à Open Forest Protocol (OFP), il peut cultiver et exploiter sa forêt pour léguer la terre à ses enfants. «Cette conversation m’a beaucoup touchée, car j’ai réalisé l’impact profond de notre travail», déclare Auréline Grange, Chief Climate Officer et cofondatrice de la start-up romande. 

OFP met à la disposition des propriétaires fonciers et des développeurs de projets forestiers des outils de surveillance de leurs forêts et de financement de projets carbone. Ainsi, la start-up encourage non seulement le reboisement mondial, mais donne également aux communautés locales la possibilité de construire leur propre avenir durable. La start-up propose des outils numériques pour la mesure, la vérification et le financement de projets en relation avec la nature. Traitant les données, la plateforme augmente la transparence et la fiabilité des projets de reboisement. Les 24 collaborateurs sont répartis dans le monde entier: dans le canton de Vaud, aux Etats-Unis, en Bulgarie et sur les lieux des projets au Costa Rica, au Kenya, en Afrique du Sud et en Colombie. Auréline Grange est ingénieure en environnement de l’EPFL. Elle a fondé Open Forest Protocol en 2020 avec le CEO Frédéric Fournier et le chef de produit Michael Kelly.

 


Renat Heuberger, 46 ans
CEO South Pole, Zurich

Renat Heuberger

Renat Heuberger vend des certificats CO2 et finance ainsi des projets contre le changement climatique.

© René Ruis

Le CEO de South Pole, Renat Heuberger, a derrière lui un exercice 2022 mouvementé. Alors que l’entreprise de conseil en finance carbone a longtemps été en constante progression, de gros titres négatifs se sont accumulés ces derniers mois. L’entreprise aurait vendu des millions de tonnes de certificats CO2 sans valeur. Une aubaine pour les détracteurs de cet instrument financier. Renat Heuberger n’est pas le seul à être sous pression. L’ensemble du secteur est également sommé de se justifier. Cheville ouvrière de South Pole, le scientifique environnemental a déjà à son palmarès le lancement de la fondation climatique Myclimate. Il est un pionnier de la durabilité et a contribué à faire avancer le financement de mesures contre le changement climatique et d’objectifs zéro net. Les activités s’étendent à une trentaines de sites sur six continents et plus de 700 projets certifiés réalisés dans une cinquantaine de pays.

«Dans la lutte contre le changement climatique, nous avons désormais besoin de chaque gouvernement, de chaque entreprise et de chaque citoyen du monde.» C’est pourquoi South Pole propose également des outils basés sur des données, qui permettent non seulement de calculer les émissions de gaz à effet de serre et d’évaluer les risques climatiques, mais aussi de développer des stratégies efficaces et réalisables pour atteindre l’objectif zéro net. L’entrepreneur reprend: «En tant que leader mondial sur le marché et plus grand développeur de projets de protection du climat, nous devons disposer d’un suivi automatisé par satellite, afin de garantir la transparence et le contrôle des performances.»

 


Marco Mattmann, 46 ans
Responsable Smart Farming chez Fenaco, Sursee (LU)

<p>Marco Mattmann facilite le quotidien des agriculteurs avec le gestionnaire de ferme numérique Barto.</p>

Marco Mattmann facilite le quotidien des agriculteurs avec le gestionnaire de ferme numérique Barto.

© DR

En 2023, la numérisation a gagné la paysannerie. Le gestionnaire de ferme numérique Barto s’inscrit dans cette révolution agraire. L’outil permet aux agriculteurs de planifier leur travail, de le documenter, de l’évaluer et de le rendre plus efficace. Barto réunit quelque 4300 utilisateurs, qui s’informent sur le plan phytosanitaire, planifient la fertilisation et l’assolement ou vérifient la conformité de leur production avec les exigences des autorités. Le nombre d’applications se multiplie. «Barto est un outil en continuel développement», pointe Marco Mattmann. Le responsable du Smart Farming au sein de la coopérative agricole suisse Fenaco a lui-même grandi dans une exploitation agricole. Il a contribué à développer l’idée de Barto. Ce gestionnaire de ferme numérique est le produit d’une société financée par dix actionnaires, dont Fenaco.

Marco Mattmann considère que son rôle consiste avant tout à «faire progresser les agriculteurs dans leur développement économique». La simplification administrative et la conformité sont des thèmes fondamentaux à cet égard. Actuellement, l’objectif est de renforcer les capacités de Barto de manière que les agriculteurs puissent mieux se préparer aux vérifications des organismes de contrôle cantonaux ou des labels écologiques. Ces nouvelles compétences représentent d’intéressants gains de temps pour l’utilisateur.

 


Mario Michan, 48 ans
Nouveau Fondateur et CEO de Daphne Technology, Saint-Sulpice (VD)

<p>Mario Michan filtre les substances nocives des gaz d’échappement.</p>

Mario Michan filtre les substances nocives des gaz d’échappement.

© Roger Hofstetter

Le méthane est une véritable plaie pour le climat. Les installations d’extraction de pétrole et de gaz, ainsi que les moteurs à gaz des bateaux rejettent d’énormes quantités de cette substance. Dans le but de résoudre ce problème, l’ancien officier de marine et diplômé de l’EPFL Mario Michan a créé Daphne Technology en 2017. Basée à Saint-Sulpice (VD), la start-up a remporté plusieurs prix. Elle a développé un procédé de purification permettant de rendre inoffensifs les gaz d’échappement toxiques. La solution comprend un système de monitoring numérique pour que les sociétés puissent mesurer efficacement leurs émissions de CO2.

Une première installation pilote doit être réalisée en août sur un réservoir de gaz liquide. Un système d’épuration des gaz d’échappement développé par l’entreprise sera mis en service cette année chez un client de l’industrie pétrolière et gazière aux Etats-Unis. «En 2024, nous réaliserons nos premières ventes», déclare Mario Michan. Cette technologie suscite un grand intérêt aux Etats-Unis. A l’origine, l’ancien officier de marine pensait que son invention serait utilisée dans la navigation. Mais le durcissement des règles en matière de gaz d’échappement tardent dans ce domaine et l’intérêt du secteur de la marine reste limité. En revanche, il y a davantage de demande dans l’industrie pétrolière et gazière. D’ici à juin prochain, Mario Michan veut conclure un nouveau tour de financement d’environ 30 millions de francs.

 


Luc Piguet, 51 ans
Cofondateur et CEO de ClearSpace, Renens (VD)

 Luc Piguet

Dès 2026, Luc Piguet souhaite débarrasser l’espace des débris de satellites. 

© DR

Imaginons que toutes les voitures qui ont rendu l’âme depuis l’invention du «véhicule à moteur à gaz» par Carl Benz en 1886 n’aient jamais été éliminées et qu’elles encombrent toujours le bord des routes. Une circulation automobile normale, telle que nous la connaissons aujourd’hui, serait impensable. C’est pourtant ce qui se passe dans l’espace. Les anciens satellites ne sont pas retirés de la circulation, mais continuent tout simplement à circuler après la fin de leur cycle de vie. Ce n’est pas seulement inesthétique, c’est aussi extrêmement dangereux. «Avec une vitesse de 28 000 km/h, même un objet de la taille d’une petite balle peut déployer la force explosive d’une grenade à main en cas de collision», observe Luc Piguet, CEO et cofondateur de ClearSpace. 

Le défi est gigantesque. Il y a déjà 5000 unités abandonnées dans l’espace. Et le nombre d’objets
volants doit encore augmenter de manière exponentielle. De plus, les éléments se fragmentent à chaque collision. C’est aussi pour cette raison que la montagne de déchets volants au-dessus de nos têtes ne cesse de s’agrandir. «Tôt ou tard, ces déchets mettront en péril le fonctionnement de notre infrastructure dans l’espace», souligne-t-il.

L’objectif de ClearSpace est d’organiser le grand nettoyage de l’espace. Le premier robot de nettoyage, baptisé ClearSpace-1, devrait être lancé dans l’espace en 2026. ClearSpace-1 doit d’abord atteindre la même vitesse que l’objet dont il doit se débarrasser. Il déploie ensuite quatre bras d’environ 3 mètres de long, ralentit sa vitesse et fait quitter leur orbite aux satellites hors d’usage. Le reste se fait tout seul. Les objets se consument en entrant dans l’atmosphère terrestre. L’ensemble du processus dure entre un et deux mois.

La mission ClearSpace-1 est financée en grande partie par l’Agence spatiale européenne (ESA), qui veut tester cette manière d’éliminer les déchets dans l’espace. Les Vaudois se sont imposés face à 12 concurrents lors d’un concours. Parmi les investisseurs de ClearSpace figurent le fonds de capital-risque de Swisscom et des investisseurs en private equity. On ne sait pas encore qui devra payer à long terme pour la gestion des déchets dans l’espace. Une proposition vise à mettre les opérateurs de satellites — privés et publics — à contribution. Ces acteurs seraient tenus de payer une contribution fixe pour l’élimination de leurs déchets. L’ESA s’est engagée à éliminer tous ses satellites en fin de vie d’ici à 2030. Les Américains sont moins regardants. Leur priorité reste la conquête commerciale de l’espace. Néanmoins, on progresse. Les Etats-Unis admettent la circulation dans l’espace des satellites jusqu’à cinq ans après la fin de leur cycle de vie, contre vingt-cinq ans auparavant.

 


Attila Steinegger, 34 ans
Nouveau Manager Digital Transformation au WWF, Zurich

Attila Steinegger

Attila Steinegger promeut les nouvelles technologies dans la lutte pour la protection de l’environnement.

© DR

Attila Steinegger est arrivé au WWF par la voie classique, en répondant à une offre d’emploi. Puis il a débuté en 2021 en tant que manager pour la transformation numérique. Au bénéfice d’un master en gestion et durabilité, il a travaillé pendant dix ans dans des sociétés de conseil sur le thème de la numérisation. «Au fil du temps, la durabilité et la protection de l’environnement sont devenues des questions de plus en plus importantes pour moi», explique ce père de famille de 34 ans, à propos de son changement d’orientation. A son nouveau poste au WWF, il promeut de nouvelles technologies pour la protection de l’environnement, par exemple le «remote sensing». Il s’agit de surveiller différents projets à l’aide d’images prises par drone et par satellite. Ces photos fournissent par exemple des renseignements sur l’état de la biodiversité dans les forêts tropicales et les mers.

Il fait aussi la promotion des résultats obtenus. Lors de conférences et d’ateliers, il souligne la pertinence et les possibilités de la transformation numérique pour la protection de l’environnement. Il est encore chargé de la formation continue des collaborateurs du WWF. «Mon rôle est de lever les réserves à l’égard de nouveautés comme l’intelligence artificielle. Il s’agit aussi d’encourager l’effectif à exploiter pleinement les opportunités et les avantages des nouvelles méthodes.»

 


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