Nick Hayek, 67 ans
CEO Swatch Group, Bienne

PMSP01_WiW

Le titre de Swatch Group a connu des hauts et des bas cette année. Pas de quoi déstabiliser Nick Hayek.

© Christoph Ruckstuhl

Nick Hayek, CEO de Swatch Group, dirige le plus grand groupe horloger du monde: 36 000 collaborateurs, dont 12 000 en Suisse, 18 marques horlogères, de Swatch à Omega et Breguet en passant par Tissot et Longines, et des montres dans toutes les gammes de prix. Swatch Group est coté en bourse. Le cours de l’action a connu une année mouvementée. Il a débuté à 240 francs, a grimpé à 330 francs au premier semestre puis est redescendu à 200 francs au second semestre. En juin, il a même été annoncé que les actions quitteraient le SMI le 20 septembre. A cela s’ajoutaient des inquiétudes concernant le plus grand marché du luxe, la Chine, qui se sont entre-temps apaisées. Depuis, le titre est de nouveau en hausse.

Contenu Sponsorisé
 
 
 
 
 
 

On peut supposer que Nick Hayek n’a pas prêté grande attention à ces hauts et à ces bas. L’homme de 67 ans est connu pour sa nonchalance en ce qui concerne les soubresauts à court terme de la bourse. Sa boussole, ce sont les chiffres de vente et les capacités de production. Il joue son rôle de patron, avec sa sœur Nayla, présidente, imperturbablement confiant et toujours aussi sûr de lui: «2021 sera l’une des meilleures années de l’histoire de Swatch Group», a-t-il déclaré dans une interview télévisée, ajoutant: «Et 2022 sera pour nous une année record.» Pour l’année en cours, il s’attend à un chiffre d’affaires d’environ 7,5 milliards de francs, ce qui est encore à la traîne par rapport à l’année record 2019 et ses 8,2 milliards, mais qui laisse clairement derrière elle 2020, catastrophique avec 5,6 milliards de francs seulement. Ses moteurs de croissance: la Chine et les Etats-Unis. En 2019, 36% du chiffre d’affaires provenait de l’Empire du Milieu, alors qu’en 2020 cette part a atteint les 45%. Un risque de concentration? «Non, une opportunité», répond Nick Hayek.

Le gouvernement de Xi Jinping aspire à ce qu’une plus grande partie de la population participe au succès économique du pays. La classe moyenne – la clientèle de Nick Hayek – devrait ainsi passer de 340 millions de personnes actuellement à 500 millions d’ici à 2025. La tendance aux montres chères joue aussi en faveur du groupe grâce à son positionnement fort dans le luxe. Il y a également des défis à relever. Les concurrents technologiques s’imposent avec leurs montres intelligentes, relativement bon marché. Mais Hayek ne serait pas Hayek s’il n’y voyait pas également une opportunité. Il s’attend à ce que de nombreuses personnes se tournent un jour vers les montres mécaniques après s’être lassées des ordinateurs de poignet.


Georges Kern, 56 ans
CEO Breitling, Granges SO

PMSP01_WiW

Georges Kern ambitionne de propulser Breitling dans le top 5 des grandes marques horlogères suisses.

© Phil Müller

En quatre ans, Georges Kern a radicalement transformé l’horloger Breitling. Il a libéré la marque de l’image macho qui lui collait à la peau. Non pas en la réinventant, mais en puisant dans les archives de cette entreprise vieille de 137 ans, en remettant la marque au goût du jour, en la relançant sous une forme «rétro moderne» (un néologisme de Georges Kern) et en la redéfinissant de A à Z sur le plan marketing. Avec succès. Le chiffre d’affaires a grimpé de 400 millions à 700 millions de francs et doit maintenant atteindre au moins 1 milliard, car l’objectif déclaré de Georges Kern est de passer du 11e rang des plus grandes marques horlogères suisses au top 5 – soit le clan des milliardaires Rolex, Omega,
Cartier, Audemars Piguet et Patek Philippe – en tant qu’«alternative cool aux marques de luxe traditionnelles».

Le plus grand potentiel est en Chine, où la marque horlogère de Granges n’est pas encore très bien implantée. Breitling y a déjà ouvert 40 points de vente et souhaite en inaugurer 200 en tout. La marque en a les moyens. Lors d’un tour de financement en octobre, le suisse Partners Group a racheté une «part minoritaire significative» au propriétaire de Breitling, l’investisseur financier britannique CVC. Le montant de cette participation n’a pas été communiqué officiellement, mais la rumeur parle de 25%. Comme Breitling était évalué à 3 milliards de francs avant le deal, l’entreprise aurait ainsi reçu environ 750 millions de francs. CVC, qui conserve jusqu’à nouvel ordre la majorité et le contrôle, est considéré comme le maître d’œuvre de ce plan B. Car au lieu de préparer Breitling à la vente à un grand groupe comme LVMH ou Richemont, ce sera la première marque horlogère de luxe à être introduite en bourse, si Georges Kern continue à développer ses activités au cours des trois ou quatre prochaines années.

On peut lui faire confiance. S’il y a bien quelqu’un qui sait redynamiser des marques horlogères prestigieuses mais un peu assoupies, c’est lui. Avant Breitling, il avait déjà réussi à le faire chez TAG Heuer et IWC – en tant qu’employé. Il est copropriétaire de Breitling; sa part dans l’entreprise vaut actuellement 120 millions de francs. Et vaudra encore plus à la fin de cette opération.


Thierry Stern, 51 ans
Président Patek Philippe, Genève

Bilanz WiW 01/22 Uhren Theirry Stern © Reto Albertalli

Début 2021, Thierry Stern a annoncé la fin du best-seller Nautilus 5711. Les prix de ce modèle sur le marché gris se sont envolés.

© Reto Albertalli

Il y a des gens pour qui rien n’est mieux que Patek Philippe. Parmi eux, on trouve sans aucun doute ses propriétaires! Patek Philippe, fondée en 1839, aux mains de la famille Stern depuis 1932, est d’ailleurs si exclusive que la marque possède son propre label de qualité. L’entreprise, dont le siège est à Genève, est dirigée par la quatrième génération de la famille, en la personne de Thierry Stern. La manufacture produit 60 000 montres par an et réalise ainsi un chiffre d’affaires estimé à 1,5 milliard de francs.

Les montres de la manufacture sont convoitées pour leur qualité exceptionnelle et sont en outre en train de devenir un placement financier tout aussi exceptionnel. C’est ainsi que de plus en plus de ces garde-temps finissent dans des coffres-forts au lieu d’être portés au poignet, pour ne pas péjorer leur valeur de revente. Le principe de rareté se vérifie pleinement dans le cas de Patek: lorsque Thierry Stern a annoncé, au début de l’année, qu’il mettait fin au best-seller Nautilus 5711 parce qu’il était trop dominant dans l’offre globale (qui comprend 160 modèles), le prix de la montre a explosé. Cet été, un collectionneur a ainsi déboursé 415 000 euros pour une version en acier au cadran bleu, dont le prix en magasin était de 29 500 francs. Patek a finalement clôturé l’ère Nautilus avec une série au cadran vert. Sur le marché gris, son prix s’est envolé.

Que Thierry Stern renonce à son best-seller peut étonner. Mais il faut savoir qu’il n’est pas le CEO d’un groupe qui doit à tout prix satisfaire ses actionnaires, mais avant tout un entrepreneur: «Je dois protéger la marque, pas mon porte-monnaie.» Ses montres ne sont vendues que hors ligne. Thierry Stern ne veut pas entendre parler d’e-commerce pour le moment. Une Patek Philippe est donc exclusivement disponible dans ses propres boutiques et chez des bijoutiers sélectionnés, comme Gübelin à Lucerne ou A l’Emeraude à Lausanne. Si 2021 s’annonce de nouveau sous de bons auspices, cette stratégie a signifié une année 2020 difficile. Pendant le confinement, avec les fermetures des boutiques et les interdictions de voyager, tout s’est également arrêté pendant des semaines dans la manufacture. Cela lui a coûté 20% de son chiffre d’affaires. Thierry Stern, financièrement solide, a d’emblée pris cette chute avec calme: «Nous allons nous rétablir rapidement, cette pandémie ne peut pas terrasser Patek.»


Frédéric Arnault, 26 ans
CEO TAG Heuer, La Chaux-de-Fonds

Arnault 21847496

Avant d’être nommé à ce poste, Frédéric Arnault a fait ses preuves avec la TAG Heuer Connected.

© The NewYorkTimes/Redux/laif

Frédéric Arnault est le deuxième fils de Bernard Arnault, l’homme le plus riche d’Europe et le maître de l’empire français LVMH avec ses 75 marques de luxe. Un homme qui voue manifestement une confiance sans borne à son fils. En 2020, il a nommé ce diplômé de l’école polytechnique, alors âgé de 25 ans seulement, à la tête de TAG Heuer, qui emploie près de 1500 personnes. Ce poste n’était pas uniquement un cadeau. En effet, en tant que Chief Strategy & Digital, Frédéric Arnault avait auparavant lancé la TAG Heuer Connected. Le père a donc considéré cette promotion comme une «reconnaissance de sa performance». Mais il ne fait aucun doute que ses attentes ne s’arrêtent pas là. L’ambition du jeune homme est donc de devenir leader du marché des «montres intelligentes de luxe». En 2021, il a déjà frappé un grand coup en s’associant avec Super Mario. «Les 2000 pièces ont été vendues en quelques secondes, assure Frédéric Arnault. Nous aurions pu en vendre dix fois plus.» Il vise en outre un classement dans le top 5 des plus grandes marques de montres de luxe en Suisse. Cela signifie qu’il doit faire passer le chiffre d’affaires d’environ 850 millions de francs à plus de 1 milliard.


François-Henry Bennahmias, 57 ans
CEO et copropriétaire Audemars Piguet, Le Brassus VD

 Bilanz WiW 2022 Uhren François-Henry Bennahmias, CEO Audemars Piguet © A Collected Man, London

François-Henry Bennahmias a transformé en profondeur la manufacture vaudoise, qui emploie environ 1600 personnes.

© A Collected Man, London

Audemars Piguet (AP) fait partie des rares milliardaires de la branche en termes de chiffre d’affaires. AP est surtout un des fabricants de montres les plus renommés du pays. François-Henry Bennahmias, depuis qu’il est devenu CEO en 2012, n’a pas ménagé ses efforts pour transformer en profondeur cette manufacture qui emploie environ 1600 personnes. En faisant parfois des vagues. Par exemple avec la nouvelle ligne de montres Code 11.59, qui est ronde et non plus octogonale comme l’iconique Royal Oak. Ou avec l’annonce de l’ouverture de ses propres boutiques et de ses AP-Houses, des appartements aménagés dans lesquels les clients peuvent essayer et acheter des montres, mais aussi manger, faire la fête et organiser des réunions. AP met sur le marché environ 40 000 montres par an, une quantité qui correspond au maximum des possibilités de la manufacture. Ce qui pousse François-Henry Bennahmias à renforcer sa base industrielle. Les spécialistes des complications travaillent depuis le printemps dans le nouveau bâtiment du Locle et les travaux de construction de l’Arc, en forme de U, au Brassus, battent leur plein, l’objectif étant d’y réunir en 2025, sous un même toit, tous les sites de production répartis dans la vallée de Joux.


Jean-Frédéric Dufour, 54 ans
CEO Rolex, Genève

En 120 ans d’histoire, Rolex n’a connu que six CEO. Depuis 2015, c’est Jean-Frédéric Dufour.

Chez Rolex, en principe, la demande de montres dépasse l’offre. «Ce qui n’est pas une stratégie de notre part», assure le fabricant horloger. Reste que cet excédent de la demande fait désormais partie de l’ADN de Rolex, tout comme le contrôle total de toute la chaîne de création de valeur et l’application des normes de qualité les plus élevées. Sans oublier une caractéristique capitale: la continuité. Celle-ci détermine la stratégie horlogère et constitue un critère dominant pour l’attribution des postes de direction. Depuis sa création il y a bientôt cent vingt ans, la maison n’a connu que six CEO. Et depuis 2015, c’est Jean-Frédéric Dufour. A 54 ans, il est à la tête de la marque, mais n’en est pas le visage: il n’apparaît pas à l’extérieur. Le groupe a pourtant du succès, les listes d’attente pour une Rolex s’allongent de plus en plus. Dans le dernier classement du Reputation Institute, Rolex occupe la deuxième place derrière Lego. Et en termes de chiffre d’affaires, la marque réalise chaque année autant que ses trois plus grands concurrents réunis, Omega, Patek Philippe et Cartier, soit environ 5 milliards de francs. Un chiffre estimé par les analystes et les experts; Jean-Frédéric Dufour lui-même ne s’exprime pas à ce sujet. Pourquoi le ferait-il, d’ailleurs? Rolex appartient à la fondation Hans Wilsdorf, et celle-ci est privée.


Philipp Man, 30 ans
CEO Chronext, Zoug

Bilanz WiW 2022 Uhren Philipp Man ©PD

Philipp Man devait introduire Chronext en bourse cet automne.

© PD

En 2013, Philipp Man, diplômé de Cambridge, a fondé Chronext, une plateforme en ligne pour les montres neuves et d’occasion, à Zoug, avec son ancien colocataire Ludwig Wurlitzer. L’activité est en plein essor. Aujourd’hui, Philipp Man est à la tête de 120 collaborateurs, de neuf sites en Europe et à Hongkong ainsi que d’un atelier de montres dans sa ville natale de Cologne, où l’authenticité de tous les garde-temps proposés sur la plateforme est vérifiée. Le marché des montres d’occasion est considéré comme hyper-prometteur, McKinsey estimant le volume potentiel à 30 milliards d’euros. Chronext a atteint pour la première fois en 2020 un chiffre d’affaires de plus de 100 millions d’euros et 114 millions sont prévus pour 2021. Philipp Man, qui se décrit lui-même comme un «chercheur de montres», voulait profiter de cet élan pour écrire un nouveau chapitre de sa success-story, alors que Chronext continue d’être déficitaire. A l’automne 2021, la start-up aurait dû lever jusqu’à 200 millions d’euros via une introduction en bourse pour poursuivre sa croissance. Le projet avait été annoncé, mis en route mais il est désormais gelé en raison des «conditions de marché actuellement défavorables aux entreprises de croissance». Selon Philipp Man, il sera relancé «dès que ces conditions se stabiliseront».


Christoph Grainger-Herr, 43 ans
CEO IWC, Schaffhouse

1094632854

Christoph Grainger-Herr applique une ligne claire à la marque, sur le plan tant stylistique que stratégique.

© Getty Images

Christoph Grainger-Herr a gravi les échelons chez IWC, passant de Trade Marketing Project Director à CEO. L’Allemand dirige la filiale de Richemont depuis 2017 et applique une ligne claire, sur le plan tant stylistique que stratégique. Le design doit servir la fonction et l’expérience client d’IWC doit être pionnière dans la sphère numérique. Pour cet homme de 43 ans, qui ne se fait pas prier deux fois par son partenaire Mercedes-AMG pour se rendre sur le circuit automobile de Goodwood, l’innovation est synonyme de croissance. Prenons l’exemple du cératanium. Ce matériau d’IWC, qui a nécessité huit ans de recherche et de développement, réunit les avantages du titane et ceux de la céramique. Le matériau est très léger et extrêmement résistant aux rayures. La Big Pilot Shock Absorber XPL, lancée en 2021, est, quant à elle, caractéristique du génie technologique de la marque, grâce auquel le temps continue de s’écouler tranquillement, même en cas d’accélération de 30 000 g. Ces montres d’aviation constituent un chapitre essentiel de l’histoire d’IWC. Des conteneurs maritimes transformés en centres d’exposition parcourent actuellement les Etats-Unis. L’histoire de l’entreprise est présentée de manière interactive, tout comme la collection Big Pilot. A l’entrée de l’exposition, les visiteurs sont accueillis par Christoph Grainger-Herr et l’ambassadeur de la marque, Lewis Hamilton, tous deux entièrement numérisés, des hologrammes grandeur nature.


Cyrille Vigneron, 60 ans
CEO Cartier, Genève

Bilanz 05/2021 Uhren Vigneron Cyrille Cartier

Cyrille Vigneron développe Cartier dans l’e-commerce.

© NICOLAS GUERBE nicolasguerbe.com

Cartier est la plus grande marque de montres et de bijoux du monde et le pilier le plus solide du groupe Richemont. Depuis 2016, l’entreprise est dirigée par Cyrille Vigneron, un homme qui travaille aussi bien à la gestion et au développement de la marque qu’à la responsabilité sociale et à la durabilité. Dans sa fonction, ce sexagénaire refuse de faire comme tout le monde, fait preuve d’originalité et lance de nouvelles tendances. Il est, par exemple, en train d’investir des millions dans la rénovation de ses boutiques, mais pas dans le but que tous les magasins se ressemblent partout. Il veut au contraire que chaque enseigne soit différente, à l’image de chaque ville. Il développe aussi le commerce électronique, étant massivement présent sur le marché qui sera demain le plus important, la Chine, non seulement hors ligne, mais aussi en ligne, dans le TMall Luxury Pavillion d’Alibaba. Même pour son propre canal de vente virtuel, il ne lésine pas sur les moyens, car la réticence des acheteurs à dépenser beaucoup d’argent en ligne ne cesse de diminuer. Récemment, grâce à la haute technologie et aux conseils de spécialistes, une parure de bijoux a été vendue pour 2 millions d’euros sans que les acheteurs les aient jamais touchés. En revanche, Cyrille Vigneron ne participe pas à l’engouement pour les CPO. Il laisse à Watchfinder, une autre filiale de Richemont, le commerce des montres Cartier de seconde main.


Guido Zumbühl, 59 ans
CEO Bucherer, Lucerne

Bilanz 10/2021 Start Bucherer Art Deal Guido Zumbühl

Guido Zumbühl fait preuve d’audace en réinventant la distribution de montres et de bijoux.

© PD

Que faire lorsque tout change d’un jour à l’autre? Changer aussi! Au lieu de laisser la situation se dégrader dans l’espoir que tout redevienne un jour comme avant, Guido Zumbühl a fait preuve d’audace et a pris le taureau par les cornes. Il est en train de réinventer le plus grand distributeur mondial de montres et de bijoux, que ce père de sept enfants dirige depuis 2009. Dans le vaisseau amiral fraîchement rénové de Zurich, il y a par exemple un nouveau département pour les montres d’occasion au deuxième étage, ainsi qu’un bar hype servant des expressos et des proseccos glacés. Dans la TimeMachine de Manhattan, qui a rouvert ses portes après un an et demi de travaux de rénovation – elle était l’enseigne principale de l’horloger américain Tourneau, que Bucherer a racheté en 2018 – on trouve, outre de très nombreuses montres, des divans et des snacks. Avec une participation dans la start-up suisse Artnet, le distributeur fait également un pas supplémentaire en matière de numérisation. Sur Artnet, les acheteurs, les commerçants, les artistes et les fabricants de montres et de bijoux peuvent créer des profils et se rencontrer dans des «vivents» (événements virtuels). Guido Zumbühl veut s’y profiler, entre autres, avec des éditions spéciales, produites exclusivement pour Bucherer par des marques horlogères suisses renommées. Et peut-être avec des montres et des bijoux vintage.