La perte nette atteint 1,65 milliard de dollars (1,52 milliard de francs) sur la période contre un bénéfice de 651 millions un an plus tôt. Le chiffre d'affaires a en revanche bondi de 50% à 9,9 milliards de dollars, notamment grâce à la fusion avec Alexion, dont les recettes sont comptabilisées à partir de fin juillet.
Les revenus comprennent sur les neufs mois depuis le début de l'année 2,2 milliards de dollars de ventes de vaccin contre le Covid-19, dont 736 millions de dollars en Europe, correspondant à 580 millions de doses vendues dans le monde.
Contrairement à ses rivaux, AstraZeneca s'est engagé à vendre son vaccin à prix coûtant.
Les coûts des ventes ont triplé sur un an, les coûts de recherche doublé et le groupe suédo-britannique a payé 350 millions de dollars d'impôts contre un crédit d'impôts l'an dernier.
Le patron du groupe, le français Pascal Soriot, a noté "la forte croissance du chiffre d'affaires et une livraison exceptionnelle de médicaments en développement, avec 8 en phase avancée dont la combinaison d'anticorps prometteuse dans la prévention et le traitement du covid-19".
Le groupe avait indiqué il y a un mois avoir obtenu des résultats positifs dans les essais cliniques de phase 3 sur son médicament AZD7442, cocktail d'anticorps contre le Covid-19.
"L'addition d'Alexion renforce notre engagement d'apporter des thérapies innovantes aux patients à travers le monde", et "nous prévoyons de finir l'année sur une base solide, maintenant nos prévisions", ajoute M. Soriot.
Le groupe pharmaceutique suédo-britannique avait annoncé mi-juillet avoir obtenu le feu vert du Royaume-Uni pour le rachat à 39 milliards de dollars de la biotech américaine Alexion, spécialisée dans les maladies rares.