A quelques heures de la fin de la réunion, qui pourrait toutefois se prolonger au-delà de l'horaire prévu à 18h00 (19h00 en Suisse), le président de la COP26 Alok Sharma a publié vendredi matin des projets de textes presque aussi ambitieux que les premiers mis sur la table mercredi. Certains redoutaient que les indications sur le charbon et les énergies non renouvelables ne passent pas la rampe des premières consultations, notamment sous la pression de l'Arabie saoudite.

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Or, aussi bien le projet de document final que celui de la décision politique qui l'accompagne les maintiennent. Pour la première fois, si ces textes peuvent être adoptés par consensus, les Etats sont appelés à accélérer la sortie du charbon et la fin des subventions aux énergies non renouvelables.

Mais des nuances ont été ajoutées. Seul le charbon dont l'impact n'est pas atténué par des technologies permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre est désormais mentionné. De même, les projets de textes ne parlent plus que de subventions aux "énergies fossiles inefficaces", laissant une marge de manoeuvre.

Jeudi, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres avait averti les gouvernements que des promesses valaient peu sans une sortie des énergies non renouvelables. Les projets de textes appellent toujours à une réduction de 45% des émissions en 2030 par rapport à 2010 et à une neutralité carbone d'ici 2050. Alors même que la Chine et l'Arabie saoudite ne prévoit celle-ci que pour 2060 et l'Inde pour 2070.

Pas suffisants pour les ONG

Autre avancée maintenue, les Etats devront revenir dès l'année prochaine avec des plans plus ambitieux pour s'aligner sur les objectifs de l'Accord de Paris. Les efforts des Etats pour limiter à 1,5°C le réchauffement climatique d'ici 2100 sont en effet insuffisants.

Selon différentes évaluations, les annonces récentes, notamment à Glasgow, permettraient au mieux d'atteindre 1,8°C, même si l'étude considérée comme la plus sérieuse arrive plutôt à 2,4°C. L'ONU avait conclu lundi que ces contributions récentes ne changeraient pas vraiment son estimation d'un réchauffement de 2,7°C.

Jeudi encore, la COP26 aura montré le fossé énorme entre ce format où un consensus doit être trouvé entre près de 200 Etats et les attentes immédiates des activistes et des ONG. La réunion en elle-même "n'arrêtera pas le changement climatique", a dit cette semaine le gouvernement britannique.

A quelques heures de la fin de la réunion, qui pourrait toutefois se prolonger au-delà de l'horaire prévu à 18h00 (19h00 en Suisse), les négociations s'intensifient. "Nous avons négocié une bonne partie de la nuit", a affirmé à Keystone-ATS le chef de la délégation suisse, l'ambassadeur Franz Perrez.

Le président de la COP26 Alok Sharma a publié vendredi matin des projets de textes presque aussi ambitieux que les premiers mis sur la table mercredi. Certains redoutaient que les indications sur le charbon et les énergies non renouvelables ne passent pas la rampe des premières consultations, notamment sous la pression de l'Arabie saoudite.

Or, aussi bien le projet de document final que celui de la décision politique qui l'accompagne les maintiennent. Pour la première fois de manière aussi claire, si ces textes peuvent être adoptés par consensus, les Etats sont appelés à accélérer la sortie du charbon et la fin des subventions aux énergies non renouvelables.

Mais des nuances ont été ajoutées. Seul le charbon dont l'impact n'est pas atténué par des technologies permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre est désormais mentionné. De même, les projets de textes ne parlent plus que de subventions aux "énergies fossiles inefficaces", laissant une marge de manoeuvre.

Insuffisant pour les ONG

Une approche "affaiblie", selon Greenpeace International. Sa directrice exécutive a estimé que le nouveau projet de document final "pourrait être mieux, devrait être mieux". "Ce n'est pas l'accord que les citoyens espéraient à Glasgow", a-t-elle dit.

De son côté, le WWF a dénoncé un recul sur de nombreuses aspects par rapport au premier projet de mercredi. Il appelle à rétablir l'appel sur tout le charbon et les énergies fossiles.

Jeudi, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres avait averti les gouvernements que des promesses valaient peu sans une sortie des énergies non renouvelables. Les projets de textes appellent toujours à une réduction de 45% des émissions en 2030 par rapport à 2010 et à une neutralité carbone d'ici 2050. Alors même que la Chine et l'Arabie saoudite ne prévoit celle-ci que pour 2060 et l'Inde pour 2070.

Autre injonction maintenue, les pays devront revenir dès l'année prochaine avec des plans plus ambitieux pour s'aligner sur les objectifs de l'Accord de Paris. Les efforts pour limiter à 1,5°C, 2°C maximum, le réchauffement climatique d'ici 2100 sont en effet insuffisants.

L'enthousiasme après les annonces de dirigeants la semaine dernière a laissé place à la dure sanction des évaluations. Les promesses actuelles des Etats permettraient au mieux d'atteindre 1,8°C, même si l'étude considérée comme la plus sérieuse arrive plutôt à 2,4°C. L'ONU avait conclu lundi que ces contributions récentes ne changeraient pas vraiment son estimation d'un réchauffement de 2,7°C.

Pas de chiffre sur les finances

Depuis une dizaine de jours, la COP26 aura montré le fossé énorme entre ce format où un consensus doit être trouvé entre près de 200 Etats et les attentes immédiates des activistes et des ONG. La réunion en elle-même "n'arrêtera pas le changement climatique", a dit cette semaine le gouvernement britannique.

Parmi les autres questions à régler, le projet de document final regrette que les Etats riches n'aient pas honoré leur promesse de mobiliser 100 milliards de dollars publics et privés par an dès 2020 pour aider les pays en développement. Il leur demande de le faire jusqu'en 2025, date à laquelle un nouveau mécanisme est censé être décidé. En revanche, des propositions chiffrées pour le financement dès 2030 ne font plus partie du projet de décision.

Aucun nouveau texte n'a été proposé sur l'article 6 concernant le marché des réductions d'émissions de gaz à effet de serre qu'un pays peut faire en finançant des projets à l'étranger. Une composante importante pour la Suisse et le secteur privé, qui veulent des règles "robustes".

Le Brésil semble avoir obtenu le compromis qu'il cherchait sur la possibilité d'un double comptage, dans le pays qui finance et dans celui qui reçoit, jusqu'à en 2030, selon des sources convergentes.

A quelques heures de la fin de la réunion, qui pourrait toutefois se prolonger au-delà de l'horaire prévu à 18h00 (19h00 en Suisse), les négociations s'intensifient. "Nous avons négocié une bonne partie de la nuit", a affirmé à Keystone-ATS le chef de la délégation suisse, l'ambassadeur Franz Perrez.

Le président de la COP26 Alok Sharma a publié vendredi matin des projets de textes presque aussi ambitieux que les premiers mis sur la table mercredi. Certains redoutaient que les indications sur le charbon et les énergies non renouvelables ne passent pas la rampe des premières consultations, notamment sous la pression de l'Arabie saoudite.

Or, aussi bien le projet de document final que celui de la décision politique qui l'accompagne les maintiennent. Pour la première fois de manière aussi claire, si ces textes peuvent être adoptés par consensus, les Etats sont appelés à accélérer la sortie du charbon et la fin des subventions aux énergies non renouvelables.

Mais des nuances ont été ajoutées. Seul le charbon dont l'impact n'est pas atténué par des technologies permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre est désormais mentionné. De même, les projets de textes ne parlent plus que de subventions aux "énergies fossiles inefficaces", laissant une marge de manoeuvre.

Insuffisant pour les ONG

Une approche "affaiblie", selon Greenpeace International. Sa directrice exécutive a estimé que le nouveau projet de document final "pourrait être mieux, devrait être mieux". "Ce n'est pas l'accord que les citoyens espéraient à Glasgow", a-t-elle dit.

De son côté, le WWF a dénoncé un recul sur de nombreuses aspects par rapport au premier projet de mercredi. Il appelle à rétablir l'appel sur tout le charbon et les énergies fossiles.

Jeudi, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres avait averti les gouvernements que des promesses valaient peu sans une sortie des énergies non renouvelables. Les projets de textes appellent toujours à une réduction de 45% des émissions en 2030 par rapport à 2010 et à une neutralité carbone d'ici 2050. Alors même que la Chine et l'Arabie saoudite ne prévoit celle-ci que pour 2060 et l'Inde pour 2070.

Autre injonction maintenue, les pays devront revenir dès l'année prochaine avec des plans plus ambitieux pour s'aligner sur les objectifs de l'Accord de Paris. Les efforts pour limiter à 1,5°C, 2°C maximum, le réchauffement climatique d'ici 2100 sont en effet insuffisants.

L'enthousiasme après les annonces de dirigeants la semaine dernière a laissé place à la dure sanction des évaluations. Les promesses actuelles des Etats permettraient au mieux d'atteindre 1,8°C, même si l'étude considérée comme la plus sérieuse arrive plutôt à 2,4°C. L'ONU avait conclu lundi que ces contributions récentes ne changeraient pas vraiment son estimation d'un réchauffement de 2,7°C.

Pas de chiffre sur les finances

Depuis une dizaine de jours, la COP26 aura montré le fossé énorme entre ce format où un consensus doit être trouvé entre près de 200 Etats et les attentes immédiates des activistes et des ONG. La réunion en elle-même "n'arrêtera pas le changement climatique", a dit cette semaine le gouvernement britannique.

Parmi les autres questions à régler, le projet de document final regrette que les Etats riches n'aient pas honoré leur promesse de mobiliser 100 milliards de dollars publics et privés par an dès 2020 pour aider les pays en développement. Il leur demande de le faire jusqu'en 2025, date à laquelle un nouveau mécanisme est censé être décidé. En revanche, des propositions chiffrées pour le financement dès 2030 ne font plus partie du projet de décision.

Sur l'article 6 concernant le marché des réductions d'émissions de gaz à effet de serre qu'un pays peut faire en finançant des projets à l'étranger, le Brésil a obtenu le compromis qu'il cherchait. Un système uniforme pour éviter le double comptage ne sera pas établi avant 2031, dit le projet de décision.

A quelques heures de la fin de la réunion, qui pourrait toutefois se prolonger au-delà de l'horaire prévu à 18h00 (19h00 en Suisse), les négociations s'intensifient. "Nous avons négocié une bonne partie de la nuit", a affirmé à Keystone-ATS le chef de la délégation suisse, l'ambassadeur Franz Perrez.

Le président de la COP26 Alok Sharma a publié vendredi matin des projets de textes presque aussi ambitieux que les premiers mis sur la table mercredi. Certains redoutaient que les indications sur le charbon et les énergies non renouvelables ne passent pas la rampe des premières consultations, notamment sous la pression de l'Arabie saoudite.

Or, aussi bien le projet de document final que celui de la décision politique qui l'accompagne les maintiennent. Pour la première fois de manière aussi claire, si ces textes peuvent être adoptés par consensus, les Etats sont appelés à accélérer la sortie du charbon et la fin des subventions aux énergies non renouvelables.

Mais des nuances ont été ajoutées. Seul le charbon dont l'impact n'est pas atténué par des technologies permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre est désormais mentionné. De même, les projets de textes ne parlent plus que de subventions "inefficaces" aux énergies fossiles, laissant une marge de manoeuvre.

Insuffisant pour les ONG

Une approche "affaiblie", selon Greenpeace International. Sa directrice exécutive a estimé que le nouveau projet de document final "pourrait être mieux, devrait être mieux". "Ce n'est pas l'accord que les citoyens espéraient à Glasgow", a-t-elle dit.

De son côté, le WWF a dénoncé un recul sur de nombreuses aspects par rapport au premier projet de mercredi. Il appelle à rétablir l'appel sur tout le charbon et les énergies fossiles.

Jeudi, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres avait averti les gouvernements que des promesses valaient peu sans une sortie des énergies non renouvelables. Les projets de textes appellent toujours à une réduction de 45% des émissions en 2030 par rapport à 2010 et à une neutralité carbone d'ici 2050. Alors même que la Chine et l'Arabie saoudite ne prévoit celle-ci que pour 2060 et l'Inde pour 2070.

Autre injonction maintenue, les pays devront revenir dès l'année prochaine avec des plans plus ambitieux pour s'aligner sur les objectifs de l'Accord de Paris. Les efforts pour limiter à 1,5°C, 2°C maximum, le réchauffement climatique d'ici 2100 sont en effet insuffisants.

L'enthousiasme après les annonces de dirigeants la semaine dernière a laissé place à la dure sanction des évaluations. Les promesses actuelles des Etats permettraient au mieux d'atteindre 1,8°C, même si l'étude considérée comme la plus sérieuse arrive plutôt à 2,4°C. L'ONU avait conclu lundi que ces contributions récentes ne changeraient pas vraiment son estimation d'un réchauffement de 2,7°C.

Pas de chiffre sur les finances

Depuis une dizaine de jours, la COP26 aura montré le fossé énorme entre ce format où un consensus doit être trouvé entre près de 200 Etats et les attentes immédiates des activistes et des ONG. La réunion en elle-même "n'arrêtera pas le changement climatique", a dit cette semaine le gouvernement britannique.

Parmi les autres questions à régler, le projet de document final regrette que les Etats riches n'aient pas honoré leur promesse de mobiliser 100 milliards de dollars publics et privés par an dès 2020 pour aider les pays en développement. Il leur demande de le faire jusqu'en 2025, date à laquelle un nouveau mécanisme est censé être décidé. En revanche, des propositions chiffrées pour le financement dès 2030 ne font plus partie du projet de décision.

Sur l'article 6 concernant le marché des réductions d'émissions de gaz à effet de serre qu'un pays peut faire en finançant des projets à l'étranger, le Brésil a obtenu le compromis qu'il cherchait. Un système uniforme pour éviter le double comptage ne sera pas établi avant 2031, dit le projet de décision.

A quelques heures de la fin de la réunion, qui pourrait toutefois se prolonger au-delà de l'horaire prévu à 18h00 (19h00 en Suisse), les négociations s'intensifient. "Nous avons négocié une bonne partie de la nuit", a affirmé à Keystone-ATS le chef de la délégation suisse, l'ambassadeur Franz Perrez.

Le président de la COP26 Alok Sharma a publié vendredi matin des projets de textes presque aussi ambitieux que les premiers mis sur la table mercredi. Certains redoutaient que les indications sur le charbon et les énergies non renouvelables ne passent pas la rampe des premières consultations, notamment sous la pression de l'Arabie saoudite.

Or, aussi bien le projet de document final que celui de la décision politique qui l'accompagne les maintiennent. Pour la première fois de manière aussi claire, si ces textes peuvent être adoptés par consensus, les Etats sont appelés à accélérer la sortie du charbon et la fin des subventions aux énergies non renouvelables.

Mais des nuances ont été ajoutées. Seul le charbon dont l'impact n'est pas atténué par des technologies permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre est désormais mentionné. De même, les projets de textes ne parlent plus que de subventions "inefficaces" aux énergies fossiles, laissant une marge de manoeuvre.

Insuffisant pour les ONG

Une approche "affaiblie", selon Greenpeace International. Sa directrice exécutive a estimé que le nouveau projet de document final "pourrait être mieux, devrait être mieux". "Ce n'est pas l'accord que les citoyens espéraient à Glasgow", a-t-elle dit.

De son côté, le WWF a dénoncé un recul sur de nombreuses aspects par rapport au premier projet de mercredi. Il appelle à rétablir l'appel sur tout le charbon et les énergies fossiles.

Jeudi, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres avait averti les gouvernements que des promesses valaient peu sans une sortie des énergies non renouvelables. Les projets de textes appellent toujours à une réduction de 45% des émissions en 2030 par rapport à 2010 et à une neutralité carbone d'ici 2050. Alors même que la Chine et l'Arabie saoudite ne prévoit celle-ci que pour 2060 et l'Inde pour 2070.

Autre injonction maintenue, les pays devront revenir dès l'année prochaine avec des plans plus ambitieux pour s'aligner sur les objectifs de l'Accord de Paris. Les efforts pour limiter à 1,5°C, 2°C maximum, le réchauffement climatique d'ici 2100 sont en effet insuffisants.

L'enthousiasme après les annonces de dirigeants la semaine dernière a laissé place à la dure sanction des évaluations. Les promesses actuelles des Etats permettraient au mieux d'atteindre 1,8°C, même si l'étude considérée comme la plus sérieuse arrive plutôt à 2,4°C. L'ONU avait conclu lundi que ces contributions récentes ne changeraient pas vraiment son estimation d'un réchauffement de 2,7°C.

Pas de chiffre clair sur les finances

Depuis une dizaine de jours, la COP26 aura montré le fossé énorme entre ce format où un consensus doit être trouvé entre près de 200 Etats et les attentes immédiates des activistes et des ONG. La réunion en elle-même "n'arrêtera pas le changement climatique", a dit cette semaine le gouvernement britannique.

Parmi les autres questions à régler, le projet de document final regrette que les Etats riches n'aient pas honoré leur promesse de mobiliser 100 milliards de dollars publics et privés par an dès 2020 pour aider les pays en développement. Il leur demande de le faire jusqu'en 2025, date à laquelle un nouveau mécanisme est censé être décidé. Mais plusieurs scénarios sont encore sur la table sur le financement de l'adaptation au changement climatique.

Sur l'article 6 concernant le marché des réductions d'émissions de gaz à effet de serre qu'un pays peut faire en finançant des projets à l'étranger, le Brésil a obtenu le compromis qu'il cherchait. Un système uniforme pour éviter le double comptage ne sera pas établi avant 2031, dit le projet de décision.

En début d'après-midi, le président de la COP26 Alok Sharma est venu devant les Etats pour relever les "nombreuses avancées" depuis son premier projet de document final mercredi. Tout en appelant à davantage d'efforts.

Trois heures plus tard, les représentants des près de 200 pays à la conférence étaient toujours en train de relayer leurs revendications sur les améliorations à apporter. Parmi les divergences, le nouveau projet de texte a nuancé l'appel à une sortie du charbon et des subventions "inefficaces" aux énergies non renouvelables.

De quoi convaincre l'Arabe saoudite de ne pas faire échouer la COP26. Mais inacceptable pour plusieurs pays, y compris les Etats-Unis et la Suisse dont la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a estimé qu'une telle formulation ne permettrait pas de maintenir le monde vers un réchauffement limité à 1,5°C d'ici 2100.

Une opinion partagée par le WWF. La Suisse demande aussi aux grands émetteurs de faire un effort vers l'objectif de 1,5°C. Et à tous les acteurs d'établir des politiques à long terme pour des émissions de gaz à effet de serre peu élevées.

Pas suffisants pour les ONG

Depuis jeudi, les consultations ont augmenté encore en intensité. "Nous avons négocié une bonne partie de la nuit", a affirmé à Keystone-ATS le chef de la délégation suisse, l'ambassadeur Franz Perrez.

Pas suffisamment, aux yeux des ONG et des activistes qui se sont à nouveau rassemblés pour demander davantage de justice climatique. "Ce n'est pas l'accord que les citoyens espéraient à Glasgow", a dit la directrice exécutive de Greenpeace International.

Jeudi, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres avait averti les gouvernements que des promesses valaient peu sans une sortie des énergies non renouvelables. Les projets de textes appellent toujours à une réduction de 45% des émissions en 2030 par rapport à 2010 et à une neutralité carbone d'ici 2050. Alors même que la Chine et l'Arabie saoudite ne prévoit celle-ci que pour 2060 et l'Inde pour 2070.

Parmi les composantes à résoudre, le financement pose problème. Un doublement de l'aide à l'adaptation des pays en développement au changement climatique est prévu d'ici 2025. Mais ceux-ci veulent une meilleure répartition encore avec les efforts de réduction des gaz à effet de serre parce que les effets sont déjà observés chez eux.

Autre injonction, les pays devront revenir dès l'année prochaine avec des plans plus ambitieux pour s'aligner sur les objectifs de l'Accord de Paris. Les efforts pour limiter à 1,5°C, 2°C maximum, le réchauffement climatique d'ici 2100 sont en effet insuffisants.

Compromis possible sur le marché carbone

L'enthousiasme après les annonces de dirigeants la semaine dernière a laissé place à la dure sanction des évaluations. Les promesses actuelles des Etats permettraient au mieux d'atteindre 1,8°C, même si l'étude considérée comme la plus sérieuse arrive plutôt à 2,4°C. L'ONU avait elle conclu lundi que ces contributions ne changeraient pas vraiment son estimation, de 2,7°C.

Depuis une dizaine de jours, la COP26 aura montré le fossé énorme entre ce format où un consensus doit être trouvé entre près de 200 Etats et les attentes immédiates des activistes et des ONG. La réunion en elle-même "n'arrêtera pas le changement climatique", a dit cette semaine le gouvernement britannique.

Parmi les autres questions à régler, le projet de document final regrette que les Etats riches n'aient pas honoré leur promesse de mobiliser 100 milliards de dollars publics et privés par an dès 2020 pour aider les pays en développement. Les Etats se pencheront d'ici 2025 sur la suite de cette aide.

Et sur l'article 6 concernant le marché des réductions d'émissions de gaz à effet de serre qu'un pays peut faire en finançant des projets à l'étranger, le Brésil pourrait avoir obtenu le compromis qu'il cherchait. Un système uniforme ne sera pas établi avant 2031, selon le projet de décision.

En début d'après-midi, le président de la COP26 Alok Sharma est venu devant les Etats pour relever les "nombreuses avancées" depuis son premier projet de document final mercredi. Tout en appelant à davantage d'efforts.

Pendant plusieurs heures, certains des représentants des près de 200 pays à la conférence ont fait la liste des améliorations à apporter. "Tous les pays veulent encore mettre en avant leurs revendications", a dit à la presse suisse la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga.

Parmi les divergences, le nouveau projet de texte a nuancé l'appel à une sortie du charbon et des subventions "inefficaces" aux énergies non renouvelables. De quoi convaincre l'Arabe saoudite de ne pas faire échouer la COP26. Mais inacceptable pour plusieurs pays, y compris les Etats-Unis et la Suisse. Mme Sommaruga a estimé qu'une telle formulation ne permettrait pas de maintenir le monde vers un réchauffement limité à 1,5°C d'ici 2100.

Une opinion partagée par le WWF. La Suisse demande aussi aux grands émetteurs de faire un effort vers l'objectif de 1,5°C. Et à tous les acteurs d'établir des politiques à long terme pour des émissions de gaz à effet de serre peu élevées.

Pas suffisants pour les ONG

Depuis jeudi, les consultations ont augmenté encore en intensité. "Nous avons négocié une bonne partie de la nuit", a affirmé à Keystone-ATS le chef de la délégation suisse, l'ambassadeur Franz Perrez.

Pas suffisamment, aux yeux des ONG et des activistes qui se sont à nouveau rassemblés pour demander davantage de justice climatique. "Ce n'est pas l'accord que les citoyens espéraient à Glasgow", a dit la directrice exécutive de Greenpeace International.

Jeudi, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres avait averti les gouvernements que des promesses valaient peu sans une sortie des énergies non renouvelables. Les projets de textes appellent toujours à une réduction de 45% des émissions en 2030 par rapport à 2010 et à une neutralité carbone d'ici 2050. Alors même que la Chine et l'Arabie saoudite ne prévoit celle-ci que pour 2060 et l'Inde pour 2070.

Parmi les composantes à résoudre, le financement pose problème. Un doublement de l'aide à l'adaptation des pays en développement au changement climatique est prévu d'ici 2025. Mais ceux-ci veulent une meilleure répartition encore avec les efforts de réduction des gaz à effet de serre parce que les effets sont déjà observés chez eux.

Autre injonction, les pays devront revenir dès l'année prochaine avec des plans plus ambitieux pour s'aligner sur les objectifs de l'Accord de Paris. Les efforts pour limiter à 1,5°C, 2°C maximum, le réchauffement climatique d'ici 2100 sont en effet insuffisants.

Compromis possible sur le marché carbone

L'enthousiasme après les annonces de dirigeants la semaine dernière a laissé place à la dure sanction des évaluations. Les promesses actuelles des Etats permettraient au mieux d'atteindre 1,8°C, même si l'étude considérée comme la plus sérieuse arrive plutôt à 2,4°C. L'ONU avait elle conclu lundi que ces contributions ne changeraient pas vraiment son estimation, de 2,7°C.

Depuis une dizaine de jours, la COP26 aura montré le fossé énorme entre ce format où un consensus doit être trouvé entre près de 200 Etats et les attentes immédiates des activistes et des ONG. La réunion en elle-même "n'arrêtera pas le changement climatique", a dit cette semaine le gouvernement britannique.

Parmi les autres questions à régler, le projet de document final regrette que les Etats riches n'aient pas honoré leur promesse de mobiliser 100 milliards de dollars publics et privés par an dès 2020 pour aider les pays en développement. Les Etats se pencheront d'ici 2025 sur la suite de cette aide.

La Suisse s'est beaucoup engagée sur l'article 6 concernant le marché des réductions d'émissions de gaz à effet de serre qu'un pays peut faire en finançant des projets à l'étranger. Elle semble avoir réussi à faire échouer la possibilité d'un double comptage des diminutions obtenues, malgré les intenses demandes du Brésil. "Nous avons pu éviter le pire", a ajouté la conseillère fédérale.

En début d'après-midi, le président de la COP26 Alok Sharma est venu devant les Etats pour relever les "nombreuses avancées" depuis son premier projet de document final mercredi. Tout en appelant aussi à davantage d'efforts.

Pendant plusieurs heures, certains des représentants des près de 200 pays à la conférence ont fait la liste des améliorations à apporter. "Tous les pays veulent encore mettre en avant leurs revendications", a dit à la presse suisse la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga. Les discussions ont déjà dépassé l'horaire prévu de 18h00 (19h00 en Suisse) et promettaient de durer.

Parmi les divergences, le nouveau projet de texte a nuancé l'appel à une sortie du charbon et des subventions "inefficaces" aux énergies non renouvelables. De quoi convaincre l'Arabe saoudite de ne pas faire échouer la COP26. Mais inacceptable pour plusieurs pays, y compris les Etats-Unis et la Suisse. Mme Sommaruga a estimé qu'une telle formulation ne permettrait pas de maintenir le monde vers un réchauffement limité à 1,5°C d'ici 2100.

Une opinion partagée par le WWF. La Suisse demande aussi aux grands émetteurs de faire un effort vers l'objectif de 1,5°C. Et à tous les acteurs d'établir des politiques à long terme pour des émissions de gaz à effet de serre peu élevées.

Pas suffisants pour les ONG

Depuis jeudi, les consultations ont augmenté encore en intensité. "Nous avons négocié une bonne partie de la nuit", a affirmé à Keystone-ATS le chef de la délégation suisse, l'ambassadeur Franz Perrez.

Pas suffisamment, aux yeux des ONG et des activistes qui se sont à nouveau rassemblés pour demander davantage de justice climatique. "Ce n'est pas l'accord que les citoyens espéraient à Glasgow", a dit la directrice exécutive de Greenpeace International.

Jeudi, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres avait averti les gouvernements que des promesses valaient peu sans une sortie des énergies non renouvelables. Les projets de textes appellent toujours à une réduction de 45% des émissions en 2030 par rapport à 2010 et à une neutralité carbone d'ici 2050. Alors même que la Chine et l'Arabie saoudite ne prévoit celle-ci que pour 2060 et l'Inde pour 2070.

Parmi les composantes à résoudre, le financement pose problème. Un doublement de l'aide à l'adaptation des pays en développement au changement climatique est prévu d'ici 2025. Mais ceux-ci veulent une meilleure répartition encore avec les efforts de réduction des gaz à effet de serre parce que les effets sont déjà observés chez eux.

Autre injonction, les pays devront revenir dès l'année prochaine avec des plans plus ambitieux pour s'aligner sur les objectifs de l'Accord de Paris. Les efforts pour limiter à 1,5°C, 2°C maximum, le réchauffement climatique d'ici 2100 sont en effet insuffisants.

Compromis possible sur le marché carbone

L'enthousiasme après les annonces de dirigeants la semaine dernière a laissé place à la dure sanction des évaluations. Les promesses actuelles des Etats permettraient au mieux d'atteindre 1,8°C, même si l'étude considérée comme la plus sérieuse arrive plutôt à 2,4°C. L'ONU avait elle conclu lundi que ces contributions ne changeraient pas vraiment son estimation, de 2,7°C.

Depuis une dizaine de jours, la COP26 aura montré le fossé énorme entre ce format où un consensus doit être trouvé entre près de 200 Etats et les attentes immédiates des activistes et des ONG. La réunion en elle-même "n'arrêtera pas le changement climatique", a dit cette semaine le gouvernement britannique.

Parmi les autres questions à régler, le projet de document final regrette que les Etats riches n'aient pas honoré leur promesse de mobiliser 100 milliards de dollars publics et privés par an dès 2020 pour aider les pays en développement. Mais il ne fait qu'appeler ces pays à augmenter ce montant, pas suffisant pour les Etats en développement. Vendredi, le Premier ministre britannique Boris Johnson a également demandé aux pays riches de sortir "l'argent sur la table".

La Suisse s'est beaucoup engagée sur l'article 6 concernant le marché des réductions d'émissions de gaz à effet de serre qu'un pays peut faire en finançant des projets à l'étranger. Elle semble avoir réussi à faire échouer la possibilité d'un double comptage des diminutions obtenues, malgré les intenses demandes du Brésil. "Nous avons pu éviter le pire", a ajouté la conseillère fédérale.

En début d'après-midi, le président de la COP26 Alok Sharma est venu devant les Etats pour relever les "nombreuses avancées" depuis son premier projet de document final mercredi. Tout en appelant aussi à davantage d'efforts.

Pendant plusieurs heures, certains des représentants des près de 200 pays à la conférence ont fait la liste des améliorations à apporter. "Tous les pays veulent encore mettre en avant leurs revendications", a dit à la presse suisse la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga. Les discussions ont déjà dépassé l'horaire prévu de 18h00 (19h00 en Suisse) et promettaient de durer.

Parmi les divergences, le nouveau projet de texte a nuancé l'appel à une sortie du charbon et des subventions "inefficaces" aux énergies non renouvelables. De quoi convaincre l'Arabe saoudite de ne pas faire échouer la COP26. Mais inacceptable pour plusieurs pays, y compris les Etats-Unis et la Suisse. Mme Sommaruga a estimé qu'une telle formulation ne permettrait pas de maintenir le monde vers un réchauffement limité à 1,5°C d'ici 2100.

Une opinion partagée par le WWF. La Suisse demande aussi aux grands émetteurs de faire un effort vers l'objectif de 1,5°C. Et à tous les acteurs d'établir des politiques à long terme pour des émissions de gaz à effet de serre peu élevées.

Pas suffisants pour les ONG

Depuis jeudi, les consultations ont augmenté encore en intensité. "Nous avons négocié une bonne partie de la nuit", a affirmé à Keystone-ATS le chef de la délégation suisse, l'ambassadeur Franz Perrez.

Pas suffisamment, aux yeux des ONG et des activistes qui se sont à nouveau rassemblés pour demander davantage de justice climatique. "Ce n'est pas l'accord que les citoyens espéraient à Glasgow", a dit la directrice exécutive de Greenpeace International.

Jeudi, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres avait averti les gouvernements que des promesses valaient peu sans une sortie des énergies non renouvelables. Les projets de textes appellent toujours à une réduction de 45% des émissions en 2030 par rapport à 2010 et à une neutralité carbone d'ici 2050. Alors même que la Chine et l'Arabie saoudite ne prévoit celle-ci que pour 2060 et l'Inde pour 2070.

Parmi les composantes à résoudre, le financement pose problème. Un doublement de l'aide à l'adaptation des pays en développement au changement climatique est prévu d'ici 2025. Mais ceux-ci veulent une meilleure répartition encore avec les efforts de réduction des gaz à effet de serre parce que les effets sont déjà observés chez eux.

Autre injonction, les pays devront revenir dès l'année prochaine avec des plans plus ambitieux pour s'aligner sur les objectifs de l'Accord de Paris. Les efforts pour limiter à 1,5°C, 2°C maximum, le réchauffement climatique d'ici 2100 sont en effet insuffisants.

Compromis possible sur le marché carbone

L'enthousiasme après les annonces de dirigeants la semaine dernière a laissé place à la dure sanction des évaluations. Les promesses actuelles des Etats permettraient au mieux d'atteindre 1,8°C, même si l'étude considérée comme la plus sérieuse arrive plutôt à 2,4°C. L'ONU avait elle conclu lundi que ces contributions ne changeraient pas vraiment son estimation, de 2,7°C.

Depuis une dizaine de jours, la COP26 aura montré le fossé énorme entre ce format où un consensus doit être trouvé entre près de 200 Etats et les attentes immédiates des activistes et des ONG. La réunion en elle-même "n'arrêtera pas le changement climatique", a dit cette semaine le gouvernement britannique.

Parmi les autres questions à régler, le projet de document final regrette que les Etats riches n'aient pas honoré leur promesse de mobiliser 100 milliards de dollars publics et privés par an dès 2020 pour aider les pays en développement. Mais il ne fait qu'appeler ces pays à augmenter ce montant, pas suffisant pour les Etats en développement. Vendredi, le Premier ministre britannique Boris Johnson a également demandé aux pays riches de sortir "l'argent sur la table".

La Suisse s'est beaucoup engagée sur l'article 6 concernant le marché des réductions d'émissions de gaz à effet de serre qu'un pays peut faire en finançant des projets à l'étranger. Elle semble avoir réussi à faire échouer la possibilité d'un double comptage des diminutions obtenues, malgré les intenses demandes du Brésil. "Nous avons pu éviter le pire", a ajouté la conseillère fédérale.

Vendredi soir, une membre de la présidence britannique de la COP a annoncé sur les réseaux sociaux qu'un troisième projet de document final serait dévoilé samedi vers 08h00 (09h00 en Suisse). Une plénière doit suivre dans la foulée, avant une adoption formelle dans l'après-midi.

Ce scénario devenait de plus en plus probable dans l'après-midi. Pendant plusieurs heures, certains des représentants des près de 200 pays à la conférence avaient fait la liste des améliorations à apporter. "Tous les pays veulent encore mettre en avant leurs revendications", a estimé de son côté à la presse suisse la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga.

Parmi les divergences, le deuxième projet de texte a nuancé l'appel à une sortie du charbon et des subventions "inefficaces" aux énergies non renouvelables. De quoi convaincre l'Arabe saoudite de ne pas faire échouer la COP26. Mais inacceptable pour plusieurs pays, y compris les Etats-Unis et la Suisse. Mme Sommaruga a estimé qu'une telle formulation ne permettrait pas de maintenir le monde vers un réchauffement limité à 1,5°C d'ici 2100.

Une opinion partagée par le WWF. La Suisse demande aussi aux grands émetteurs de faire un effort vers l'objectif de 1,5°C. Et à tous les acteurs d'établir des politiques à long terme pour des émissions de gaz à effet de serre peu élevées.

Appel aux financements par Johnson

Depuis jeudi, les consultations ont augmenté encore en intensité. "Nous avons négocié une bonne partie de la nuit", avait affirmé vendredi matin à Keystone-ATS le chef de la délégation suisse, l'ambassadeur Franz Perrez.

Pas suffisamment, aux yeux des ONG et des activistes qui se sont à nouveau rassemblés pour demander davantage de justice climatique. "Ce n'est pas l'accord que les citoyens espéraient à Glasgow", a dit la directrice exécutive de Greenpeace International.

Jeudi, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres avait averti les gouvernements que des promesses valaient peu sans une sortie des énergies non renouvelables. Les projets de textes appellent toujours à une réduction de 45% des émissions en 2030 par rapport à 2010 et à une neutralité carbone d'ici 2050. Alors même que la Chine et l'Arabie saoudite ne prévoit celle-ci que pour 2060 et l'Inde pour 2070.

Parmi les composantes à résoudre, le financement pose problème. Le projet de document final regrette que les Etats riches n'aient pas honoré leur promesse de mobiliser 100 milliards de dollars publics et privés par an dès 2020 pour aider les pays en développement.

Mais il ne fait qu'appeler ces pays à augmenter ce montant, pas suffisant pour les Etats en développement. Vendredi, le Premier ministre britannique Boris Johnson a également demandé aux pays riches de sortir "l'argent sur la table".

Compromis possible sur le marché carbone

Un doublement de l'aide à l'adaptation des pays en développement au changement climatique est aussi prévu d'ici 2025. Mais ceux-ci veulent une meilleure répartition encore avec les efforts de réduction des gaz à effet de serre parce que les effets sont déjà observés chez eux.

Autre injonction, les pays devront revenir dès l'année prochaine avec des plans plus ambitieux pour s'aligner sur les objectifs de l'Accord de Paris. Les efforts pour limiter à 1,5°C, 2°C maximum, le réchauffement climatique d'ici 2100 sont en effet insuffisants.

L'enthousiasme après les annonces de dirigeants la semaine dernière a laissé place à la dure sanction des évaluations. Les promesses actuelles des Etats permettraient au mieux d'atteindre 1,8°C, même si l'étude considérée comme la plus sérieuse arrive plutôt à 2,4°C. L'ONU avait elle conclu lundi que ces contributions ne changeraient pas vraiment son estimation, de 2,7°C.

Depuis une dizaine de jours, la COP26 aura montré le fossé énorme entre ce format où un consensus doit être trouvé entre près de 200 Etats et les attentes immédiates des activistes et des ONG. La réunion en elle-même "n'arrêtera pas le changement climatique", a dit cette semaine le gouvernement britannique.

La Suisse s'est beaucoup engagée sur l'article 6 concernant le marché des réductions d'émissions de gaz à effet de serre qu'un pays peut faire en finançant des projets à l'étranger. Elle semble avoir réussi à faire échouer la possibilité d'un double comptage des diminutions obtenues, malgré les intenses demandes du Brésil. "Nous avons pu éviter le pire", a ajouté la conseillère fédérale.