La méthode a fait l'objet d'études depuis des dizaines d'années dans le cadre de la grippe, du virus Zika ou encore du développement de thérapies contre le cancer, écrit la Task force sur Twitter. De tels vaccins peuvent être développés en laboratoire avec des matériaux qui sont disponibles rapidement, ajoute-t-elle.

Cela permet au processus de fabrication d'être standardisé plus facilement et plus rapidement qu'avec d'autres technologies. La Task force souligne également le rôle fondamental qu'a joué la collaboration entre entreprises et institutions de recherche pour rendre les vaccins disponibles.

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Instructions pour les protéines

Dans l'abréviation "ARNm", le "m" renvoie à "messager", alors que l'ARN désigne l'acide ribonucléique, présent dans les cellules. Avant la pandémie, aucun vaccin fonctionnant sur cette base n'avait été approuvé pour les humains.

Ce type de vaccin contient le plan de construction d'un composant de l'agent pathogène SARS-Cov-2. De cette manière, les cellules de l'organisme produisent la protéine virale. Le corps développe alors sa réponse immunitaire contre cette protéine. A noter que l'ARNm n'est pas incorporé au génome humain (ADN).

Plusieurs types de vaccins

Deux des trois vaccins autorisés en Suisse fonctionnent selon la technologie ARNm: ceux de Pfizer/Biontech et de Moderna. La grande majorité des personnes vaccinées dans le pays ont reçu l'un de ces deux produits.

Ces derniers mois, les opposants à la vaccination et aux mesures de lutte contre la pandémie ont à plusieurs reprises accusé ces vaccins d'être insuffisamment étudiés. Un produit destiné aux personnes ne souhaitant pas recevoir un vaccin à ARNm est disponible en Suisse depuis quelques semaines: il s'agit du vaccin à vecteur viral de Janssen.