Arrivée mardi, la conseillère fédérale aura été active sur de nombreux fronts en quelques jours à Glasgow. Comme négociatrice pour le groupe de cinq Etats - Mexique, Liechtenstein, Monaco, Corée du Sud - que la Suisse dirige à la COP, mais également comme intermédiaire.

Jusqu'à la fin, elle aura dû se battre pour défendre les intérêts de ces pays, se montrant furieuse. Devant les près de 200 Etats présents, elle a dénoncé une manoeuvre inacceptable de pays, dont la Chine et l'Inde, qui ont réussi à la dernière minute à atténuer la déclaration finale. Ciblant un manque de "transparence", elle aura même eu droit à des "excuses" officielles du président britannique de la COP Alok Sharma.

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Avant la réunion, la délégation suisse laissait entendre avant la réunion que le rejet de la loi CO2 rendrait plus difficile de convaincre d'autres pays de faire davantage d'efforts. Pendant la semaine, la conseillère fédérale a de son côté estimé que la crédibilité internationale du pays était intacte.

Preuve en est selon elle, le mandat donné par M. Sharma de trouver, avec son homologue rwandaise de l'environnement, des calendriers communs acceptables pour tous pour les efforts des Etats après 2030. Multipliant les efforts sur cette question, Mme Sommaruga a obtenu un compromis sur la solution favorisée par une majorité d'Etats et la Suisse, rendue possible aussi par la collaboration américano-chinoise annoncée mercredi.

Prise à partie

La conseillère fédérale aura également cherché à montrer à la communauté internationale que des accords bilatéraux pour réduire en partie ses émissions de gaz à effet de serre à l'étranger sont possibles. En signant jeudi deux nouveaux arrangements, après quatre autres déjà conclus depuis un an, elle a tenu à relever que ceux-ci devaient donner un élan à des règles multilatérales robustes.

Le secteur privé en Suisse n'a pas caché à Glasgow attendre ce mécanisme commun clair. Plus largement sur cet article 6, la délégation suisse, opposée au double comptage de ces efforts, dans le pays qui finance et celui qui reçoit, "aura réussi à éviter le pire", malgré d'intenses exigences brésiliennes, selon Mme Sommaruga.

Jeudi, la conseillère fédérale avait également été prise à partie brièvement par une activiste climatique. Sa rencontre avec des militants suisses à Glasgow aura été plus calme.

Plusieurs engagements pris

A la COP26, la Suisse aura pris plusieurs engagements. Elle a notamment annoncé une enveloppe pour le Fonds d'adaptation au changement climatique.

Avec une centaine de pays à chaque fois, elle a décidé de mettre un terme à la déforestation en 2030 et de réduire de 30% les émissions de méthane à la même période. Autre action, à laquelle moins d'Etats se sont ralliés, elle ne veut plus accepter la commercialisation de camions ou de voitures de livraison polluants en 2040. Au total, 30% de nouveaux véhicules propres seront vendus dès 2030 et une neutralité carbone totale devra être atteinte en 2050.

En revanche, elle n'a pas rejoint d'autres initiatives. Dont celle sur l'obligation pour les fabricants de véhicules et les investisseurs à abandonner les moteurs à combustion d'ici 2035. L'Association transports et environnement (ATE) s'est dite "déçue" par cette décision suisse. La Suisse ne s'est pas non plus associée à une coalition d'une vingtaine de pays pour la fin du financement des énergies non renouvelables.

Parmi les différents acteurs en Suisse, aussi bien les Verts, que le WWF Suisse et Greenpeace Suisse ont dénoncé samedi les résultats à la COP. Mais ils s'en sont pris également aux engagements, pas assez élevés selon eux, du Conseil fédéral pour cette réunion. Ils demandent une nouvelle politique climatique en Suisse.

Arrivée mardi, la conseillère fédérale aura été active sur de nombreux fronts en quelques jours à Glasgow. Comme négociatrice pour le groupe de six Etats - Mexique, Liechtenstein, Monaco, Géorgie, Corée du Sud - que la Suisse dirige à la COP, mais également comme intermédiaire.

Jusqu'à la fin, elle aura dû se battre pour défendre les intérêts de ces pays, se montrant furieuse. Devant les près de 200 Etats présents, elle a dénoncé une manoeuvre inacceptable de pays, dont la Chine et l'Inde, qui ont réussi à la dernière minute à atténuer la déclaration finale. Ciblant un manque de "transparence", elle aura même eu droit à des "excuses" officielles du président britannique de la COP Alok Sharma.

Avant la réunion, la délégation suisse laissait entendre avant la réunion que le rejet de la loi CO2 rendrait plus difficile de convaincre d'autres pays de faire davantage d'efforts. Pendant la semaine, la conseillère fédérale a de son côté estimé que la crédibilité internationale du pays était intacte.

Preuve en est selon elle, le mandat donné par M. Sharma de trouver, avec son homologue rwandaise de l'environnement, des calendriers communs acceptables pour tous pour les efforts des Etats après 2030. Multipliant les efforts sur cette question, Mme Sommaruga a obtenu un compromis sur la solution favorisée par une majorité d'Etats et la Suisse, rendue possible aussi par la collaboration américano-chinoise annoncée mercredi.

Prise à partie

La conseillère fédérale aura également cherché à montrer à la communauté internationale que des accords bilatéraux pour réduire en partie ses émissions de gaz à effet de serre à l'étranger sont possibles. En signant jeudi deux nouveaux arrangements, après quatre autres déjà conclus depuis un an, elle a tenu à relever que ceux-ci devaient donner un élan à des règles multilatérales robustes.

Le secteur privé en Suisse n'a pas caché à Glasgow attendre ce mécanisme commun clair. Plus largement sur cet article 6, la délégation suisse, opposée au double comptage de ces efforts, dans le pays qui finance et celui qui reçoit, "aura réussi à éviter le pire", malgré d'intenses exigences brésiliennes, selon Mme Sommaruga.

Jeudi, la conseillère fédérale avait également été prise à partie brièvement par une activiste climatique. Sa rencontre avec des militants suisses à Glasgow aura été plus calme.

Plusieurs engagements pris

A la COP26, la Suisse aura pris plusieurs engagements. Elle a notamment annoncé une enveloppe pour le Fonds d'adaptation au changement climatique.

Avec une centaine de pays à chaque fois, elle a décidé de mettre un terme à la déforestation en 2030 et de réduire de 30% les émissions de méthane à la même période. Autre action, à laquelle moins d'Etats se sont ralliés, elle ne veut plus accepter la commercialisation de camions ou de voitures de livraison polluants en 2040. Au total, 30% de nouveaux véhicules propres seront vendus dès 2030 et une neutralité carbone totale devra être atteinte en 2050.

En revanche, elle n'a pas rejoint d'autres initiatives. Dont celle sur l'obligation pour les fabricants de véhicules et les investisseurs à abandonner les moteurs à combustion d'ici 2035. L'Association transports et environnement (ATE) s'est dite "déçue" par cette décision suisse. La Suisse ne s'est pas non plus associée à une coalition d'une vingtaine de pays pour la fin du financement des énergies non renouvelables.

Parmi les différents acteurs en Suisse, aussi bien les Verts, que le WWF Suisse et Greenpeace Suisse ont dénoncé samedi les résultats à la COP. Mais ils s'en sont pris également aux engagements, pas assez élevés selon eux, du Conseil fédéral pour cette réunion. Ils demandent une nouvelle politique climatique en Suisse.

Arrivée mardi, la conseillère fédérale aura été active sur de nombreux fronts en quelques jours à Glasgow. Comme négociatrice pour le groupe de six Etats - Mexique, Liechtenstein, Monaco, Géorgie, Corée du Sud - que la Suisse dirige à la COP, mais également comme intermédiaire.

Jusqu'à la fin, elle aura dû se battre pour défendre les intérêts de ces pays, se montrant furieuse. Devant les près de 200 Etats présents, elle a dénoncé une manoeuvre inacceptable de la Chine et l'Inde qui ont réussi à la dernière minute à atténuer la déclaration finale. Ciblant un manque de "transparence", elle aura même eu droit à des "excuses" officielles du président britannique de la COP Alok Sharma.

Avant la réunion, la délégation suisse laissait entendre avant la réunion que le rejet de la loi CO2 rendrait plus difficile de convaincre d'autres pays de faire davantage d'efforts. Pendant la semaine, la conseillère fédérale a de son côté estimé que la crédibilité internationale du pays était intacte.

Preuve en est selon elle, le mandat donné par M. Sharma de trouver, avec son homologue rwandaise de l'environnement, des calendriers communs acceptables pour tous pour les efforts des Etats après 2030. Multipliant les efforts sur cette question, Mme Sommaruga a obtenu un compromis sur la solution favorisée par une majorité d'Etats et la Suisse, rendue possible aussi par la collaboration américano-chinoise annoncée mercredi.

Prise à partie

La conseillère fédérale aura également cherché à montrer à la communauté internationale que des accords bilatéraux pour réduire en partie ses émissions de gaz à effet de serre à l'étranger sont possibles. En signant jeudi deux nouveaux arrangements, après quatre autres déjà conclus depuis un an, elle a tenu à relever que ceux-ci devaient donner un élan à des règles multilatérales robustes.

Le secteur privé en Suisse n'a pas caché à Glasgow attendre ce mécanisme commun clair. Plus largement sur cet article 6, la délégation suisse, opposée au double comptage de ces efforts, dans le pays qui finance et celui qui reçoit, "aura réussi à éviter le pire", malgré d'intenses exigences brésiliennes, selon Mme Sommaruga.

Jeudi, la conseillère fédérale avait également été prise à partie brièvement par une activiste climatique. Sa rencontre avec des militants suisses à Glasgow aura été plus calme.

Plusieurs engagements pris

A la COP26, la Suisse aura pris plusieurs engagements. Elle a notamment annoncé une enveloppe pour le Fonds d'adaptation au changement climatique.

Avec une centaine de pays à chaque fois, elle a décidé de mettre un terme à la déforestation en 2030 et de réduire de 30% les émissions de méthane à la même période. Autre action, à laquelle moins d'Etats se sont ralliés, elle ne veut plus accepter la commercialisation de camions ou de voitures de livraison polluants en 2040. Au total, 30% de nouveaux véhicules propres seront vendus dès 2030 et une neutralité carbone totale devra être atteinte en 2050.

En revanche, elle n'a pas rejoint d'autres initiatives. Dont celle sur l'obligation pour les fabricants de véhicules et les investisseurs à abandonner les moteurs à combustion d'ici 2035. L'Association transports et environnement (ATE) s'est dite "déçue" par cette décision suisse. La Suisse ne s'est pas non plus associée à une coalition d'une vingtaine de pays pour la fin du financement des énergies non renouvelables.

Parmi les différents acteurs en Suisse, aussi bien les Verts, que le WWF Suisse et Greenpeace Suisse ont dénoncé samedi les résultats à la COP. Mais ils s'en sont pris également aux engagements, pas assez élevés selon eux, du Conseil fédéral pour cette réunion. Ils demandent une nouvelle politique climatique en Suisse.