Entre 2021 et 2030, le groupe de Essen (ouest) va dépenser "en moyenne 5 milliards d'euros chaque année" dans l'éolien maritime et terrestre, le solaire, le stockage, le gaz et l'hydrogène, selon un communiqué publié lors d'une journée dédiée aux investisseurs.

Sa capacité installée en Europe, Amérique du Nord et Asie-Pacifique sera à terme portée de 25 à 50 gigawatts (GW).

Elle va en particulier être portée de 2,4 à 8 GW dans l'éolien maritime et de 7 à 20 GW dans l'éolien terrestre et le solaire, détaille le groupe.

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En d'autres termes, il compte augmenter de 2,5 GW par an sa production totale d'énergies propres d'ici 2030, contre une feuille de route tablant sur 1,5 GW auparavant.

Pour assurer une sécurité de l'approvisionnement en électricité, RWE compte investir dans des centrales au gaz en Europe, où il dit détenir pour le moment le deuxième parc en taille.

Les installations existantes et celles à venir devront émettre moins de CO2, ajoute-t-il.

Avec ces développements, RWE s'attend à dégager un bénéfice d'exploitation de 5 milliards d'euros en 2030, soit "probablement plus du double" par rapport à l'exercice en cours.

RWE, qui est ces dernières années la cible privilégiée des militants écologistes allemands et européens, en raison des vastes mines de lignite qu'il exploite en Rhénanie-du-Nord, se dit désormais "bien positionné pour façonner activement la décennie clé de la transition énergétique", selon son directeur général (CEO) Markus Krebber, cité dans le communiqué.

En Bourse, l'action RWE gagnait 1,30% à mi-journée, dans un indice Dax grappillant 0,15%.