Le chiffre d'affaires de la chaîne de magasins a progressé de 4,3% à 140,5 milliards de dollars (130,3 milliards de francs) sur les trois mois se terminant fin octobre, porté notamment par des ventes à nombre d'établissements comparables en hausse de 9,2% aux Etats-Unis.
"Nous avons gagné des parts de marché dans la partie épicerie aux Etats-Unis, et de plus en plus de clients et de membres reviennent dans nos magasins", a souligné le directeur général de la société, Doug McMillon, cité dans le communiqué.
Le bénéfice net du groupe a en revanche reculé de 40% à 3,1 milliards de dollars mais rapporté par action et hors éléments exceptionnels, la mesure préférée des investisseurs de Wall Street, il s'affiche à 1,45 dollar, contre 1,40 dollar attendu.
Pour l'ensemble de son année décalée, le groupe attend désormais un bénéfice par action de 6,40 dollars, contre 6,20 à 6,35 dollars auparavant.
Le coût de revient de l'entreprise a baissé de 4 points de base en raison de ventes plus élevées et de dépenses liées au Covid moins importantes.
Walmart souligne toutefois avoir accru ses dépenses salariales, le groupe ayant augmenté 565.000 salariés d'au moins un dollar de l'heure en septembre.
Alors que les problèmes d'approvisionnement affectent de nombreux magasins, alimentant les craintes sur la disponibilité de certains produits pour Noël, la chaîne de supermarchés assure par ailleurs que ses inventaires sont en hausse de 11,5% par rapport à la même période l'an dernier.
"Pour la suite, nous avons les effectifs, les produits et les prix pour livrer un excellente saison des fêtes à nos clients et membres", a assuré M. McMillon.
A Wall Street, l'action Walmart montait de 1,6% dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la Bourse.