A la suite d'une analyse "approfondie" de l'environnement de développement dans les traitements contre le coronavirus, le géant pharmaceutique bâlois souhaite se focaliser sur d'autres programmes dans ce domaine.

Roche restituera à Atea les droits et licences sur le traitement de l'antiviral oral contre le Covid-19 AT 527 accordés dans le cadre du partenariat, écrit mercredi Roche.

Le laboratoire rhénan veut désormais poursuivre le développement d'autres options de traitement et de diagnostic du Covid-19, notamment de l'association d'anticorps Ronaprev (casirivimab et imdevimab) en partenariat avec Regeneron, et d'Actemra/RoActemra (tocilizumab), tous deux inclus dans la directive de l'Organisation mondiale de la santé.

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Ensemble, ces médicaments ont aidé environ deux millions de patients, poursuit Roche, qui ne dévoile aucune éventuelle conséquence financière de l'abandon du partenariat avec Atea Pharmaceuticals. En outre, le nombre croissant de solutions diagnostiques de Roche contribuent également à détecter et diagnostiquer l'infection.

Depuis le début de la pandémie, Roche a formé un certain nombre de partenariats pour identifier et soutenir la recherche et le développement de traitements et de diagnostics qui peuvent jouer un rôle dans la gestion du Covid-19. Au fur et à mesure que le paysage pandémique évolue, il en va de même pour la compréhension du virus et des traitements potentiels.

Le 19 octobre dernier Atea Pharmaceuticals avait fait part de l'échec de l'étude de phase 2 sur l'antiviral oral contre le Covid-19 AT-527, sur des patients présentant une forme modérée de la maladie. Celle-ci avait manqué le critère primaire d'évaluation. Roche s'était associé au laboratoire établi à Boston il y a un an, avec un paiement initial de 350 millions de dollars (317 millions de francs).