Par un temps pluvieux, les ruelles de la vieille ville ont commencé à s'animer lundi peu après 4 heures, a constaté un reporter de l'agence Keystone-ATS. Les premiers curieux ont afflué dans les ruelles du haut de la vieille ville, ont déambulé sur la Place fédérale et ont pu admirer les tresses d'oignons artistiquement confectionnées.
En 2020, le "Zibelemärit" - qui se tient chaque 4e lundi du mois de novembre - a été annulé en raison de la pandémie, pour la première fois depuis plus de cent ans. Pour l'édition 2021, la ville de Berne a fixé une série de mesures de protection pour la tenue de cette manifestation qui attire des dizaines de milliers de personnes.
Exceptionnellement, les exploitants de stands ne sont pas autorisés à vendre des boissons alcoolisées. Il faut se rendre dans un restaurant pour les consommer. En revanche, les stands peuvent vendre des tartes au fromage et d'autres repas à l'emporter ainsi que des boissons non alcoolisées.
Deux fois moins d'oignons
En temps normal, plus de 100 cars et plusieurs trains spéciaux arrivent à Berne au cours de la matinée pour l'occasion. Reste à savoir s'ils seront aussi nombreux cette année et si les foules habituelles déambuleront dans les ruelles l'après-midi.
Cette année, l'offre d'oignons est nettement plus réduite que d'habitude, car l'été pluvieux et la grêle ont mis à mal de nombreux maraîchers. Ce sont tout au plus 20 à 25 tonnes d'oignons qui devraient être proposées, selon le journal régional bernois de la radio alémanique SRF. Soit la moitié que d'habitude.
Plus grande foire annuelle organisée dans la capitale fédérale, la foire aux oignons date du milieu du 19e siècle. Les femmes de paysans du Seeland apparaissaient alors avec des oignons après la foire de la Saint-Martin à Berne. Elles étaient appréciées pour leurs belles tresses d'oignons. Depuis 2011, ce marché est inscrit sur la liste des traditions vivantes de Suisse.
La police du commerce a comptabilisé 325 stands alors qu'il y en avait encore 590 en 2019. Des vendeurs avaient renoncé à dresser un stand en raison de la mauvaise récolte d'oignons ou de l'interdiction de vendre des boissons alcoolisées.
Dans le cadre des mesures de lutte contre le Covid, les autorités municipales bernoises avaient en effet prohibé la vente d'alcool dans la rue. Celui qui voulait se réchauffer avec vin chaud devait se rendre dans un restaurant. En revanche, les stands pouvaient vendre des tartes au fromage et d'autres repas à l'emporter.
C'est par un temps gris et froid que les rues avaient commencé à s'animer peu après 4 heures. Les premiers curieux ont afflué dans les ruelles du haut de la vieille ville avant de déambuler sur la Place fédérale. Peu de personnes portaient un masque.
Moins de 20 tonnes
Cette année, l'offre d'oignons a été nettement plus réduite que les années précédentes, l'été pluvieux et la grêle ayant mis à mal les récoltes de nombreux maraîchers. Ce sont ainsi 19,8 tonnes qui ont été mises en vente lundi contre quelque 50 tonnes habituellement.
En 2020, le "Zibelemärit" - qui se tient chaque 4e lundi du mois de novembre - avait été annulé en raison de la pandémie. Plus grande foire annuelle organisée dans la capitale fédérale, cette foire date du milieu du 19e siècle. Depuis 2011, ce marché est inscrit sur la liste des traditions vivantes de Suisse.