Le Molnupiravir devrait être disponible au plus tard en janvier 2022, indique mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Le montant du contrat est confidentiel.
Une étude clinique a démontré son efficacité auprès de patients non hospitalisés infectés au Covid-19 et présentant un risque élevé d'évolution grave de la maladie.
Ce médicament n'est pas encore autorisé en Suisse. Il pourra toutefois être utilisé pour le traitement de patients atteints de Covid-19 pendant la procédure d'autorisation en cours, après une adaptation de l'ordonnance 3 Covid-19.
Il ne l'est pas non plus dans l'Union européenne. Mais l'AMA, équivalent de Swissmedic, a fait savoir mardi qu'elle se prononcerait d'ici quelques semaines sur une demande d'autorisation de mise sur le marché européen du Molnupiravir. Le régulateur européen a néanmoins émis vendredi une recommandation afin que les pays de l'UE puissent individuellement décider de l'utiliser en cas de pic d'infections.
Déjà deux autres médicaments
La Confédération prendra en charge les coûts du traitement dans le domaine ambulatoire jusqu'à ce qu'il soit remboursé par l'assurance maladie obligatoire.
L'accord conclu avec la Conféderation "représente une contribution importante de la stratégie visant à contenir la dissémination de la pandémie", a souligné la directrice générale de MSD Suisse, Ans Heirman, dans un communiqué.
Berne s'était déjà assuré deux autres médicaments anti-Covid: les anticorps monoclonaux Sotrovimab de GlaxoSmitKline et Casirivimab/Imdevimab, développé par la société Regeneron en partenariat avec le groupe bâlois Roche. A la différence de ces deux traitements, le Molnupiravir est un antiviral et peut être administré par voie orale, précise l'OFSP.