Dans le jugement du 21 octobre, dévoilé mardi soir par l'avocat de cet individu, Jacques Roulet, il admet que le véhicule était inapte à la circulation parce que trop polluant. Le client devra être remboursé du prix d'achat, sous déduction d'indemnités couvrant les kilomètres pour lesquels la voiture a été utilisée.

AMAG se voit également contrainte de payer les frais de justice et les dépens. Au total, le plaignant devrait recevoir un peu plus de 17'400 francs. Dans une lettre datée de mardi, Me Roulet demande "publiquement" à Volkswagen et à l'importateur d'indemniser l'ensemble de ses clients, plus de six ans après le scandale du Dieselgate.

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Il relève que l'entreprise automobile a été condamnée à des amendes dans plusieurs pays. Il ajoute "espérer qu'AMAG ne fera pas appel de ce jugement" pour lui éviter de devoir mener "quelques centaines de nouveaux procès". Et l'avocat d'appeler ses homologues défendant les deux sociétés à discuter d'un dédommagement des clients.

Mais dans une prise de position relayée mardi soir par la RTS, AMAG ne renonce lui pas à cette lutte. "Le jugement n'est pas définitif", explique l'entreprise. Volkswagen a admis avoir trafiqué 11 millions de ses voitures diesel pour masquer le niveau réel de leurs émissions les plus toxiques. En Suisse, près de 180'000 clients ont été trompés.

Il y a une dizaine de jours, dans le volet pénal, le Ministère public de la Confédération (MPC) avait affirmé vouloir cesser la procédure pénale contre le constructeur et l'importateur. Il ajoutait manquer de justifications "pour prononcer une ordonnance pénale ou une mise en accusation".