L'indice retombe à son plus bas niveau depuis six mois, précise jeudi l'institut. Les consommateurs sont "pris en étau" entre d'une part "la quatrième vague explosive de la pandémie avec la peur de nouvelles restrictions" et d'autre part "une inflation supérieure à 4% qui grignote le pouvoir d'achat", note Rolf Bürkl, spécialiste des questions de consommation au GfK.
"De quoi assombrir le tableau avant la période des achats de Noël", ajoute-t-il. Les goulets d'étranglement persistants dans la chaîne d'approvisionnement, occasionnant des pénuries de matières premières et de composants, causent par ailleurs un ralentissement voir l'arrêt de la production de produits électroniques de loisirs, d'appareils électro-ménagers ou d'automobiles.
Avec ce cocktail fait d'une activité ralentie et de tensions sur les prix, les attentes des consommateurs en termes de revenus et leur propension à acheter baissent nettement en novembre au sein de l'indice du GfK. Mercredi, le ministre allemand de l'Économie, Peter Altmaier, a annoncé la prolongation des aides publiques à l'économie jusqu'à fin mars 2022 face à une situation sanitaire qu'il a qualifié de "très grave".
Il y aura des compensations en particulier pour les traditionnels marchés de Noël qui ont dû être annulés en de nombreux endroits en Allemagne à cause du nombre record d'infections.