Les autorités ont indiqué avoir reçu une alerte vers 08h35 locales sur la présence de fumée dans la mine de Listviajnaïa qui se trouve dans la ville de Gramoteïno, dans la région sibérienne de Kemerovo, où sont situées de nombreuses mines de charbon.
Selon le service de presse du gouverneur local Sergueï Tsivilev, 285 personnes se trouvaient dans la mine au moment de l'accident, dont les causes n'étaient pas connues dans l'immédiat. Au moins six personnes sont mortes et 49 étaient coincées à l'intérieur de la mine en fin de matinée.
"Les opérations de sauvetage à la mine de Listviajnaïa sont en cours. Au total, 237 personnes ont été ramenées à la surface et 45 personnes ont été blessées", a indiqué sur Telegram le ministère russe des Situations d'urgence. "Les forces et moyens du ministère travaillent sur place", a poursuivi cet organisme en charge des pompiers et secouristes.
L'emplacement des disparus "n'est pas connu à l'heure actuelle", a précisé le responsable local du ministère, Alexeï Choulguine, cité par l'agence de presse TASS. Selon les services du gouverneur Sergueï Tsivilev, onze équipes de sauvetage spécialisées du ministère sont sur place et plusieurs autres sont en route.
Accidents fréquents
Les accidents dans les mines de Russie, comme ailleurs en ex-URSS, sont souvent liés au laxisme dans l'application des normes de sécurité, à une mauvaise gestion ou à des équipements vétustes remontant à l'époque soviétique.
L'accident le plus meurtrier de ces dernières années a fait 91 morts et plus d'une centaine de blessés en mai 2010 dans la mine de Raspadskaïa, également dans la région de Kemerovo.
Les opérations de recherches, qui ont duré toute la matinée avant d'être suspendues à cause d'un risque d'explosion, ont coûté la vie à trois sauveteurs, ont indiqué les autorités locales, qui ont ajouté ne pas avoir de contact avec trois autres secouristes dépêchés pour retrouver les mineurs bloqués sous terre.
Au total, 46 mineurs étaient coincés à l'intérieur de la mine après l'accident, dont 11 ont été retrouvés morts.
35 personnes encore sous terre
"Trente-cinq personnes, dont nous connaissons les noms, se trouvent actuellement sous terre (...). Onze personnes sont mortes", a déclaré le gouverneur local Sergueï Tsivilev à la chaîne de télévision russe Rossia 1.
"Ces 35 personnes sont aussi probablement toutes mortes", a affirmé à l'AFP un porte-parole des autorités locales. Une quarantaine de mineurs ont été hospitalisés.
"C'est une grande tragédie", a déclaré le président Vladimir Poutine à la télévision, rendant hommage aux services de secours qui font "tout leur possible".
Les autorités avaient indiqué avoir reçu une alerte vers 08h35 locales sur la présence de fumée dans la mine de Listviajnaïa dans la ville de Gramoteïno, dans la région sibérienne de Kemerovo, où sont situées de nombreuses mines de charbon.
Selon le service de presse de M. Tsivilev, 285 personnes se trouvaient dans la mine au moment de l'accident, dont les causes n'étaient pas connues dans l'immédiat.
Les familles et proches des mineurs, rassemblés devant l'entrée du territoire de la mine n'ont pas souhaité s'exprimer, selon un correspondant de l'AFP sur place.
Trois jours de deuil ont été décrétés dans la région à partir de vendredi.
"Risque élevé d'explosion"
Un accident dans la mine de Listviajnaïa avait déjà eu lieu en octobre 2004, lorsqu'une explosion de méthane avait tué 13 personnes. Selon les médias russes, une explosion y avait tué cinq personnes en 1981, à l'époque soviétique.
Selon un communiqué des autorités locales, 19 équipes de sauvetage spécialisées étaient sur place et tentaient, jusqu'à la suspension des opérations, de parvenir jusqu'à la galerie la plus reculée de la mine, où les personnes manquant à l'appel pourraient se trouver.
En expliquant la suspension, M. Tsivilev a fait état du "risque élevé d'une explosion" en raison d'une forte concentration de méthane dans la mine. "Le travail reprendra dès que la concentration de gaz aura baissé", a-t-il assuré.
Le Comité d'enquête local a annoncé avoir lancé une investigation pour "violation des normes de sécurité". La mine appartient à la société SDS-Ugol, l'un des plus gros producteurs de charbon de Russie.
Les accidents dans les mines de Russie, comme ailleurs en ex-URSS, sont souvent liés au laxisme dans l'application des normes de sécurité, à une mauvaise gestion ou à des équipements vétustes remontant à l'époque soviétique.
"Selon des informations préliminaires, personne n'a survécu dans la mine. 52 personnes sont mortes", a déclaré cette source, citée par l'agence officielle TASS. Les agences de presse RIA Novosti et Interfax ont également rapporté cette déclaration, en précisant qu'il y avait 46 mineurs et 6 sauveteurs parmi les morts.
Le bilan initial établi par les autorités faisait état de 14 morts, dont 11 mineurs et trois secouristes, ainsi que de 35 mineurs et trois secouristes disparus.
L'accident s'est produit vers 01H35 GMT jeudi dans la mine de Listviajnaïa dans la ville de Gramoteïno, dans la région sibérienne de Kemerovo, où sont situées de nombreuses mines de charbon.
Le Comité d'enquête russe, chargé des principales affaires dans le pays, a ouvert une enquête pour "violation des normes de sécurité", et a annoncé dans la soirée l'arrestation du directeur de la mine, de son adjoint, ainsi que du responsable de la zone où l'accident a eu lieu. La mine appartient à la société SDS-Ugol, l'un des plus gros producteurs de charbon de Russie.
Les opérations de recherches, qui ont duré toute la matinée, ont été suspendues dans l'après-midi à cause d'un risque d'explosion.
"Risque élevé d'explosion"
Un accident dans la mine de Listviajnaïa avait déjà eu lieu en octobre 2004, lorsqu'une explosion de méthane avait tué 13 personnes. Selon les médias russes, une explosion y avait tué cinq personnes en 1981, à l'époque soviétique.
Les accidents dans les mines de Russie, comme ailleurs en ex-URSS, sont souvent liés au laxisme dans l'application des normes de sécurité, à une mauvaise gestion ou à des équipements vétustes remontant à l'époque soviétique.