Nissan compte pour ce faire introduire 23 nouveaux modèles électrifiés, dont 15 électriques, d'ici son exercice 2030/31, selon un communiqué du groupe.

Vingt de ces modèles électrifiés devront être mis sur le marché dans les cinq prochaines années, a précisé Nissan, qui vise 75% de ventes électrifiées en Europe d'ici son exercice 2026/27.

Cette part devrait s'élever à 55% au Japon à la même période, ainsi qu'à 40% en Chine. Aux Etats-Unis, Nissan s'attend à ce que ses futurs véhicules électriques à batterie représentent 40% de ses ventes totales dans le pays à l'horizon 2030/31.

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En janvier de cette année, Nissan avait déjà annoncé que tous ses nouveaux modèles introduits à partir du début des années 2030 sur ses marchés clés (Japon, Chine, Etats-Unis et Europe) seraient électrifiés.

2000 milliards d'investissements

Le groupe compte investir 2000 milliards de yens (16,4 milliards de francs) dans les cinq prochaines années pour accélérer son virage électrique, dont il était l'un des pionniers mondiaux avec sa voiture Leaf, sortie à partir de 2010.

Nissan s'est depuis fait distancer sur ce segment actuellement dominé par l'américain Tesla, et des géants automobiles comme Volkswagen ont récemment mis les bouchées doubles pour accélérer dans ce domaine en pleine expansion.

La plupart des grands constructeurs automobiles ont déjà promis de se désengager progressivement des véhicules thermiques ou de cesser totalement d'en vendre, parfois dès 2030 comme le suédois Volvo Cars.

Renault vise lui une part de 65% des véhicules électrifiés dans ses ventes en Europe en 2025, et de 90% en 2030.

Parmi les autres constructeurs japonais, Toyota, qui mise encore largement sur les technologies hybrides, vise à l'horizon 2030 100% de ventes électrifiées (incluant les hybrides) en Europe, 70% en Amérique du Nord et 100% en Chine en 2035. Honda quant à lui s'est fixé cette année l'objectif ambitieux de ventes mondiales 100% électriques d'ici 2040.

Nissan a annoncé l'été dernier la construction d'une méga-usine de batteries au Royaume-Uni à côté de son usine automobile existante de Sunderland, en partenariat avec son fournisseur chinois de batteries Envision AESC.

Ce modèle d'usine intégrée doit être répliqué à terme sur les autres marchés clés du groupe, qui compte disposer de ses propres batteries électriques à compter de 2028/29.