La feuille de route présentée mardi à l'occasion de la journée des investisseurs fait l'impasse sur les perspectives de l'unité génériques et biosimilaires Sandoz, dont l'avenir au sein du groupe fait officiellement depuis peu l'objet d'un "examen d'options stratégiques".
Hors contribution de nouveaux lancements, la croissance annualisée doit s'établir à 1,5%. En incluant les homologations jugées probables et une perte d'exclusivité pour le traitement cardiaque Entresto en 2025, la multinationale vise une croissance annualisée d'au moins 4%. Un report au-delà de 2026 de cette perte d'exclusivité pourrait générer un supplément de 2,5 milliards et apporter un point de pourcentage de croissance en plus.
Le laboratoire rhénan compte pour concrétiser ces ambitions sur la contribution de ses moteurs de ventes actuels ou en devenir. L'antipsoriasique Cosentyx doit ainsi franchir le cap des 7 milliards de dollars par année et l'Entresto celui des 5 milliards. La thérapie génique Zolgensma contre l'amyotrophie spinale, l'anticancéreux Kisqali, le Kesimpta contre la sclérose en plaques, ainsi que l'anticholestérol Leqvio récemment homologué aux Etats-Unis doivent tous franchir la barre des 2 milliards de recettes annuelles.
Sur le front de la rentabilité, la marge opérationnelle de base doit progresser en direction de 40%, contre 35% l'an dernier.
L'incubateur de produits recèle de son côté vingt moteurs de ventes potentiels dont l'homologation pourrait survenir d'ici 2026, soit des traitements expérimentaux susceptibles de générer au moins un milliard de dollars de revenus annuels.