Un peu plus d'un tiers des sondés s'est attelé aux achats de cadeaux de Noël plus tôt cette année, de peur d'être confrontés à des difficultés d'approvisionnement. En outre, 80% des sondés s'attendent à des prix plus élevés.

Alors que les hommes se déclarent moins généreux, avec un budget de 351 francs, soit 42 francs de moins qu'il y a un an, les femmes ont revu leur budget en hausse de 56 francs, à 320 francs en moyenne.

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Sans surprise, plus les revenus sont élevés, plus le budget des achats de Noël est conséquent, atteignant jusqu'à 450 francs lorsque les revenus nets du ménage dépassent 70'000 francs annuels.

En ce qui concerne le type de cadeau, l'argent liquide et les cartes cadeaux arrivent en première position, avec 45 francs budgétés par les sondés en moyenne. Les vêtements et jouets (chacun 41 francs), les cosmétiques (36 francs), les aliments (30 francs), les bijoux (29 francs) et les livres en version papier (21 francs). Pour l'électronique, 20 francs en moyenne seront déboursés. Les cryptomonnaies figurent même dans la liste, avec en moyenne 1,5 franc dépensé.

Si la majorité des consommateurs se plaît encore à se rendre dans les magasins, la proportion de clients préférant faire leurs achats en ligne est passée de 10% à 26% en une année. "La pandémie a joué un rôle d'accélérateur le commerce stationnaire ayant largement perdu du terrain tandis que le commerce en ligne a bondi (...) et cette évolution ne s'inversera pas, même lorsque la pandémie sera derrière nous", explique André Bieri, associé chez EY.

Trois consommateurs sur quatre assurent prendre en compte la durabilité dans leurs achats de Noël. Un peu plus de la moitié sont même prêts à payer plus cher pour cela.

Pour ce sondage, 515 consommateurs et consommatrices suisses ont été interrogés.