Dans les villes et les agglomérations, la diversité grandissante des véhicules empruntant les mêmes aires de circulation accroît le risque d'accident. A la demande du Parlement, le Conseil fédéral a examiné comment optimiser l'utilisation des aires de circulation exiguës et améliorer la cohabitation des usagers de la route.
Le trottoir restera réservé aux seuls piétons. Les trottinettes, les patins à roulettes et les autres engins qui ne disposent pas d'un moteur électrique y seront admis.
Les cyclistes devront partager leurs voies avec les vélos électriques dotés d'une assistance au pédalage et les véhicules 100 % électriques allant jusqu'à 25 km/h et d'un poids maximal de 250 kg.
Les vélos cargos lourds d'un poids maximal de 450 kg et les vélos électriques rapides allant jusqu'à 45 km/h seront également autorisés à utiliser les aires cyclables. Mais sous certaines conditions. Ils ne pourront pas excéder une vitesse maximale de 25 km/h. Ces véhicules devront être équipés au minimum d'un guidon ou d'un manche et de deux freins indépendants.
Les vélos électriques allant jusqu'à 45km/h seront également admis sur les routes.
Utilisation mixte
Le Département fédéral des transports (DETEC) a été chargé d'élaborer un projet. Les aires de circulation ne pourront pas toujours être suffisamment larges pour tous les types de transport. En particulier dans les zones urbaines.
Le DETEC devra donc trouver des solutions permettant d'utiliser plus efficacement les aires de circulation existantes sans devoir faire de compromis sur la sécurité des usagers de la route. Certaines voies pourront être ouvertes à une utilisation mixte, notamment les voies de bus.
Une solution sera de réduire les conflits sur les aires partagées. Notamment en séparant les bandes cyclables par des éléments de construction. Le projet pourra également prévoir des surfaces de stationnement spécifiques.