CSL insiste cependant sur le fait qu'il n'y a aucune certitude que les négociations débouchent sur une quelconque transaction, et le cas échéant, quand celle-ci aurait lieu. Le groupe basé à Melbourne s'engage à "tenir le marché informé conformément à ses devoirs d'annonce", mais n'entend plus faire de commentaire sur ce qu'elle qualifie de "spéculations des médias".
Début décembre, The Australian avait affirmé que les deux entreprises avaient entamé des négociations exclusives, articulant même un prix pour la transaction de plus de 10 milliards de dollars australiens (environ 6,5 milliards de francs), ce qui s'était traduit par un bond de plus de 20% du cours de l'action Vifor à la Bourse suisse.
Avant de reprendre les rênes de Vifor mi-2021, le directeur général Abbas Hussain avait fait partie du conseil d'administration de CSL, dont il a démissionné en juin dernier.
La communauté financière avait alors souligné que l'expiration prochaine de la protection du brevet de Ferinject/Injectafer et que le fer de lance de Vifor pourrait bientôt être concurrencé par des génériques.