Le site, qui emploiera à terme plus de 7500 travailleurs dans l'Etat de Géorgie, "représente une étape clé dans notre progression vers une production de plus grande ampleur", a souligné le groupe dans un communiqué. Valorisé 96 milliards de dollars à la Bourse de New York, soit plus que les vénérables constructeurs General Motors ou Ford, Rivian n'a en effet débuté la fabrication de ses premiers pick-up destinés à la vente, baptisés R1T, qu'en septembre.

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Cela lui a permis de dégager un chiffre d'affaires de 1 million de dollars au troisième trimestre, a indiqué l'entreprise jeudi. Pour une perte nette de 1,2 milliard de dollars. L'entreprise souligne que la mise en route de la chaîne de production entraîne des dépenses importantes et qu'elle doit parallèlement continuer à investir dans la recherche et développement.

Elle a aussi encaissé une perte de 458 millions de dollars liée à la réévalution d'un instrument financier. La nouvelle usine en Géorgie pourra produire jusqu'à 400'000 véhicules par an. Sa construction doit débuter à l'été 2022 et la production en 2024. Rivian prévoit aussi d'agrandir son usine actuelle dans l'Illinois pour pouvoir y produire 200'000 véhicules par an.

Elle peut compter sur les 13,2 milliards de dollars levés à l'occasion de son entrée en Bourse en novembre. Le groupe fondé en 2009 a profité de l'engouement actuel des investisseurs pour les véhicules électriques. L'entreprise n'avait produit que 652 véhicules au 15 décembre et a prévenu qu'elle n'atteindrait pas son objectif de fabriquer 1200 unités en 2021. Mais elle avait reçu à cette même date 71'000 commandes pour ses pick-up et SUV.

Elle peut aussi compter sur une commande de 100'000 vans passée par Amazon, l'un de ses investisseurs. Rivian prévoit d'en livrer les premiers exemplaires d'ici la fin de l'année. Son action reculait de plus de 10% dans les échanges électroniques suivant la clôture de la Bourse.