Face à un contexte aussi mouvant, il est essentiel de disposer de repères solides. Dans un «ancien» monde – pourtant pas si vieux que ça –, il était possible pour un entrepreneur de complètement séparer ses univers: comme patron, il parlait business avec son banquier d’affaires, puis, changeant de casquette, il discutait gestion de fortune avec son banquier privé.

Aujourd’hui, si l’on veut être efficient, la sagesse milite clairement en faveur de solutions de conseil qui maîtrisent l’ensemble des paramètres. Un exemple concret pour l’illustrer. Mon collègue Sylvain Perret accompagne actuellement un entrepreneur qui, il y a dix ans, a repris une activité commerciale dans le domaine du luxe. A force d’énergie, d’initiative et de travail, il a développé cette boutique, a rénové le cadre architectural, y a amélioré l’accueil et le choix des produits.

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En résumé: une belle réussite pour fêter ses 45 ans. Pourtant, en ce plein mitan de sa carrière professionnelle, cet entrepreneur à succès s’est vu offrir une place de rêve chez un géant du secteur. L’appel était si fort que, tout à fait légitimement, il ne pouvait y résister. D’autant qu’il avait sous la main une solution familiale pour gérer son affaire.

D’un certain point de vue, cette sorte de reconversion professionnelle aura été une double chance. Tout d’abord parce qu’elle lui a permis de relever un nouveau défi. Mais ensuite et surtout, elle l’a presque contraint à anticiper toutes les réflexions de succession que les entrepreneurs repoussent toujours d’aborder.

Car, pour une transition faste, il faut toujours donner du temps au temps. Avec sa réorientation professionnelle, ce patron a dû envisager comment réaliser – dans tous les sens du terme – sa réussite entrepreneuriale. Concrètement, par exemple: comment transférer une partie de sa fortune commerciale dans son patrimoine privé.

Soutenir avec une humilité pertinente et efficace ceux qui ont encore le courage de se lancer comme chefs d'entreprise.

Avec l’appui d’un fiscaliste, de sa fiduciaire et – doit-on le dire? – d’un conseiller bancaire, il a pu évaluer les meilleures stratégies pour rééquilibrer ses avoirs. Montant du dividende, compléments de prévoyance (caisse de retraite et 3e pilier), achat d’une résidence secondaire, investissement dans une seconde boutique, la liste des éléments soumis à réflexion était longue. Mais, au final, une solution très équilibrée et (presque) optimale a pu être mise sous toit.

Au point que le représentant de la fiduciaire, pourtant sceptique au départ, n’a pu s’empêcher de concéder: «Si c’est ce genre de prestations que vous offrez aux entrepreneurs, je vais vous amener des clients!» Eh bien oui. Et c’est peut-être justement pour ce genre d’exemples que ma banque préférée vient de se voir décerner le Best Private Bank for Entrepreneurs Award.

Mais ne nous emballons pas: on le sait, la roche tarpéienne est proche du Capitole. Il serait clairement présomptueux d’imaginer qu’un prix puisse autoriser à se prétendre meilleure banque pour les entrepreneurs. Mais quand d’autres, tels que les journalistes économiques de la City londonienne, le constatent, on doit apprécier avec reconnaissance l’honneur rendu. Mais surtout, cela doit engager à être encore plus performant pour soutenir avec une humilité pertinente et efficace ceux qui ont encore le courage de se lancer comme chefs d’entreprise.