Mais le pire pourrait être à venir, avec la fin des aides publiques, car il faut s'attendre à ce que certaines sociétés dites "zombies" (qui ne survivent que grâce au crédit) se retrouvent en cessation de paiement dès lors qu'elles se retrouveront livrées à elles-mêmes.

La hausse des faillites s'explique également par une évolution juridique. En effet, 2300 sociétés ont été mises en faillite suite à des carences dans l'organisation, en vertu de l'article 731b du Code des obligations, ce qui correspond à une progression de 16%.

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Craintes de surendettement

L'impact de la pandémie se fait également sentir sur les faillites privées. "Nous assistons à une forte hausse des répudiations de succession de 13% à 7600, en cas de surendettement réel ou supposé d'une personne décédée", a expliqué Creditreform. Selon cette dernière, cette situation pourrait s'expliquer par la forte hausse des décès chez les personnes âgées en raison de la pandémie et dont les finances ont été grevées par des dépenses médicales importantes.

Les procédures de faillite concernant des personnes vivantes sont restées plus stables avec 1160 cas.

Mardi, la société de conseil Startups.ch avait indiqué que les nouvelles inscriptions au registre du commerce ont gonflé cette année de quelque 7% sur un an à 50'080 unités.

Les secteurs de l'immobilier, de la construction, de l'artisanat sont bien représentés dans les statistiques, au même titre que les sociétés actives dans les cryptomonnaies et la blockchain, avait précisé Startups, qui peine à définir si la tendance va se poursuivre l'année prochaine en raison de la persistance de la crise sanitaire.