Au deuxième partiel, le montant avait atteint 5,44 milliards de francs, contre 296 millions au 1er trimestre.

L'année 2020 avait atteint des records en termes d'interventions, dans un contexte de forte appréciation du franc - valeur refuge - suite à l'éclatement de la pandémie de coronavirus. La BNS n'avait pas été aussi active sur le marché des changes depuis la levée du taux plancher entre le franc et l'euro en 2015.

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Lors de son dernier point de situation sur la politique monétaire à mi-décembre, la banque centrale helvétique a affirmé son intention de poursuivre les interventions sur le marché des changes si nécessaire. L'institut d'émission considère toujours le franc comme surévalué.

Ce vendredi, la devise helvétique a atteint un nouveau pic annuel face à l'euro, la paire EUR/CHF ayant reculé à 1,0337 vers 9h20, son plus bas niveau en six ans. Cette situation s'explique par la reprise que connaissent les économies suisse et américaine vis-à-vis de celle de la zone euro. L'inflation est également moins forte en Suisse que sur le marché commun.

Par ailleurs, le dollar et le franc sont considérés comme valeurs refuge en temps de crise.

En mars, un euro valait encore 1,1153 franc. Le dollar a lui progressé de 3% depuis janvier pour atteindre 0,9142 franc. La monnaie unique a cédé 8% depuis le début de l'année face au billet vert.