"Des médias indépendants sont indispensables à la survie de notre démocratie directe", a déclaré mercredi Camille Roseau, présidente du comité, devant la presse à Berne. Or, la Suisse connaît une crise des médias.

Ceux-ci ont perdu ces dernières années des recettes liées aux abonnements et à la publicité au profit d'entreprises technologiques internationales, a-t-elle développé. Et de craindre une "mort des journaux" dans presque toutes les régions du pays, mais surtout en Suisse romande. Plus de 70 titres ont disparu depuis 2003, a-t-elle détaillé.

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Adopté en juin par le Parlement, le paquet, qui prévoit une hausse des aides de 151 millions de francs par an, est "juste", d'après le comité. Les petits seront davantage soutenus que les grands. L'argent ira surtout là où la diversité des médias et la démocratie ont besoin d'un coup de pouce, a argué le comité.

"Il faut une presse de proximité pour expliquer les enjeux, pas seulement des votations fédérales, mais aussi dans les cantons et les communes", a justifié Chantal Tauxe, ancienne rédactrice en cheffe adjointe de l'Hebdo.

Le paquet, limité dans le temps, permettra aux rédactions de "souffler", a-t-elle poursuivi. Et d'ajouter qu'il serait aussi une aide aux lecteurs, pour leur garantir un accès à l'information.

Assurer la relève

Le train de mesures garantirait aussi la qualité des médias en assurant des postes dans les rédactions, selon le comité. La formation de la relève serait également soutenue.

"Les places de stage ou de formation sont victimes des mesures d'économies et de restructuration", a déploré Pascal Scheiber, co-président de l'association alémanique Jeunes Journalistes Suisse. Le paquet médias permettrait ainsi d'assurer l'avenir des rédactions et de lutter contre la concentration des médias, d'après lui.

L'aide bénéficierait également aux photographes de presse et à l'agence Keystone-ATS, a encore rappelé le comité.

Culture et sport

La culture pâtit aussi de la concentration des médias en bénéficiant d'une couverture moindre, a pour sa part avancé Ulrich E. Gut, président de l'association CH-Intercultur. Les acteurs du monde culturel ont non seulement besoin que le public ait accès à leurs oeuvres, mais aussi d'écho critique pour continuer à se développer, selon lui.

Même constat du côté de représentants du sport. "Les sports plus marginaux, les manifestations régionales, les compétitions des juniors, le sport amateur et le handisport en font les frais", a déclaré Andreas Mösli, membre de la direction du FC Winterthour, cité dans un communiqué du comité.

Un peu plus tôt mercredi, le comité référendaire opposé au train de mesures a aussi tenu sa conférence de presse. Selon lui, le paquet médias est "inutile" et "nuisible à la démocratie". Pointant les grands groupes d'édition qui ont engrangé des bénéfices en période de crise, il a estimé que le marché fonctionne et n'a pas besoin de subventions.

"Des médias indépendants sont indispensables à la survie de notre démocratie directe", a déclaré mercredi Camille Roseau, présidente du comité, devant la presse à Berne. Or, la Suisse connaît une crise des médias.

Ceux-ci ont perdu ces dernières années des recettes liées aux abonnements et à la publicité au profit d'entreprises technologiques internationales, a-t-elle développé. Et de craindre une "mort des journaux" dans presque toutes les régions du pays, mais surtout en Suisse romande. Plus de 70 titres ont disparu depuis 2003, a-t-elle détaillé.

Adopté en juin par le Parlement, le paquet, qui prévoit une hausse des aides de 151 millions de francs par an, est "juste", d'après le comité. Les petits seront davantage soutenus que les grands. L'argent ira surtout là où la diversité des médias et la démocratie ont besoin d'un coup de pouce, a argué le comité.

"Il faut une presse de proximité pour expliquer les enjeux, pas seulement des votations fédérales, mais aussi dans les cantons et les communes", a justifié Chantal Tauxe, ancienne rédactrice en chef adjointe de l'Hebdo.

Le paquet, limité dans le temps, permettra aux rédactions de "souffler", a-t-elle poursuivi. Et d'ajouter qu'il serait aussi une aide aux lecteurs, pour leur garantir un accès à l'information.

Assurer la relève

Le train de mesures garantirait aussi la qualité des médias en assurant des postes dans les rédactions, selon le comité. La formation de la relève serait également soutenue.

"Les places de stage ou de formation sont victimes des mesures d'économies et de restructuration", a déploré Pascal Scheiber, co-président de l'association alémanique Jeunes Journalistes Suisse. Le paquet médias permettrait ainsi d'assurer l'avenir des rédactions et de lutter contre la concentration des médias, d'après lui.

L'aide aux médias bénéficierait également à l'agence Keystone-ATS ou encore au Conseil suisse de la presse, rappelle encore le comité.

Culture et sport

La culture pâtit aussi de la concentration des médias en bénéficiant d'une couverture moindre, a pour sa part avancé Ulrich E. Gut, président de l'association CH-Intercultur. Les acteurs du monde culturel ont non seulement besoin que le public ait accès à leurs oeuvres, mais aussi d'écho critique pour continuer à se développer, selon lui.

Même constat du côté de représentants du sport. "Les sports plus marginaux, les manifestations régionales, les compétitions des juniors, le sport amateur et le handisport en font les frais", a déclaré Andreas Mösli, membre de la direction du FC Winterthour, cité dans un communiqué du comité.

Un peu plus tôt mercredi, le comité référendaire opposé au train de mesures a aussi tenu sa conférence de presse. Selon lui, le paquet médias est "inutile" et "nuisible à la démocratie". Pointant les grands groupes d'édition qui ont engrangé des bénéfices en période de crise, il a estimé que le marché fonctionne et n'a pas besoin de subventions.