Pour l'ensemble de l'année 2021, le gouvernement italien table sur un déficit public à 9,4% du PIB, contre 9,6% en 2020, selon les dernières prévisions. En 2022, le déficit devrait tomber à 5,6% du PIB.

La réduction du déficit au troisième trimestre est due à un ralentissement des dépenses qui n'ont augmenté que de 1,5% sur un an et une nette progression des recettes (+9,5%).

Une croissance économique supérieure aux attentes en 2021, qui devrait dépasser les 6%, contre 4,5% prévus dans un premier temps, devrait contribuer à contenir le déficit, a expliqué à plusieurs reprises le chef du gouvernement Mario Draghi.

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Le déficit public du deuxième trimestre a été révisé en légère baisse, à 7,5% du PIB contre 7,6% auparavant.

Le gouvernement italien compte poursuivre encore pendant deux ans une politique expansive, pour soutenir une économie dont la croissance pourrait être freinée par la forte recrudescence des cas de Covid-19 due à la déferlante du variant Omicron.

Ce n'est qu'en 2024 que le déficit italien devrait descendre à 3,3% du PIB, toujours au-dessus de la barre des 3%, le plafond autorisé par les règles européennes qui ont été suspendues en raison de la pandémie.

L'Italie et la France, qui occupe la présidence tournante de l'Union européenne, ont lancé en décembre un appel commun pour réformer les critères de Maastricht afin de permettre davantage de dépenses d'investissement et éviter ainsi de "tuer la croissance dans l'oeuf".

Après un plongeon du PIB de 8,9% en 2020, sous l'effet de la pandémie, l'économie italienne devrait croître de 6,2% en 2021 et de 4% en 2022, selon la Banque d'Italie.

La dette publique de l'Italie devrait s'élever à 153,5% du PIB en 2021, en légère baisse par rapport à 2020 (155,6%) mais nettement au-dessus de la limite de 60% prévue par les règles de Maastricht.