Marks and Spencer table désormais sur un bénéfice avant impôts d'"au moins 500 millions de livres" sur l'ensemble de son exercice décalé, a précisé l'enseigne, qui dévissait pourtant de 5,30% à 239,58 pence à la Bourse de Londres vers 09h30 GMT.

Les bons résultats sont "tempérés par la hausse minime des prévisions de bénéfices" pour l'année entière, estime Laura Hoy, analyste de Hargreaves Lansdown, pour qui "il est possible que cette croissance des ventes ne se maintienne pas pendant l'année qui vient".

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L'ensemble du groupe, en intégrant l'alimentaire et les activités à l'international, a vu ses ventes progresser de 18,5% sur un an, à 3,27 milliards de livres (4,10 milliards de francs), sur la période des 13 semaines avant le 1er janvier. La hausse est de 8,6% par rapport aux dernières fêtes pré-pandémie.

Point faible de la marque, à la peine en début de pandémie face à ses rivaux en ligne, l'habillement a connu une hausse de 37,7% sur un an, et se retrouve légèrement au-dessus de son niveau pré-pandémie.

Le groupe rattrape un peu de son retard dans les transactions en ligne: un tiers des ventes de la branche ont eu lieu sur internet, précise Marks and Spencer. Celles-ci ont progressé de plus de 50% depuis l'apparition de la pandémie, selon le communiqué.

En parallèle, "les ventes en magasin ont baissé de 10,8% (sur deux ans), avec une progression dans les zones commerciales, qui continuent de surpasser les magasins de centre ville", explique la marque dans son communiqué.

Sur l'alimentaire, l'entreprise a vu "les ventes de Noël les plus élevées jamais enregistrées grâce à une croissance en décembre, en ligne avec le performance du trimestre", selon le communiqué.

Les produits de l'enseigne se sont aussi bien vendus sur le site de son partenaire le distributeur alimentaire en ligne Ocado, représentant environ 30% des paniers pour le mois de décembre.

"Les ventes ont été solides pendant la période de Noël" a salué Steve Rowe, directeur général du groupe, qui estime que "le plan de transformation (du groupe) permet désormais d'améliorer les performances".

L'enseigne avait lancé en 2020 un plan de restructuration en raison de la pandémie qui comprenait la fermeture de magasins, des milliers de suppressions d'emploi et un renforcement des ventes en ligne.