Le produit intérieur brut (PIB) se situe désormais 0,7% au-dessus de son niveau de février 2020, a précisé l'ONS. Il avait enregistré une augmentation de 0,2% en octobre, un chiffre révisé à la hausse après une première estimation à 0,1%.

"L'économie a fortement progressé au cours du mois précédant l'impact d'Omicron, les architectes, les détaillants, les coursiers et les comptables ayant connu un mois exceptionnel", a indiqué Grant Fitzner, économiste en chef de l'ONS, sur Twitter.

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"La construction s'est également rétablie après plusieurs mois en berne, car de nombreuses matières premières sont désormais plus faciles à obtenir", a-t-il ajouté.

Selon les données de l'ONS, le PIB a ainsi profité en novembre d'une hausse de l'activité dans les secteurs de la production, des services et de la construction, ces deux derniers se trouvant au-dessus de leurs niveaux pré-pandémie.

Le ministre des Finances Rishi Sunak s'est réjoui de ces chiffres, ajoutant dans un communiqué que "le gouvernement continue de soutenir l'économie, notamment par le biais de subventions, prêts, allègements fiscaux pour les entreprises".

Si la hausse du PIB est supérieure aux attentes des économistes, ceux-ci avertissent toutefois que l'arrivée du nouveau variant se fera sentir dès la publication des chiffres du mois de décembre.

"L'impact d'Omicron pourra signifier que le PIB retombera temporairement en dessous (de son niveau d'avant crise) d'ici le mois de janvier", prévient Paul Dales, de Capital Economics, qui prévoit une contraction du PIB de 0,5% à la fois en décembre et janvier.

"Les signes récents indiquant que la vague d'Omicron commence à s'atténuer laissent penser que le PIB rebondira probablement en février et mars", ajoute M. Dales. Mais la croissance sera alors freinée par une hausse des taxes et des prix de l'énergie qui pèseront sur les ménages à partir du mois d'avril, prévoit-il.

L'ONS a par ailleurs publié vendredi un rapport sur le commerce extérieur qui montre que les importations en provenance de l'UE, qui ont augmenté de 800 millions de livres en novembre (958 millions d'euros), sont restées derrière les importations de pays hors-UE (+1,1 milliard de livres) pour le 11e mois consécutif.