Avec des dépenses en hausse de 23% d'octobre à décembre, tirées en partie par la hausse des rémunérations des employés, le bénéfice net de la firme a reculé de 13% sur la période.
Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, le bénéfice s'est élevé à 10,81 dollars, soit un peu moins que les 11,76 dollars attendus par les analystes.
Le titre de Goldman Sachs perdait près de 4% dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la Bourse de New York.
La firme a continué à bénéficié en fin d'année de l'activité de ses banquiers d'affaires qui conseillent les entreprises souhaitant mener des opérations de fusions ou d'acquisitions ou lever de l'argent sur les marchés, le chiffre d'affaires de cette division grimpant de 45%.
Les traders de Goldman Sachs, qui avaient bénéficié en 2020 de la forte volatilité sur les marchés financiers en début de pandémie, ont été un peu moins actifs que l'an dernier sur la même période, leur chiffre d'affaires reculant de 7%.
Au total, le chiffre d'affaires de la banque a progressé de 8% à 12,64 milliards de dollars (11,57 milliards de francs).
Dans le même temps, en plus de la hausse de ses dépenses, la banque a fait passer ses provisions au quatrième trimestre de 293 millions à 344 millions afin de refléter la hausse des sommes empruntées sur ses cartes de crédit.
Sur l'ensemble de l'année, Goldman Sachs a vu son chiffre d'affaires grimper de 33% à 59,34 milliards de dollars et son bénéfice net exploser de 137% à 21,15 milliards de dollars.
Ses revenus dans la banque d'affaires, la gestion d'actifs et la gestion de fortune ont atteint des niveaux jamais vus auparavant. Le chiffre d'affaires dégagé par les courtiers est pour sa part au plus haut depuis douze ans.