"Nous pourrons courant février lever la plupart des restrictions prises pour freiner l'épidémie à la faveur du nouveau pass vaccinal qui entrera en vigueur lundi prochain", a annoncé le Premier ministre, Jean Castex, lors d'une conférence de presse à Matignon.
A partir du 2 février, le port du masque ne sera plus obligatoire en extérieur, les jauges dans les lieux recevant du public abandonnées et le télétravail "ne sera plus obligatoire", mais recommandé, a détaillé le chef du gouvernement.
Deux semaines plus tard, se sont les discothèques, fermées depuis le 10 décembre, qui pourront rouvrir et les concerts debout seront à nouveau autorisés. La consommation au comptoir sera également possible dans les bars. Tout comme la consommation dans les stades, les cinémas et les transports.
Pass quand même
Le gouvernement a également annoncé que le pass vaccinal, succédant au pass sanitaire pour les personnes d'au moins 16 ans, entrera en vigueur à partir de lundi "sous réserve de la décision du Conseil constitutionnel" vendredi. Le Conseil y est apparemment favorable.
Ce pass servira à accéder aux activités de loisirs, aux restaurants et débits de boisson, aux foires, séminaires et salons professionnels et aux transports publics interrégionaux.
Côté écoles, Jean Castex "envisage" un allègement du protocole sanitaire pour les établissements scolaires au retour des vacances de février, soit pas avant le 7 mars, date où tous les enfants (des trois zones) seront rentrés de vacances.
Les adolescents entre 12 et 17 ans pourront par ailleurs avoir un rappel de leur vaccination, "sans obligation", dès lundi.
L'exécutif fait face à une situation paradoxale: si le nombre de cas positifs continue à augmenter - et à battre des records à plus de 300'000 contaminations quotidiennes sur la moyenne des sept derniers jours -, la pression sur les services de réanimation tend à décroître.
Les services de soins critiques, qui hébergent les cas les plus graves, accueillaient au total jeudi 3842 patients du Covid. Ce chiffre décline depuis plusieurs jours même si, plus généralement, les hospitalisations continuent à augmenter.