Le groupe basé à Cham, dans le canton de Zoug, reste cependant nettement en deçà des 4,7 milliards de francs de recettes engrangées en 2019, année qui l'a vu souffler sa 75e bougie et dernier exercice avant la pandémie de Covid-19.

Le chiffre d'affaires consolidé, qui avait chuté de 15% l'année dernière, est remonté à 4,3 milliards. "Les ateliers ont très bien travaillé en 2021 et l'ensemble de l'organisation de concessionnaires est parvenue à augmenter les parts de marché de nos marques", s'est félicité le directeur général (CEO) d'Amag, Helmut Ruhl, cité dans un communiqué.

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Alors que le marché automobile helvétique a enregistré une croissance qualifiée de "marginale", à moins de 240'000 unités, un niveau nettement inférieur au niveau d'avant la crise (environ 300'000), le distributeur de Suisse centrale est parvenu à étoffer la part de marché de ses marques à 31,2%.

Dans les activités de financement, les volumes se sont enrobés de 6% par rapport à l'année précédente. Au bouclement de l'exercice, le portefeuille d'Amag Leasing comprenait 184'350 contrats. En septembre, la filiale a placé un emprunt vert de 175 millions de francs, suivi d'une obligation sécurisée automobile de 260 millions, "créant ainsi les conditions nécessaires pour poursuivre le développement de son activité".

Le groupe, qui s'est engagé l'été dernier à "fonctionner de manière climatiquement neutre" d'ici 2025 et vise le zéro émission nette à l'horizon 2040, entend mettre l'accent sur la durabilité.

A cet effet, il va investir dans des mesures visant à diminuer les émissions de CO2, notamment via la collaboration avec de jeunes pousses innovantes comme Synhelion (carburants solaires) et Climeworks (élimination de CO2).