Après un périple de 52'000 km sur les cinq continents, en plusieurs étapes, Zara Rutherford a atterri vers 13h00 sur l'aéroport de Courtrai-Wevelgem (ouest), attendue par une nuée de caméras, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Combinaison beige et casquette blanche, elle a été acclamée en sortant de son cockpit et accueillie sur le tarmac par ses parents qui l'ont enlacée. Partie le 19 août du même aéroport belge, Zara Rutherford n'est pas la plus jeune pilote à réaliser un tour du monde aérien en solo: un Britannique de 18 ans, Travis Ludlow, y est parvenu l'an dernier.
Mais elle devient la plus jeune femme à accomplir cet exploit. Jusqu'alors cette performance était l'apanage de Shaesta Waiz, une Américaine d'origine afghane qui a fait le tour du monde seule dans un avion en 2017, à l'âge de 30 ans.
L'appareil à hélices utilisé par la Belgo-britannique est un ULM Shark UL pesant seulement 325 kg. Le tour du monde a été plus long qu'initialement prévu. Elle comptait d'abord parvenir à le boucler en moins de trois mois. En Europe, ces derniers jours, son agenda a été retardé notamment par une mauvaise météo.
Au départ, en août, la mère - belge - de Zara Rutherford s'était dite "extrêmement fière" de l'aventure dans laquelle elle se lançait. Sa "mission", avait dit Béatrice De Smet, c'est "encourager les petites filles à suivre leurs rêves et à atteindre les étoiles".
"J'espère vraiment encourager les filles et les jeunes femmes à se lancer dans l'aviation, les sciences, les technologies, l'ingénierie et les mathématiques", avait déclaré Zara elle-même avant de décoller. Elle a atterri jeudi en provenance de Francfort (Allemagne), dernière halte de son périple.