Combler les nids de poule, déneiger les voies, installer des parois antibruit ou des passages pour animaux sauvages. Les routes nationales nécessitent un entretien constant et coûteux. Actuellement, les besoins tournent autour de 2,1 milliards de francs par an, soit 8,4 milliards entre 2024 et 2027.

"De tels investissements bénéficient à tous", a relevé la ministre des transports Simonetta Sommaruga devant les médias. "Le confort et la sécurité des utilisateurs de la route sont améliorés. Et l'impact pour les riverains réduit."

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Cinq projets urbains

Si la lutte contre les goulets d'étranglement passe avant tout par une utilisation plus efficace de l'infrastructure en place, des extensions s'avèrent parfois nécessaires. Le Conseil fédéral demande donc une enveloppe de quatre milliards pour la réalisation de cinq projets lors de l'étape d'aménagement de 2023 du programme de développement stratégique des routes nationales (PRODES).

Ils concernent principalement les grandes villes, car c'est là qu'il est le plus urgent d'agir. Quand les grands axes sont surchargés, le trafic se reporte sur les routes secondaires et donc sur les zones résidentielles, a expliqué la Bernoise. Or c'est dangereux. L'idée est de renvoyer le trafic de transit là où il appartient.

"En libérant les zones résidentielles du trafic, nous créons également de nouveaux espaces pour les transports publics et la mobilité douce", a-t-elle poursuivi. "Ces zones sont revalorisées et des espaces de vie attrayants sont créés."

Romands absents

Tous les projets approuvés sont alémaniques. Il s'agit des tronçons Wankdorf-Schönbühl et Schönbühl-Kirchberg dans la région de Berne, ainsi que des tunnels du Rosenberg à St-Gall, du Rhin à Bâle et de Fäsenstaub à Schaffhouse.

Interrogé sur ce point, Jürg Röthlisberger a rappelé que les contournements du Locle et de La Chaux-de-Fonds (NE) ont été approuvés lors de la dernière étape d'aménagement. Une enveloppe d'un peu plus d'un milliard a été débloquée à cet effet.

Les autres projets romands, comme le contournement de Genève ou de Crissier (VD), manquent encore de maturité, a ajouté le directeur de l'Office fédéral des routes. Mais ils avancent bien.

Projets cantonaux à l'étude

Responsable de quelque 400 km de routes cantonales depuis le 1er janvier 2020, la Confédération a aussi reçu et évalué les projets d'extension élaborés par les cantons sur ces tronçons. Trois d'entre eux ont été jugés prioritaires et intégrés à PRODES, à savoir le contournement de Netstal (GL), l'autoroute de l’Oberland zurichois et la liaison autoroutière Bellinzone-Locarno (TI).

Sept autres sont en suspens. Ils présentent des problèmes en matière de fonctionnalité, de sécurité et/ou de compatibilité. La Confédération réalisera ses propres études sur ces tronçons. Les six derniers projets sont abandonnés, soit parce qu'ils ne sont plus d’actualité, soit parce qu'ils n'ont pas été jugés urgents.

"Les souhaits étaient nombreux", a soulevé Simonetta Sommaruga. "Mais toutes les régions et tous les projets doivent être traités de la même manière et selon les mêmes critères."

Combler les nids de poule, déneiger les voies, installer des parois antibruit ou des passages pour animaux sauvages. Les routes nationales nécessitent un entretien constant et coûteux. Actuellement, les besoins tournent autour de 2,1 milliards de francs par an, soit 8,4 milliards entre 2024 et 2027.

"De tels investissements bénéficient à tous", a relevé la ministre des transports Simonetta Sommaruga devant les médias. "Le confort et la sécurité des utilisateurs de la route sont améliorés. Et l'impact pour les riverains réduit."

Cinq projets urbains

Si la lutte contre les goulets d'étranglement passe avant tout par une utilisation plus efficace de l'infrastructure en place, des extensions s'avèrent parfois nécessaires. Le Conseil fédéral demande donc une enveloppe de quatre milliards pour la réalisation de cinq projets lors de l'étape d'aménagement de 2023 du programme de développement stratégique des routes nationales (PRODES).

Ils concernent principalement les grandes villes, car c'est là qu'il est le plus urgent d'agir. Quand les grands axes sont surchargés, le trafic se reporte sur les routes secondaires et donc sur les zones résidentielles, a expliqué la Bernoise. Or c'est dangereux. L'idée est de renvoyer le trafic de transit là où il appartient.

"En libérant les zones résidentielles du trafic, nous créons également de nouveaux espaces pour les transports publics et la mobilité douce", a-t-elle poursuivi. "Ces zones sont revalorisées et des espaces de vie attrayants sont créés."

Romands absents

Tous les projets approuvés sont alémaniques. Il s'agit des tronçons Wankdorf-Schönbühl et Schönbühl-Kirchberg dans la région de Berne, ainsi que des tunnels du Rosenberg à St-Gall, du Rhin à Bâle et de Fäsenstaub à Schaffhouse.

Interrogé sur ce point, Jürg Röthlisberger a rappelé que les contournements du Locle et de La Chaux-de-Fonds (NE) ont été approuvés lors de la dernière étape d'aménagement. Une enveloppe d'un peu plus d'un milliard a été débloquée à cet effet.

Les autres projets romands, comme le contournement de Genève ou de Crissier (VD), manquent encore de maturité, a ajouté le directeur de l'Office fédéral des routes. Mais ils avancent bien.

Interrogé sur le 19:30 de la RTS, le conseiller aux Etats Olivier Français (PLR/VD) a regretté que les élus romands n'aient pas réussi à se mettre d'accord.

Mais pour la cheffe du département des infrastructures du canton de Vaud, Nuria Gorrite, les projets conçus par l'OFROU se heurtent à une grande opposition de la population. Vaud a approché l'OFROU et les communes à réviser les projets pour qu'ils soient plus respectueux de l'environnement.

Projets cantonaux à l'étude

Responsable de quelque 400 km de routes cantonales depuis le 1er janvier 2020, la Confédération a aussi reçu et évalué les projets d'extension élaborés par les cantons sur ces tronçons. Trois d'entre eux ont été jugés prioritaires et intégrés à PRODES, à savoir le contournement de Netstal (GL), l'autoroute de l’Oberland zurichois et la liaison autoroutière Bellinzone-Locarno (TI).

Sept autres sont en suspens. Ils présentent des problèmes en matière de fonctionnalité, de sécurité et/ou de compatibilité. La Confédération réalisera ses propres études sur ces tronçons. Les six derniers projets sont abandonnés, soit parce qu'ils ne sont plus d’actualité, soit parce qu'ils n'ont pas été jugés urgents.

"Les souhaits étaient nombreux", a soulevé Simonetta Sommaruga. "Mais toutes les régions et tous les projets doivent être traités de la même manière et selon les mêmes critères."