Ces résultats offrent "un point de départ solide pour atteindre notre objectif de rentabilité des fonds propres tangibles de 8% en 2022", a commenté le patron de la banque, Christian Sewing, dans un communiqué.
Sur le quatrième trimestre, le groupe affiche un résultat net de 145 millions d'euros, presque doublé en un an.
La banque, dont les recettes ont grimpé de 6% l'an dernier, à 25,4 milliards d'euros, récolte les fruits du virage stratégique décidé en juillet 2019 en voulant se recentrer sur les racines européennes et se défaire d'activités à haut risque, comme le négoce d'actions.
Dans la division phrase de la banque d'investissement, les recettes ont augmenté de 4%, à 9,6 milliards d'euros, et le résultat imposable de 17%, à 3,7 milliardS d'euros, grâce aux activités de placement et de conseil sur les marchés de capitaux.
Les autres divisions ne sont pas en reste, la banque des grandes entreprises affichant un résultat avant impôts d'1 milliard d'euros (+86 %) et celle des particuliers et des PME repassant dans le vert, à 366 millions d'euros. Enfin la gestion d'actifs a amélioré sa rentabilité de 50, à 816 millions d'euros.
Dans le même temps la provision pour risque de crédit a baissé de 71 %, à 515 millions d'euros, dans un contexte de reprise économique due à l'assouplissement des restrictions liées au Covid-19.
Les charges globales, à 21,5 milliards d'euros, baissent de 1% tout en comprenant 1,5 milliard d'euros liés à la restructuration.
Le coefficient de charges sur les recettes atteint lui 79%, inchangé par rapport à 2020 et encore éloigné des 70% visés cette année.
Les troupes de banquiers d'investissement, en particulier, exigent des primes élevées en récompense de leurs performances.
Les effectifs ont été réduits à 82'969 fin 2021 et la banque compte encore les réduire à 74'000.
Les actionnaires seront eux récompensés via un dividende de 0,20 euro par action pour l'exercice 2021, après deux années de gel, comme annoncé mercredi après Bourse.