"J'aurais évidemment préféré que cette discussion ait eu lieu au moment où les décisions ont été prises", ajoute Thierry Burkart dans un entretien diffusé samedi par les journaux du groupe de presse Tamedia. Les délégués du parti doivent se prononcer sur cette résolution le 12 février.
La présidente des Femmes PLR, la conseillère nationale saint-galloise Susanne Vincenz-Stauffacher, avait dénoncé dans la presse dominicale "un signal erroné et trompeur", qui "torpille les efforts de développement des énergies renouvelables". "Dans un parti libéral, il y aura toujours des gens qui sont d'un autre avis", explique samedi M. Burkart.
Des alternatives
Il dit cependant regretter que Mme Vincenz-Stauffacher n'ait pas présenté ses arguments à la conférence des présidents, dont elle est membre. "Cela aurait pu être réglé en interne".
Le conseiller national argovien soutient le développement des énergies renouvelables. "Mais nous devons garder à l'esprit des mesures alternatives au cas où les capacités ne seraient pas suffisantes".
Il rejette l'idée de rendre le solaire obligatoire pour tous les propriétaires de bâtiment. "La population accepterait difficilement une telle mesure". Il plaide en revanche pour une rationalisation des procédures d'opposition, de consultation et de recours, afin d'installer rapidement davantage des panneaux solaires, de mieux utiliser les surfaces libres et une libéralisation complète du marché de l'électricité.