Cette hausse, encore assez modeste, résulte du fait que près de quatre nouvelles nominations sur dix en moyenne ont concerné des femmes en 2021, révèle une étude de l'agence de placement Russel Reynolds Association, publiée dimanche par la SonntagsZeitung et dont Keystone-ATS a aussi pris connaissance. Les nouvelles arrivantes proviennent pour la quasi-totalité (92%) de l'étranger, essentiellement des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, d'Allemagne et de France.

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L'analyse a porté, en date du 1er janvier 2022, sur les 20 sociétés du SMI, l'indice phare de la Bourse suisse, et sur les 30 valeurs du SMIM, qui regroupe les moyennes capitalisations. Pour ces dernières, la progression féminine est moins forte que pour les entreprises du SMI mais atteint tout de même 2,3 points, à 13,4%.

Temenos en tête

Au sein du Swiss Market Index (SMI), les femmes sont les plus présentes à la direction de Partners Group (38%). Suivent Zurich Insurance Group (36%) et Holcim (30%).

Parmi le SMIM, le développeur genevois de logiciels bancaires Temenos arrive en tête avec 42%, devant SIG Combibloc (33%) et Ems-Chemie (25%).

Depuis janvier 2021, le droit des actions énonce comme valeur indicative une proportion d'au moins 20% pour chaque sexe dans les directions des entreprises. Cet objectif est loin d'être atteint. Pour y arriver, il manque quatorze femmes dans les firmes du SMI et 26 dans celles du SMIM.

En comparaison internationale, la Suisse n'a pas trop à rougir. Les plus avancées en termes d'égalité sont la Norvège (30%), la Finlande (26,7%) et la Grande-Bretagne (25,8%). La Suisse arrive un peu derrière mais précède des pays comme l'Italie, l'Espagne ou les Pays-Bas.