Les dix analyses médicales engendrant le plus de coûts en Suisse ont été comparées par rapport à la France, l'Allemagne et les Pays-Bas. Il en ressort que "tous les tarifs suisses examinés sont plus élevés qu'à l'étranger" et que, dans certains cas, les différences sont "démesurées", indique jeudi le Surveillant des prix dans un communiqué.
Il cite un examen sanguin 31 fois plus cher dans un cabinet médical en Suisse qu'en Allemagne. Autre exemple, l'analyse de la créatinine (notamment pour le dépistage et le suivi de l'insuffisance rénale), est 18 fois plus chère qu'en Allemagne.
Pour les dix différentes analyses examinées, les laboratoires spécialisés en Suisse sont en moyenne 2,3 fois plus chers que dans les trois autres pays. Pour les cabinets médicaux, les tarifs sont en moyenne 4,5 fois plus élevés.
Au vu de ces différences, le potentiel d'économies pour les assureurs-maladie suisses dépasse un milliard de francs pour l'année 2020. Pour les ménages privés, les dépenses pourraient être réduites d'un demi-milliard.
Recommandations
Le Surveillant des prix remarque que les autres pays, contrairement à la Suisse, ont déjà mené "des réformes structurelles profondes" en matière d'analyses médicales. Grâce à une "forte concentration" du secteur et une "professionnalisation" des prestations, "les analyses médicales sont aujourd'hui fournies en France et en Allemagne par des structures plus efficientes (grands laboratoires) et à des tarifs moins élevés", poursuit le communiqué.
Dans le cadre de la révision de la liste des analyses (projet "transAL 2"), Monsieur Prix a émis deux recommandations au Département fédéral de l'intérieur (DFI). Il demande de fixer les tarifs sur la base d'une comparaison internationale, "comme c'est le cas pour les médicaments et les moyens auxiliaires", précise-t-il. Il suggère aussi de réexaminer la différenciation des tarifs entre les cabinets médicaux et les laboratoires spécialisés.
Les dix analyses médicales engendrant le plus de coûts en Suisse ont été comparées par rapport à la France, l'Allemagne et les Pays-Bas. Il en ressort que "tous les tarifs suisses examinés sont plus élevés qu'à l'étranger" et que, dans certains cas, les différences sont "démesurées", indique jeudi le Surveillant des prix dans un communiqué.
Il cite un examen sanguin 31 fois plus cher dans un cabinet médical en Suisse qu'en Allemagne. Autre exemple, l'analyse de la créatinine (notamment pour le dépistage et le suivi de l'insuffisance rénale), est 18 fois plus chère qu'en Allemagne.
Pour les dix différentes analyses examinées, les laboratoires spécialisés en Suisse sont en moyenne 2,3 fois plus chers que dans les trois autres pays. Pour les cabinets médicaux, les tarifs sont en moyenne 4,5 fois plus élevés.
Au vu de ces différences, le potentiel d'économies pour les assureurs-maladie suisses dépasse un milliard de francs pour l'année 2020. Pour les ménages privés, les dépenses pourraient être réduites d'un demi-milliard.
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Le Surveillant des prix remarque que les autres pays, contrairement à la Suisse, ont déjà mené "des réformes structurelles profondes" en matière d'analyses médicales. Grâce à une "forte concentration" du secteur et une "professionnalisation" des prestations, "les analyses médicales sont aujourd'hui fournies en France et en Allemagne par des structures plus efficientes (grands laboratoires) et à des tarifs moins élevés", poursuit le communiqué.
Dans le cadre de la révision de la liste des analyses (projet "transAL 2"), Monsieur Prix a émis deux recommandations au Département fédéral de l'intérieur (DFI). Il demande de fixer les tarifs sur la base d'une comparaison internationale, "comme c'est le cas pour les médicaments et les moyens auxiliaires", précise-t-il. Il suggère aussi de réexaminer la différenciation des tarifs entre les cabinets médicaux et les laboratoires spécialisés.
Incompréhension de la FAMH
L'analyse de Monsieur Prix a suscité l'incompréhension des laboratoire médicaux de Suisse (FAMH), qui y voient une mise en danger de l'approvisionnement. A leurs yeux, la comparaison avec d'autres pays ne peut pas se faire uniquement sur la base des prix.
Les coûts annexes, comme le loyer, sont par exemple plus élevés en Suisse, tout comme les qualifications du personnel, a commenté le groupe dans un communiqué. De plus, la structure des laboratoires suisses, décentralisée, est unique et donc incomparable sur le plan international.
La FAMH s'oppose en outre à la fixation des prix sur la base d'une comparaison internationale demandée par le Surveillant des prix. "Les analyses sont des prestations de services et non des produits médicaux", peut-on lire. Les comparaisons de prix sont donc plus complexes.