Au total, Caritas Suisse et ses antennes régionales ont consacré 19 millions de francs à des aides dans le cadre de la crise du Covid-19, dont près de 10 millions versées par la Chaîne du bonheur, indique mardi un communiqué de l'organisation.
Pour Caritas, les deux dernières années ont montré que de nombreuses personnes économiquement défavorisées ne sont pas au courant qu'elles ont droit à un soutien de l'Etat. Parfois, elles ne savent pas comment le réclamer elles-mêmes. Raison pour laquelle elle va renforcer ses consultations sociales en matière d'assistance juridique.
Autre point sensible, beaucoup de personnes ayant besoin d'aide n'ont pas accès à internet. Or, certains services ne sont désormais accessibles qu'en ligne. Par ailleurs, le télétravail se généralise. Les Caritas régionales proposent ainsi des points de rencontre sur les compétences numériques.
Au total, Caritas Suisse et ses antennes régionales ont consacré 19 millions de francs à des aides dans le cadre de la crise du Covid-19, dont près de 10 millions mis à disposition par la Chaîne du bonheur, indique mardi un communiqué de l'organisation.
Pour Caritas, les deux dernières années ont montré que de nombreuses personnes économiquement défavorisées ne savent pas qu'elles ont droit à un soutien de l'Etat. Parfois, elles ignorent comment le réclamer elles-mêmes. Raison pour laquelle elle va renforcer ses consultations sociales en matière d'assistance juridique.
Les organisations régionales à Berne, Fribourg, Genève, Jura, Lucerne et Neuchâtel vont notamment fournir un effort dans ce domaine, surtout en lien avec les questions d’endettement, a précisé à Keystone-ATS Fabrice Boulé, responsable de la communication pour la Suisse romande.
L'exclusion numérique
Autre point sensible, un quart de la population suisse n’a pas ou peu de compétences numériques, relève Caritas, citant des enquêtes de l’Office fédéral de la statistique (OFS). Ces personnes risquent d'être exclues de certaines activités sociales et de ne plus être en mesure de répondre aux exigences de la vie professionnelle quotidienne.
Dans les cantons du Jura, en Argovie ou à Lucerne, Caritas propose ainsi des ateliers numériques. Dans le canton de Neuchâtel, cette offre s'adresse plus spécifiquement aux personnes réfugiées. Par ailleurs, un "mentorat informatique" est également en train d'être mis en place dans le canton de Vaud, précise Fabrice Boulé.
Lors de ces ateliers, qui sont gratuits, les personnes viennent avec leur smartphone ou leur ordinateur portable. Des bénévoles leur expliquent par exemple comment créer un compte courriel, rédiger et envoyer une candidature en ligne ou encore apprendre à utiliser l’application CFF.