La mesure dans laquelle les personnes récupèrent varie fortement, a indiqué mardi devant la presse à Berne Milo Puhan, directeur de l'Institut d'épidémiologie, de biostatistique et de prévention de l'Université de Zurich.

Selon une enquête menée auprès de 1500 personnes infectées dans le canton de Zurich, 25 malades sur 100 ne sont toujours pas guéris six mois après l'infection: 3 souffrent de symptômes persistants graves, 4 de symptômes de gravité moyenne et 18 de symptômes légers. Au bout d'un an, 9 sur 25 guérissent, 16 pas ou seulement partiellement.

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Il y a encore peu de publications scientifiques sur les thérapies contre le Covid long. Un large spectre de médicaments et de mesures de réadaptation est utilisé pour soigner ces patients. Quant à savoir si Omicron provoque plus ou moins de Covid long que les autres variants, on ne dispose pas encore d'assez de recul, a précisé le Pr Puhan.

"Une large échelle de personnes gardent des symptômes persistants six mois à deux ans après la maladie", a ajouté Mayssam Nahme, cheffe de clinique aux Hôpitaux universitaires genevois (HUG). La vaccination tend à les réduire chez un tiers des malades, a-t-elle ajouté.

De manière générale, le Covid long constitue une lourde charge de santé publique, ont relevé les deux experts. Ils constatent un important besoin d'information et de thérapies dans la population. C'est dans cette optique que les HUG ont mis en place leur plate-forme interactive Rafael sur le Covid long.

La mesure dans laquelle les personnes récupèrent varie fortement, a indiqué mardi devant la presse à Berne Milo Puhan, directeur de l'Institut d'épidémiologie, de biostatistique et de prévention de l'Université de Zurich.

Selon une enquête menée auprès de 1500 personnes infectées dans le canton de Zurich, 25 malades sur 100 ne sont toujours pas guéris six mois après l'infection: 3 souffrent de symptômes persistants graves, 4 de symptômes de gravité moyenne et 18 de symptômes légers. Au bout d'un an, 9 sur 25 guérissent, 16 pas ou seulement partiellement.

Il y a encore peu de publications scientifiques sur les thérapies contre le Covid long. Un large spectre de médicaments et de mesures de réadaptation est utilisé pour soigner ces patients. Quant à savoir si Omicron provoque plus ou moins de Covid long que les autres variants, on ne dispose pas encore d'assez de recul, a précisé le Pr Puhan.

Le vaccin améliore les choses

"Une large échelle de personnes gardent des symptômes persistants six mois à deux ans après la maladie", a ajouté Mayssam Nehme, cheffe de clinique aux Hôpitaux universitaires genevois (HUG). La vaccination tend à les réduire chez un tiers des malades, a-t-elle ajouté.

En effet, une vaccination post-infection réduit les symptômes ou les élimine chez 36% des malades, selon une étude menée aux HUG sur 1600 personnes. Ils restent stables dans 29% des cas et s'aggravent chez 3% des intéressés. L'effet positif est accentué avec deux doses de vaccin.

De manière générale, le Covid long constitue une lourde charge de santé publique, ont relevé les deux experts. Ils constatent un important besoin d'information et de thérapies dans la population. C'est dans cette optique que les HUG ont mis en place leur plate-forme interactive Rafael sur le Covid long.

On parle de Covid long lorsque des symptômes persistent à partir de trois mois après l'infection pendant au minimum deux mois, selon une définition de l'Organisation mondiale de la santé. Ils peuvent être constants ou disparaître et réapparaître, a relevé Milo Puhan.

Les principaux sont la fatigue, une charge psychique, l'essoufflement, la perte de goût et d'odorat, des problèmes de concentration et de mémoire ainsi que des douleurs thoraciques ou autres, notamment. Ils sont beaucoup plus importants que ceux provoqués par d'autres virus respiratoires, a encore noté Mme Nehme.