Malgré des difficultés persistantes de production liées au Covid-19 et à la pénurie de semi-conducteurs, le groupe japonais a généré un bénéfice net de 791,7 milliards de yens (6,3 milliards de francs) entre octobre et fin décembre, un recul de 5,6% sur un an mais bien meilleur que prévu.
Soutenu par des effets de change positifs grâce à la baisse du yen par rapport au dollar et à l'euro, son bénéfice opérationnel sur la période a aussi dépassé les attentes, à 784,3 milliards de yens, même s'il s'agit d'une forte baisse sur un an (-20,6%).
Son bénéfice opérationnel a fortement reculé au Japon sur un an, ainsi qu'en Amérique du Nord dans une moindre mesure, tandis qu'il a progressé en Europe et ailleurs en Asie, comme en Chine.
Ses ventes trimestrielles ont quant à elles reculé de 4,5% sur un an à 7785,7 milliards de yens.
Sur l'ensemble de son exercice qui s'achèvera le 31 mars, le colosse japonais vise toujours un bénéfice net de 2490 milliards de yens, ce qui représenterait une hausse de près de 11% sur un an.
Il a aussi conservé sa prévision d'un bénéfice opérationnel de 2800 milliards de yens (+27,4% sur un an).
Cependant il a abaissé sa perspective de chiffre d'affaires annuel, désormais fixée à 29.500 milliards de yens, soit 500 milliards de yens de moins qu'auparavant.
Cela représenterait encore une hausse honorable par rapport à son exercice précédent (+8,4%).
En volume, Toyota compte toujours écouler 10,29 millions de véhicules sur l'exercice en cours (toutes marques du groupe confondues).
Mais du fait des perturbations qui perdurent sur ses chaînes d'approvisionnement, le groupe prévoit de ne produire que 8,5 millions d'unités de ses marques Toyota et Lexus sur l'ensemble de l'exercice.
Le groupe avait abandonné en janvier son objectif précédent de produire 9 millions de véhicules Toyota et Lexus en 2021/22, sans livrer à l'époque une nouvelle prévision.