Entre quatre et six candidats seulement franchiront la ligne d'arrivée fin 2022, au terme d'un long processus de sélection qui fera émerger une nouvelle génération d'astronautes de l'ESA et ses 22 Etats membres.

Après un premier écrémage, 1361 personnes - 831 hommes et 530 femmes - ont été retenues pour participer à la deuxième phase de la sélection: une journée de "tests de performance psychologique dans un établissement en Europe", précise l'agence dans un communiqué.

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Cette première sélection comprend "au moins trois candidats de chaque Etat membre", ajoute l'ESA. La France, pays qui avait présenté le plus de candidatures au départ, arrive largement en tête, avec 404 postulants retenus (250 hommes et 154 femmes). Suivent l'Allemagne (194 candidats retenus), le Royaume-Uni (166) et l'Italie (159).

Les candidats qui réussiront ces premiers tests devront ensuite passer des entretiens psychologiques, des "tests de groupe" et des examens médicaux. Et, in fine, seront convoqués à des entretiens de recrutement.

Nombre record

Au total, un nombre record de 22'523 personnes avaient postulé aux avis de candidatures à l'issue de la clôture de la campagne de recrutement, en juin 2021. Soit trois fois plus que pour la précédente sélection il y a 11 ans, dont le Français Thomas Pesquet faisait partie.

L'ESA a souhaité recruter une génération plus diversifiée, avec davantage de femmes. Elle a également lancé un projet pour une future mission avec un astronaute porteur de handicap physique: 27 candidats à ce poste sont invités à la phase 2.