Ces profits, les plus hauts depuis au moins 15 ans, font suite à une perte de 7,2 milliards de dollars en 2020 en raison de la crise du Covid-19, qui avait pesé sur les cours pétroliers, et de dépréciations.

Totalenergies a profité de la flambée des cours des hydrocarbures l'année dernière sur fond de reprise économique mondiale et de production toujours limitée de certains pays. Le baril de Brent de la mer du Nord valait ainsi 70,9 dollars le baril en 2021, contre seulement 41,8 dollars l'année précédente.

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En 2021, le bénéfice net ajusté du groupe (qui exclut certains événements exceptionnels et sert de référence) a atteint 18,1 milliards de dollars, multiplié par 4,4 par rapport à 2020.

Ces énormes bénéfices, en pleine crise de l'énergie avec des coûts qui augmentent pour les ménages, avaient fait l'objet de critiques avant même leur publication.

Le candidat écologiste Yannick Jadot avait dénoncé mercredi des bénéfices "sur le dos des Françaises et des Français" tandis que "les factures de gaz et d'essence qui augmentent, c'est au profit des actionnaires".

"Il n'y a qu'à leur prendre, tant mieux", avait lancé le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon dans un meeting.

Les bons résultats de BP et Shell au Royaume-Uni avaient aussi suscité récemment des appels à une taxe exceptionnelle.

Face à la flambée actuelle, Totalenergies avait dévoilé mercredi une remise à la pompe dans ses stations situées en zone rurale en France, ainsi qu'un "chèque gaz" de 100 euros ses clients gaz en situation de "précarité énergétique".