L'industrie du tabac, particulièrement présente en Suisse, doit ainsi retenir son souffle un peu plus longtemps. L'initiative veut interdire toutes les publicités atteignant les mineurs. Les festivals, les journaux gratuits ou les réseaux sociaux, que les jeunes affectionnent particulièrement, sont dans leur ligne de mire.
La publicité cible les plus vulnérables, soit les adolescents en pleine recherche identitaire, et les incite à tirer leurs premières bouffées de cigarette, ont pointé les médecins et milieux de la prévention, à l'origine de l'initiative "Enfants sans tabac", lors de la campagne. Or le tabagisme précoce est problématique. Plus les jeunes commencent tôt à fumer, plus ils risquent de développer des maladies chroniques potentiellement mortelles.
Cancers, infarctus et maladies dus au tabagisme sont à l'origine de près de 10'000 décès par an, ont-ils rappelé, soutenus par la gauche et le PVL. Les coûts directs et indirects pour la société sont estimés entre quatre et six milliards de francs.
Préserver la liberté économique
Pour le Conseil fédéral et les partis bourgeois, le texte est trop restrictif. Les lieux et les médias réservés aux adultes sont rares. Dans la pratique, cela reviendrait à une interdiction totale. Et de critiquer une atteinte à la liberté économique et une infantilisation des consommateurs.
Le contre-projet indirect est plus ciblé. Il permet une bonne protection de la jeunesse tout en préservant les intérêts économiques, ont-ils encore argumenté.
Les Genevois plébiscitent le texte à 74,6%, les Vaudois à 65,4% et les Zurichois à 57,7%, selon les premiers résultats partiels. A Bâle-Ville, ce serait également "oui" à 64,2%.
En revanche, Schwytz refuserait à 63,8%, St-Gall à 60% et Lucerne à 58,3%. Appenzell Rhodes-Extérieures, Argovie et Soleure pencheraient également dans le camp du "non" pour le moment. La majorité des cantons étant décisive, chaque canton compte.
Tabagisme précoce problématique
L'industrie du tabac, particulièrement présente en Suisse, doit ainsi retenir son souffle un peu plus longtemps. L'initiative veut interdire toutes les publicités atteignant les mineurs. Les festivals, les journaux gratuits ou les réseaux sociaux, que les jeunes affectionnent particulièrement, sont dans leur ligne de mire.
La publicité cible les plus vulnérables, soit les adolescents en pleine recherche identitaire, et les incite à tirer leurs premières bouffées de cigarette, ont pointé les médecins et milieux de la prévention, à l'origine de l'initiative "Enfants sans tabac", lors de la campagne. Or le tabagisme précoce est problématique. Plus les jeunes commencent tôt à fumer, plus ils risquent de développer des maladies chroniques potentiellement mortelles.
Cancers, infarctus et maladies dus au tabagisme sont à l'origine de près de 10'000 décès par an, ont-ils rappelé, soutenus par la gauche et le PVL. Les coûts directs et indirects pour la société sont estimés entre quatre et six milliards de francs.
Préserver la liberté économique
Pour le Conseil fédéral et les partis bourgeois, le texte est trop restrictif. Les lieux et les médias réservés aux adultes sont rares. Dans la pratique, cela reviendrait à une interdiction totale. Et de critiquer une atteinte à la liberté économique et une infantilisation des consommateurs.
Le contre-projet indirect est plus ciblé. Il permet une bonne protection de la jeunesse tout en préservant les intérêts économiques, ont-ils encore argumenté.
Les Genevois plébiscitent le texte à 74,6%, les Vaudois à 65,4%, les Jurassiens à 64%, les Fribourgeois à 59% et les Valaisans à 53,7%, selon les premiers résultats partiels. A Bâle-Ville, ce serait également "oui" à 64,2%. Les Zurichois, les Tessinois et les Grisons appartiendraient aussi aux partisans.
En revanche, Schwytz refuserait à 63,8%, St-Gall à 60% et Lucerne à 58,3%. Appenzell Rhodes-Extérieures, Argovie et Soleure pencheraient également dans le camp du "non" pour le moment. La majorité des cantons étant décisive, chaque canton compte.
Tabagisme précoce problématique
L'industrie du tabac, particulièrement présente en Suisse, doit ainsi retenir son souffle un peu plus longtemps. L'initiative veut interdire toutes les publicités atteignant les mineurs. Les festivals, les journaux gratuits ou les réseaux sociaux, que les jeunes affectionnent particulièrement, sont dans leur ligne de mire.
La publicité cible les plus vulnérables, soit les adolescents en pleine recherche identitaire, et les incite à tirer leurs premières bouffées de cigarette, ont pointé les médecins et milieux de la prévention, à l'origine de l'initiative "Enfants sans tabac", lors de la campagne. Or le tabagisme précoce est problématique. Plus les jeunes commencent tôt à fumer, plus ils risquent de développer des maladies chroniques potentiellement mortelles.
Cancers, infarctus et maladies dus au tabagisme sont à l'origine de près de 10'000 décès par an, ont-ils rappelé, soutenus par la gauche et le PVL. Les coûts directs et indirects pour la société sont estimés entre quatre et six milliards de francs.
Préserver la liberté économique
Pour le Conseil fédéral et les partis bourgeois, le texte est trop restrictif. Les lieux et les médias réservés aux adultes sont rares. Dans la pratique, cela reviendrait à une interdiction totale. Et de critiquer une atteinte à la liberté économique et une infantilisation des consommateurs.
Le contre-projet indirect est plus ciblé. Il permet une bonne protection de la jeunesse tout en préservant les intérêts économiques, ont-ils encore argumenté.
Les Genevois plébiscitent le texte à 74,6%, les Vaudois à 65,4%, les Jurassiens à 64%, les Fribourgeois à 59% et les Valaisans à 53,7%, selon les premiers résultats partiels. A Bâle-Ville, ce serait également "oui" à 64,2%. Les Zurichois, les Tessinois et les Grisons appartiendraient aussi aux partisans.
En revanche, Schwyz refuserait à 63,8%, St-Gall à 60% et Obwald à 59,5%. Soleure pencherait également dans le camp du "non" pour le moment. La majorité des cantons étant décisive, chaque canton compte.
Cinq cantons affichent des résultats définitifs. Argovie et Glaris approuvent l'initiative du bout des lèvres, alors que Nidwald, Appenzell Rhodes-Extérieures et Lucerne le rejettent.
Tabagisme précoce problématique
La publicité cible les mineurs et les incite à tirer leurs premières bouffées de cigarette, ont argumenté les médecins et milieux de la prévention, à l'origine de l'initiative "Enfants sans tabac", tout au long de la campagne. Or le tabagisme précoce est problématique. Plus les jeunes commencent tôt à fumer, plus ils risquent de développer des maladies chroniques potentiellement mortelles.
Cancers, infarctus et maladies dus au tabagisme sont à l'origine de près de 10'000 décès par an, ont-ils rappelé, soutenus par la gauche et le PVL. Les coûts directs et indirects pour la société sont estimés entre quatre et six milliards de francs.
Les arguments libéraux de leurs opposants n'ont pas fait le poids. Pour le Conseil fédéral et les partis bourgeois, le texte est trop restrictif. Les lieux et les médias réservés aux adultes sont rares. Dans la pratique, cela reviendrait à une interdiction totale, se sont-ils insurgés. Et de critiquer une atteinte à la liberté économique et une infantilisation des consommateurs.
Le contre-projet indirect est plus ciblé. Il permet une bonne protection de la jeunesse tout en préservant les intérêts économiques, ont-ils encore plaidé. Sans succès.
L'industrie du tabac, particulièrement présente en Suisse, perd ainsi une bataille. Seules les publicités adressées aux adultes resteront autorisées. Plus question de distribuer des échantillons gratuits lors des festivals accessibles aux mineurs. Ni de faire la promotion des cigarettes dans les journaux gratuits ou sur les sites Internet et les réseaux sociaux consultés par les jeunes.
Ceinture conservatrice
L'initiative partait gagnante dans les sondages. Mais elle devait réunir la double majorité du peuple et des cantons. Si la première a rapidement été acquise, la seconde s'est fait attendre.
Une ceinture conservatrice, opposée au texte, s'est d'abord dessinée de manière assez floue à travers la Suisse centrale et orientale. Argovie, Glaris et Soleure ont toutefois accepté le texte du bout des lèvres par un peu plus de 50% des votants. Les Grisons et Bâle-Campagne ont réuni à peine plus de partisans.
Seuls sept cantons se sont, selon des résultats encore provisoires, opposés à l'initiative. Schwyz mène l'opposition avec plus de 60% de non. Uri, Obwald, Nidwald et Appenzell Rhodes-Intérieures le suivent de près.
A l'inverse, quatorze cantons approuvent le texte pour le moment. Le oui est porté par les cantons latins et urbains. Genève plébiscite l'initiative à 74,8%. Il est suivi par Vaud (67,2%), le Jura (66,2%), Bâle-Ville (64,6%), Fribourg (63,1%) et Neuchâtel (61,5%). Berne, le Tessin et le Valais acceptent aussi largement le texte à plus de 55%.
Tabagisme précoce problématique
Médecins et milieux de la prévention, à l'origine de l'initiative "Enfants sans tabac", ont ainsi réussi à convaincre la population des méfaits de la publicité auprès des jeunes. Elle les incite à tirer leurs premières bouffées de cigarette, ont-ils argumenté lors de la campagne. Or le tabagisme précoce est problématique.
Plus les jeunes commencent tôt à fumer, plus ils risquent de développer des maladies chroniques potentiellement mortelles. Cancers, infarctus et maladies dus au tabagisme sont à l'origine de près de 10'000 décès par an, ont-ils rappelé, soutenus par la gauche et le PVL. Les coûts directs et indirects pour la société sont estimés entre quatre et six milliards de francs.
Les arguments libéraux de leurs opposants n'ont pas fait le poids. Pour le Conseil fédéral et les partis bourgeois, le texte est trop restrictif. Les lieux et les médias réservés aux adultes sont rares. Dans la pratique, cela reviendrait à une interdiction totale, se sont-ils insurgés. Et de critiquer une atteinte à la liberté économique et une infantilisation des consommateurs.
Le contre-projet indirect est plus ciblé. Il permet une bonne protection de la jeunesse tout en préservant les intérêts économiques, ont-ils encore plaidé. Sans succès.
L'industrie du tabac, particulièrement présente en Suisse, perd ainsi une bataille. Seules les publicités adressées aux adultes resteront autorisées. Plus question de distribuer des échantillons gratuits lors des festivals accessibles aux mineurs. Ni de faire la promotion des cigarettes dans les journaux gratuits ou sur les sites Internet et les réseaux sociaux consultés par les jeunes.
Ceinture conservatrice
L'initiative partait gagnante dans les sondages. Mais elle devait réunir la double majorité du peuple et des cantons. Si la première a rapidement été acquise, la seconde s'est fait attendre.
Une ceinture conservatrice, opposée au texte, s'est d'abord dessinée de manière assez floue à travers la Suisse centrale et orientale. Argovie, Glaris et Soleure ont toutefois accepté le texte du bout des lèvres par un peu plus de 50% des votants. Les Grisons et Bâle-Campagne ont réuni à peine plus de partisans.
Seuls dix cantons ont finalement rejeté l'initiative. Schwyz a mené l'opposition avec plus de 60% de non. Uri, Obwald, Nidwald et Appenzell Rhodes-Intérieures l'ont suivi de près.
A l'inverse, le oui a été porté par les cantons latins et urbains. Genève a plébiscité l'initiative à 74,8%. Il est suivi par Vaud (67,2%) et le Jura (66,2%). Bâle-Ville, Fribourg et Neuchâtel acceptent aussi largement le texte à plus de 60%. Zurich, Berne, le Tessin et le Valais dépassent les 55% de partisans.
Plus de 1,3 million d'électeurs ont approuvé le texte. C'est la 25e initiative acceptée par le peuple. Environ un million de Suisses ont en revanche glissé un bulletin défavorable dans les urnes.
Tabagisme précoce problématique
Médecins et milieux de la prévention, à l'origine de l'initiative "Enfants sans tabac", ont ainsi réussi à convaincre la population des méfaits de la publicité auprès des jeunes. Elle les incite à tirer leurs premières bouffées de cigarette, ont-ils argumenté lors de la campagne. Or le tabagisme précoce est problématique.
Plus les jeunes commencent tôt à fumer, plus ils risquent de développer des maladies chroniques potentiellement mortelles. Cancers, infarctus et maladies dus au tabagisme sont à l'origine de près de 10'000 décès par an, ont-ils rappelé, soutenus par la gauche et le PVL. Les coûts directs et indirects pour la société sont estimés entre quatre et six milliards de francs.
Les arguments libéraux de leurs opposants n'ont pas fait le poids. Pour le Conseil fédéral et les partis bourgeois, le texte est trop restrictif. Les lieux et les médias réservés aux adultes sont rares. Dans la pratique, cela reviendrait à une interdiction totale, se sont-ils insurgés. Et de critiquer une atteinte à la liberté économique et une infantilisation des consommateurs.
Le contre-projet indirect est plus ciblé. Il permet une bonne protection de la jeunesse tout en préservant les intérêts économiques, ont-ils encore plaidé. Sans succès.