Le déploiement et l'exploitation des réseaux thermiques sont nécessaires pour atteindre les objectifs climatiques cantonaux, a plaidé le gouvernement. Ce monopole revient aux Services industriels de Genève (SIG) en vertu d'une loi adoptée par le Grand Conseil et qui vise à développer de façon coordonnée l'énergie thermique.
Un monopole cantonal dans l'approvisionnement et la distribution d'eau et d'électricité figure déjà dans la constitution genevoise. Il est ainsi étendu à l'énergie thermique. Dans le même ordre d'idée, les réseaux thermiques structurants sont d'utilité publique. Le monopole doit permettre d'accélérer leur déploiement.
Les SIG développent déjà deux réseaux, dont GéniLac, un système de chauffage et de refroidissement qui fonctionne avec l'eau du Léman. Il est prévu de construire 250 kilomètres de conduites en ville de Genève et dans les grandes communes d'ici à 2030, afin d'assurer un quart de l'approvisionnement énergétique du canton.
Les "routes secondaires" qui relieront les réseaux structurants aux habitations restent, elles, ouvertes à la concurrence. En outre, des garde-fous ont été mis pour que le coût des investissements ne soit pas répercuté sur les clients. Malgré cela, le PLR et l'UDC s'opposaient à la modification constitutionnelle.
Le déploiement et l'exploitation des réseaux thermiques sont nécessaires pour atteindre les objectifs climatiques cantonaux, avait plaidé le gouvernement. Ce monopole revient aux Services industriels de Genève (SIG) en vertu d'une loi adoptée par le Grand Conseil et qui vise à développer de façon coordonnée l'énergie thermique.
Un monopole cantonal dans l'approvisionnement et la distribution d'eau et d'électricité figure déjà dans la constitution genevoise. Il est ainsi étendu à l'énergie thermique. Dans le même ordre d'idée, les réseaux thermiques structurants sont d'utilité publique. Le monopole doit permettre d'accélérer leur déploiement.
Les SIG développent déjà deux réseaux, dont GéniLac, un système de chauffage et de refroidissement qui fonctionne avec l'eau du Léman. Il est prévu de construire 250 kilomètres de conduites en ville de Genève et dans les grandes communes d'ici à 2030, afin d'assurer un quart de l'approvisionnement énergétique du canton.
Les "routes secondaires" qui relieront les réseaux structurants aux habitations restent, elles, ouvertes à la concurrence. En outre, des garde-fous ont été mis pour que le coût des investissements ne soit pas répercuté sur les clients. Malgré cela, le PLR et l'UDC s'opposaient à la modification constitutionnelle.