Un fossé semble se dessiner entre Romands et Alémaniques. Selon les premiers résultats partiels, Genève et Vaud soutiendraient le paquet d'aide par 56,6%, respectivement 55,4%. Le Valais dirait quant à lui non, après dépouillement de 98 communes sur 123.
L'opposition est forte Outre-Sarine. Le canton de Zurich dirait non par 55,9%. Les citoyens soleurois penchent également pour un non à l'aide aux médias, après décompte des voix de 52 communes sur 107.
Indépendance des médias
Le projet prévoyait une aide totale de 151 millions de plus par an. Le comité référendaire, soutenu par la droite, y voyait surtout un gaspillage de l'argent du contribuable. Le subventionnement aurait avant tout profité aux grandes maisons d'édition, comme TX Group, CH-Media, Ringier ou Hersant, selon lui. Les opposants ont également mis en question l'indépendance des médias.
L'autonomie des journalistes n'est aucunement remise en cause, a réfuté la ministre de la communication Simonetta Sommaruga. Le projet s'appuie sur des instruments éprouvés et en place depuis longtemps, qui n'ont jamais fait naître de soupçons sur le travail des médias.
Soutenue par la gauche et les éditeurs, Mme Sommaruga a tenté de défendre une branche en difficulté face à l'exode des recettes publicitaires vers Google ou Facebook. La presse écrite aurait disposé d'un total de 120 millions, soit 70 millions de plus, pour la distribution des titres et les médias en ligne d'une enveloppe de 30 millions pour leur transition numérique. Ces aides auraient été limitées à sept ans.
Quelque 23 millions supplémentaires étaient destinés aux agences de presse, aux écoles de journalisme et au Conseil suisse de la presse. Les radios et les télévisions privées auraient obtenu 28 millions de plus. Ce pan, illimité dans le temps, aurait été tiré de la redevance ratio-TV.
Un fossé semble se dessiner entre Romands et Alémaniques. Selon les premiers résultats partiels, Genève et Vaud soutiendraient le paquet d'aide par 56,6%, respectivement 55,4%.
Fribourg donnerait son aval à une courte majorité. Le Valais dirait quant à lui non, après dépouillement de 98 communes sur 123.
L'opposition est forte Outre-Sarine. Le canton de Zurich dirait non par 55,9%. Les citoyens soleurois penchent également pour un non à l'aide aux médias, après décompte des voix de 52 communes sur 107.
Indépendance des médias
Le projet prévoyait une aide totale de 151 millions de plus par an. Le comité référendaire, soutenu par la droite, y voyait surtout un gaspillage de l'argent du contribuable. Le subventionnement aurait avant tout profité aux grandes maisons d'édition, comme TX Group, CH-Media, Ringier ou Hersant, selon lui. Les opposants ont également mis en question l'indépendance des médias.
L'autonomie des journalistes n'est aucunement remise en cause, a réfuté la ministre de la communication Simonetta Sommaruga. Le projet s'appuie sur des instruments éprouvés et en place depuis longtemps, qui n'ont jamais fait naître de soupçons sur le travail des médias.
Soutenue par la gauche et les éditeurs, Mme Sommaruga a tenté de défendre une branche en difficulté face à l'exode des recettes publicitaires vers Google ou Facebook. La presse écrite aurait disposé d'un total de 120 millions, soit 70 millions de plus, pour la distribution des titres et les médias en ligne d'une enveloppe de 30 millions pour leur transition numérique. Ces aides auraient été limitées à sept ans.
Quelque 23 millions supplémentaires étaient destinés aux agences de presse, aux écoles de journalisme et au Conseil suisse de la presse. Les radios et les télévisions privées auraient obtenu 28 millions de plus. Ce pan, illimité dans le temps, aurait été tiré de la redevance ratio-TV.
Un fossé s'est dessiné entre Romands et Alémaniques. Jurassiens et Neuchâtelois ont été les plus fervents défenseurs de ce paquet d'aide. Le oui a atteint 64,9%, respectivement 63,2%. Les citoyens de Fribourg (57,4%), Vaud (57,1%) et Genève (56,7%) ont également glissé un bulletin clairement favorable dans les urnes. Bâle-Ville et Uri ont été les deux seuls cantons alémaniques à soutenir le projet, par 55,3%, respectivement 50,5%.
Le Valais s'est quant à lui rangé dans le camp des opposants. Quelque 53,3% de la population a rejeté le projet. Le Tessin l'a également repoussé par 52,9%.
L'opposition a été quasi unanime Outre-Sarine. Schwyz et Appenzell Rhodes-Intérieures ont massivement rejeté le projet avec 66,4% de non. Ils sont suivis de près par les Thurgoviens (65,6%), les St-Gallois (64,4%) et les Argoviens (64%).
Plus d'un Bernois sur deux (58%) a dit non à l'aide aux médias. Zurich a aussi rejeté le paquet par 54,7%. Toutefois, les capitales de ces deux cantons ont dit oui par 64,3% et 58,8%. Les Grisons ont moins nettement rejeté le paquet en votation (52,7%).
Au total, quelque 1,3 million d'électeurs ont glissé un bulletin favorable. Le camp du non a réuni environ 1,08 million de votes. La participation s'est élevée à environ 44% des votants.
Indépendance des médias
Le projet prévoyait une aide totale de 151 millions de plus par an. Le comité référendaire, soutenu par la droite, y voyait surtout un gaspillage de l'argent du contribuable. Le subventionnement aurait avant tout profité aux grandes maisons d'édition, comme TX Group, CH-Media, Ringier ou Hersant, selon lui. Les opposants ont également mis en question l'indépendance des médias.
L'autonomie des journalistes n'est aucunement remise en cause, a réfuté la ministre de la communication Simonetta Sommaruga. Le projet s'appuie sur des instruments éprouvés et en place depuis longtemps, qui n'ont jamais fait naître de soupçons sur le travail des médias.
Soutenue par la gauche et les éditeurs, Mme Sommaruga a tenté de défendre une branche en difficulté face à l'exode des recettes publicitaires vers Google ou Facebook. La presse écrite aurait disposé d'un total de 120 millions, soit 70 millions de plus, pour la distribution des titres et les médias en ligne d'une enveloppe de 30 millions pour leur transition numérique. Ces aides auraient été limitées à sept ans.
Quelque 23 millions supplémentaires étaient destinés aux agences de presse, aux écoles de journalisme et au Conseil suisse de la presse. Les radios et les télévisions privées auraient obtenu 28 millions de plus. Ce pan, illimité dans le temps, aurait été tiré de la redevance ratio-TV.