L'enveloppe comprend notamment un dividende de base de 26 cents par action assortie d'un programme de rachat d'actions à hauteur de 550 millions de dollars, pour un total de 4,0 milliards.
Sur le plan opérationnel, les revenus ont rebondi de plus de 40% l'an dernier à 203,75 milliards de dollars. L'excédent d'exploitation (Ebit) ajusté a été multiplié par plus de trois à 14,50 milliards. Surtout, la perte de près de 2 milliards accusée en 2020 a fait place à un bénéfice net de 4,97 milliards, détaille un compte-rendu préliminaire diffusé mardi.
L'Ebit ajusté du négoce a enflé de 11% à 3,7 milliards, bien au-delà des 2,2 à 3,2 milliards habituellement visés. Alimenté par des prix pour les matières premières au plafond, le gain brut (Ebitda) ajusté des activités d'extraction et de raffinage a été plus que doublé à 17,1 millions.
La performance a permis d'alléger le niveau d'endettement à 6,0 milliards de dollars fin décembre, contre encore près de 16 milliards douze mois auparavant.
Visé par des enquêtes sur des soupçons de corruption et distorsion des règles de la concurrence notamment aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et au Brésil, la firme zougoise indique avoir constitué à cet égard des provisions de 1,5 milliard. Le groupe espère solder ces investigations d'ici la fin de l'année, mais prévient que d'autres ne sont pas prises en compte dans les provisions.